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Des mandales & des mandarines [Pv Haru].
Asakura Shura
Exorciste - Classe 2
Asakura Shura
Messages : 5
Puissance Occulte : 1656
Date d'inscription : 22/11/2023
Asakura Shura
Mar 2 Jan 2024 - 21:39
Journée de merde. Passer ses journées à faire des rondes, c'est passionnant que si t'as envie de te tourner les pouces, ou que tu le fais pas. Hiérarchie à la noix. Je suis pas du genre lécher le derche de ceux qui sont au dessus, alors forcément, j'ai pas le monopole des missions importantes et des coups d'éclats. D'un autre côté, avoir besoin qu'on t'ordonne de faire ton taff, c'est pas forcément l'épanouissement maximal. Là, tu me retrouves. Moi, je suis du genre à prendre des initiatives. La tournée d'aujourd'hui, je l'offre, elle est gratos. J'vais le faire à la tête du client, sans changer de stratégie : Tout ce que je trouve de mal, je le détruits, je l'explose, je le défonce. Pas sans un minimum de stratégie, bien sûr. Je suis pas le couteau le moins futé du tiroir, ou un truc comme ça. M’emmerdez pas avec les expressions, c’est encore plus con que la hiérarchie, et les connards immondes qui jouent avec les fléaux, comme si c’était des copains. Comme si on était comme eux. Comme s’ils méritaient de vivre en paix.

Extermination net, brut, sans bavure. Destruction totale, sans détours, sans défaut, sans pitié. Je préconise d’ailleurs de faire une grosse case « ennemis de l’humanité » ; Un gros tiroir ou l’on foutrait tout ce qu’on aime pas, ce qui est pas conforme, qui dépends parce qu’ils dépassent. Je préconise de mettre tout ça dans un endroit, et de tout faire sauter.

Le monde s’en portera que mieux, et moi je pourrai dormir sur mes deux oreilles. En attendant, me voilà dans les quartiers les plus sombres de tout Tokyo. Y’a que des usines en friche, des projets abandonnés, des bâtiments squattés par des raclures pas foutues de payer leur impôts. Ou ne serait-ce que bosser. Ce genre de personne, celles qui vivent au dépends de la générosité publique … tseuh. J’en dirai pas plus, j’vais passer pour un putain de reac’.

Attendez, depuis quand j’en ai quelque chose à foutre de l’avis et de la vie des gens ? Manquerait plus que leurs vices soient important pour moi. Tout ce que je veux, c’est casser de la raclure, faire payer les fléaux et ceux qui les manipulent dans l’ombre, ou qu’ils soient juste des petits profiteurs, qui se balade en se pensant surpuissant, plus grands que l’humanité entière, parce qu’un autre connard, leur a appris à utiliser leur énergie occulte.

Putain d’humanité. Tous des branleurs, des égarés, des égoïstes. Et moi ? Moi je suis le bon samaritain qui remet de l’ordre dans tout ça. Je suis le fléau des fléaux. Le gars qui vient redresser les tordus, et les tords. Et je vous jure que j’arrive parfaitement à me regarder dans le miroir tous les matins, pour ajuster mes cheveux longs en catogan, pour me rendre un regard mordoré intense, enfilant ma tunique noir aux symboles rouge carmin à l’intérieur de la veste, façon d’être original et de pas rester sur du full black.

Eh, d’accords, c’est la mode, mais j’suis pas une fashionista toute façon non ? Perdu dans mes réflexions, je mets un temps avant de m’en apercevoir. Le silence est rempli maintenant. J’entends des bruits sourds … Comme un cœur qui frapperait lourdement contre une porte en métal, comme un tambour de guerre qui résonnerait contre mes tympans. Attends. Y’a des gens dans ce genre d’endroit qui arrivent à créer ce genre de bruit avec leur corps ?
C’est louche.

En catimini, suivant mon instinct et mes oreilles, j’arrive devant une grande porte blindée, qui a l’air de descendre vers un ailleurs au parfum de sang et de sueur. Je frappe à la porte. Sait-on jamais.

- Mot de passe ? Me lance un grand escogriffe à l’air patibulaire, causant pour un minimum de mots, et un maximum d’efficacité.

