Dans la vie il faut savoir se satisfaire des petits plaisirs, une philosophie qu'aime beaucoup Hôu Huâ. C'est vrai elle travaille pour un culte de fanatique suffisamment dérangé pour faire ami ami avec des fléaux et les missions sont parfois plus dangereuses qu'autre chose. Mais à côté de cela, il y a les boulots comme ce soir.

Un maître des fléaux a essayé de la faire à l'envers au culte. Bien sûr Somebody n'a pas apprécié, alors la taoïste joue les nettoyeuses. Le gars en question est un dompteur de fléaux plutôt faible, de la petite frappe qui s'est cru meilleur que ce qui l'est.

Soirée, le temps est pluvieux et l'on se trouve dans un quartier résidentiel. Autant dire que personne ne remarquera la mort de la cible. D'ailleurs pour se faire encore plus discrète, fait rare mais Hôu Huâ utilise un corps de sa propre collection, évitant un assassinat superflue dans la zone.

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Les bruits de course sur le bitume mouillée se font de plus en plus rapide alors qu'un homme, la trentaine, barbe mal rasée et sweat à capuche, cavale. Anxieux, il ne cesse de jeter un œil derrière lui, comme s'attendant à y voir quelqu'un.

Essoufflé, il s’engouffre alors dans un petit passage entre deux maisons. Il prend un instant pour s'adosser contre le muret haletant, guettant toujours que personne n'est sur ses talons.

Mais alors qu'il commence a être rassuré et reprend son chemin, une silhouette, lui fait face. Il ne l'a pas entendu arriver. Une femme blonde portant une tenue d'exorciste, un talisman sur le front, les yeux clos. Pris de panique l'homme tire une matraque télescopique, avec laquelle il frappe la femme à la tempe.

Un coup violent qui enverrait au tapis n'importe qui. La tête de la blonde prend un angle inhabituel, mais elle reste les pieds solidement encrés au sol, il ne faut pas longtemps pour que son cou se repositionne normalement, dans un bruit osseux désagréable.    

Puis, elle attrape le trentenaire à la gorge, avant d'enfoncer l'autre mains dans son abdomen celle-ci ressortant de l'autre côté. Le type se tord de douleurs, incapable de crier, puis progressivement devient inerte.

Dans le même temps débarque dans la ruelle Hôu Huâ qui a tout juste le temps de voir la vie quitter sa cible.

«Boulot terminé...»

Mais alors que l'exorciste se relâche, de la main de l'homme émerge un fléau qui se rue dans sa direction.

« Il en avait encore un en réserve ? »    

La chinoise s'attend à une attaque et place donc ses bras en protection, mais il n'en est rien, la créature consciente de sa faiblesse, se presse de la dépasser pour cavaler dans les rues.

D'ordinaire, qu'un fléau soit en liberté la Kui s'en fiche pas mal, mais là elle est dans une zone ou l'énergie occulte est normalement faible et l'apparition spontanée d'un fléau un peu plus fort que le reste pourrait attirer l'attention. les zones d'actions du cultes ne sont déjà pas nombreuses.

Elle réalise donc un signe de prière avec ses main et la blonde qui l'accompagne s'élance à sa poursuite.

Les Jiangshi ont une manière étrange de se déplacer sautant à pieds joints. On pourrait donc les croire plutôt lent, mais le sort innée de Hôu Huâ augmente considérablement les capacités physique des cadavres et ses pantins de chairs sont capable avec leur bonds successifs de largement dépasser un humain lambda en plein sprint.

Le fléau de son côté sait qu'il n'est pas tiré d'affaire et cherche donc désespérément quelque chose pour le tirer d'affaire.

c'est là qu'il aperçoit une proie isolé, un adolescent, surement sur le chemin pour rentrer chez lui. Un otage idéal. Le monstre court alors pour tenter d'atteindre son futur bouclier humain, mais alors qu'il s'apprête à l’effleurer, quelque chose vient le tirer par le pieds. le Jiangshi l'a déjà rattrapée et la blond l'agrippe solidement, il ne faut pas longtemps pour qu'elle vienne le fracasser au sol. Puis se déchaine sur la créature la déchiquetant à mains et cela, jusqu'à ce que son énergie occulte soit complètement anéantie. La chose fait le cadavre d'exorciste se fige droit comme un piquet en attente d'ordre et ne semble même pas avoir remarqué l'humain à côté. Pas très étonnant en sachant que les corps sous Yiling sont incapable de sentir les être dénué de force occulte.

La maîtresse des fléaux ne tarde pas à arriver en trottinant, étonnée de voir le jeune homme.

« Tout vas bien petit ? »