C’est que ça commence à me plaire cette histoire. Ou pas.

- Mh … heu, jonquille ? Parapluie ? Nanamouskouri ? que je fais à l’aveuglette. Ouai, j’ai pas tiré le gros lot de la relfexion, ni du gros cerveau. Je suis simple, basique, et un peu bête, surtout méchant.

Le judas se referme d’un coup sec.

Je pète le seum.

Je tends les mains sur la porte, et insuffle mon énergie occulte à l’intérieur … Je toque  alors que le point de rupture et presque atteint, m’écarte un peu.

Boom.

La porte saute de ses gonds, moi je sors de ma cachette, et l’autre est emporté par l’explosion qui a du alerter ceux qui se trouvent derrière, que j’arrive. De là, j’entends des bruits de plus en plus fort, plus j’avance dans les couloirs en béton, nues, qui font comme un labyrinthe sous la terre.  J’entends des cris. Une foule qui parie.
Et quand je trouve enfin …

Non mais t’es sérieux toi ?

Haru Takahashi
Membre de confiance de l'ordre occulte - Classe semi 1
Haru Takahashi
Messages : 112
Puissance Occulte : 3507
Date d'inscription : 22/10/2023

Compétences
Hors-Exorcisme: Boxe Thaï - 500
Sort inné: Yatsuatari - 1500
Sorts Occultes: 1500
Haru Takahashi
Mer 3 Jan 2024 - 13:47
Isolé du monde par des draps rapiécés, dans son carré, Haru a les coudes posés sur les genoux, ses pouces contre son front. Il a laissé ses yeux tomber à ses pieds. Derrière le rideau, c'est le tumulte et il profite encore d'un instant de calme avant de s'y engouffrer. Son esprit s'égare, les cris, les rires et les altercations ne sont qu'un brouillis de sons que ses oreilles ne captent même plus. Dans les sursauts du rouge de ses yeux, luit une lassitude étrange, celle des gens qui continuent d'exister sans vivre.
S'il respire encore, s'il se lève chaque matin et se perd dans des nuits interminables dans sa recherche perpétuelle d'autodestruction, on ne peut certainement pas dire qu'il est vivant. A quoi bon, pense t-il, souvent.

Pourquoi pas, lui répond le rideau que l'on repousse.

« C'ton tour, champion ! » lui lance t-on alors qu'il tombe de nouveau, comme son esprit retombe dans son corps, dans les bruits assourdissants de cette usine désaffectée.

Haru se lève, machinalement, son regard pourrait être plus vif, mais il est indéniablement déterminé. Là-bas, plus loin, alors qu'il fend la foule pour se frayer un passage, l'attend son adversaire dans un cercle improvisé. Un jeune homme d'à peine vingt ans tout au plus. Non-exorciste. Un humain lambda quoi. Haru n'en fera qu'une bouchée.
Mais ce qui l'intéresse ici, ce n'est pas tant ses adversaires, qui ne lui donnent même pas le frisson d'une crainte d'être blessé. Ce qui l'a appâté, c'est surtout l'argent. Haru parie sur lui-même. Et Haru gagne à chaque fois.
Du moins, les seules fois où il perd, c'est parce qu'il le fait exprès. Sinon à force, ses gains seraient nuls. Et Haru est ici pour se faire de l'argent.

Le mercenaire entre dans le cercle, après avoir subi moults coups de main, sur son dos et ses épaules lorsqu'il passait au milieu de ces gens qu'il ne voit même pas. Aujourd'hui, il peut se permettre de casser la gueule de son vis-à-vis. Les paris ont été lancés, et même s'il sort favori, les mises sont tout de même aguichantes et suffisantes à ses yeux pour daigner jouer un peu le comique et donner du spectacle. Il faut savoir, après tout, satisfaire son public.

Haru se charge d'énergie occulte, alors qu'il fait face à son adversaire, son front presque contre le sien. Tout ça, c'est la routine pour lui.
Il se souvient par contre de l'intensité de l'adrénaline ressentie à son combat contre le jeune exorciste à Kyoto. Se recroiseront ils un jour ? Haru s'égare dans les souvenirs de leur lutte et l'ébranlement intérieur que son sort inné avait pu provoquer chez lui.
L'humain attaque, Haru lève un bras et pare sans effort. Il contre-attaque.

Ce n'est pas plus un combat qu'un carnage, en vérité. Haru a finalement eu la flemme de faire durer cette mascarade, et laisse poings retomber rythmiquement sur la face de l'homme méconnaissable à présent, alors qu'il le surplombe. Tout ceci est d'un ennui.
Ses sens de manieur occulte se réveillent lorsqu'il lui semble entendre une explosion. Haru suspend son poing dans les airs alors qu'il allait l'abattre de nouveau sur la bouillis qui sert de face à sa victime. L'autre le tient pas le col. Il darde ses prunelles sur la foule, en direction du bruit sourd entendu. Etrange.
Quelque part, et à mesure qu'il observe, cela ne dure que quelques secondes, il peut voir la masse humaine se fendre un peu, lorsqu'un électron libre s'en détache pour venir tout devant.

Leurs regards se croisent.
Haru peut le sentir.

C'est un exorciste.
Ou tout du moins, un manieur d'énergie occulte, tout comme lui.

Un léger froncement de son expression laisse deviner ses interrogations. Qu'est-ce qu'il fout ici ?
Haru laisse retomber sa victime sur le sol : c'est un non-match. Il sort gagnant, mais il l'était déjà avant même de commencer ce passage à tabac. Dans son silence, et celui de la foule en délire alors que quelqu'un tend son bras vers le ciel en scandant son prénom pour signifier sa victoire, Haru n'a d'yeux que pour cet inconnu qui s'est pointé au milieu d'une zone les plus sombres de sa vie.
Il n'est même pas certain que Kumiko l'est déjà vu combattre ainsi, à vrai dire.

On le lâche, enfin, et Haru se glisse dans la masse de personnes, se rendant lentement et doucement vers son carré réservé. Ses poings saignent, mais ce n'est pas son sang qui perle entre ses doigts.
Asakura Shura
Exorciste - Classe 2
Asakura Shura
Messages : 5
Puissance Occulte : 1656
Date d'inscription : 22/11/2023
Asakura Shura
Jeu 4 Jan 2024 - 17:19
Je te vois. Je t'entends, je te sens, je le sais. T'es du genre à fracasser des gens qui sont pas de ton calibre, juste pour le plaisir. Le plaisir d'entendre les os craquer, le sang couler, et les adversaires en faire autant ; Les adversaires se tordre de douleurs et supplier pour que ça s'arrête. Je ne sais pas si c'est des matchs à mort. Je ne sais pas, et je m'en fous. Tu utilises ton énergie occulte contre des faibles, des êtres humains qui, même s'ils n'étaient pas les meilleurs, n'ont aucune chance de te vaincre car il ne savent pas. Ça me fout en boule, ça me fout en rogne, ça me donne des frissons, des pieds jusqu'à la tête. Pas le bon type de frisson , je vous rassure ; Plutôt le genre qui m'agacent. Plutôt le genre qui font tambouriner mon cœur contre ma poitrine, et résonne alors le tambours de guerre à ma temporale.

Ca me rappelle ces maître des fléaux, ces ordures qui s'en sont prit à ma famille. Qui ont tué exorcistes et civils sans distinctions. Sans chercher à comprendre. Ca me rappelle des mauvaises choses, et ça me rend mauvais. Je me fonds dans la foule comme un fantôme sur notre planète, comme une ombre dans la nuit ; Même mes bruits de pas ne font plus un bruits, grâce à un pas glissé particulièrement bien réussit, maitrisé. J'ai été élevé selon les préceptes du ninjutsu. Sans honneur, sans gloire, sans pitié. Je ne suis pas tout blanc, ni tout noir. De toute façon le monde est une nuance de gris, du plus foncé jusqu'au plus clair ; Personne n'est irréprochable à cent pour cent, et je condamne souvent les parangons de justice et autres conneries du genre, d'une sacrée dose d'hypocrisie.

Je me glisse à travers les gens, comme un couteau dans du beurre. J'attrape les Kunais à mes hanches, retenus par un fil d'acier. La folie ronge mon cerveau. Ses gens cautionnent tous ce massacre. S'en amusent. Laissent faire : Ils sont complices. Je me poste à un angle mort, sortant le fil de fer, la poignée des kunaïs ou passe le fil me permettant, si je le souhaite, de libérer une salve de huit kunaïs.

Au bout de chacun, une carte en papier, un cadeau.

Insuffle mon énergie occulte dans des cartes, griffonnées d'un "bon courage", qui se chargent en quelques secondes. D'un large mouvement du bras, je libère la salve en sortant de la foule, avançant vers le carré vip. salve qui se dirige tout droit sur mon homme, mon ennemi, mon opposé.

Elle va sûrement être destructrice et faire des dommages collatéraux. Désolé pour vos pertes, chers humains. Vous êtes juste trop vicieux et cupides pour que j'en ai quelque chose à foutre.

Les Kunaïs piégés se dirigent à toute vitesse sur lui. Et moi je regarde. Comment vas-tu réagir, ordure ? Comment vas-tu t'en sortir, saleté de maître des fléaux ? La noirceur de mon coeur semble être heureuse, tandis que je voile ma bienveillance de quelques bribes de souvenirs. Le sang de ma mère, qui repeint les murs et m'empêchent de me souvenir du visage de mon père. Toutes ses années à galérer au service d'un exorciste, dont je ne connaîtrais peut être jamais le nom. Qui restera une zone d'ombre dans mon cerveau toute ma vie. A qui je ne pourrai dire merci.

L'explosion retentis, et la foule s'affole, appelle au secours, tandis qu'un pan de mur explose avec, faisant se lever un nuage de poussière qui nous englobe tous.

Je lance mon territoire simple, sans bouger -car je ne le peux pas tout simplement.

- Alors mon gars ?! T'es encore vivant ?! Pas de présentation, juste un effet de surprise. J'ai bien appris mes leçons de mon mentor. La force vient autant de l'intellect, que de la puissance brute. Et j'ai toujours sût garder une longueur d'avance sur mes ennemis.

Et lui, c'est mon ennemi. Aucune empathie, aucune pitié, aucun sentiment. Que l'urgence de le faire disparaître en prison. Les explosions de cartes ne sont de toute façon pas assez puissantes pour tuer un maître de l’énergie occulte, tout juste doit-il être blessé, mes outils de ninja, mon ninjato passé en bas de mon dos, je ne bouge pas mais je suis prêt.
Haru Takahashi
Membre de confiance de l'ordre occulte - Classe semi 1
Haru Takahashi
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Haru Takahashi
Sam 6 Jan 2024 - 18:21

Tout s'est passé très vite et Haru a à peine eu le temps de voir arriver dans la périphérie de sa vision les armes de lancer fusant vers lui. C'est son instinct qui a parlé et lui a surement sauvé la mise cette fois. Il ne s'attendait pas à une attaque traître, à une attaque tout court à vrai dire. Il sait qui en est l'expéditeur, mais il était loin de s'imaginer que cet énergumène viendrait de revêche l'emmerder comme ça.
Parler tout ça, ça a l'air surfait.

Haru se jette de côté pour esquiver et d'une roulade se rétablie sur ses jambes alors qu'une explosion le fait reculer. Il a un mouvement de protection devant son visage, ses bras croisés pour défendre ses yeux des débris qui volent. Il s'est accroupi ainsi, et alors qu'il se redresse, au milieu du chaos provoqué par l'autre idiot, il ne met pas longtemps à verrouiller ses yeux aux sursauts de rouge sur ce dernier.
En plus d'une attaque en traître, le voici bien protégé derrière un territoire simple. Si Haru n'est pas capable d'en réaliser un, il sait les reconnaître.

Bien protégé comme une petite p*te derrière son sort occulte, le gars se permet de le provoquer et de le piquer. Haru ne comprend pas très bien pourquoi il s'est pointé ici, mais une chose est certaine sur ses intentions : il lui en veut. Il a l'air d'un fou furieux, là, dans son cercle de territoire avec son sourire narquois et provocateur, et ses pupilles ultra dilatées. Y'a plus de place en hôtel psychiatrique dans la société occulte ou c'est comment ?

Haru souffle bruyamment, déjà saoulé par la situation. Il pensait pas devoir se tartiner un combat à mort contre un autre manieur d'énergie impure un jour de repos. Il cherche dans sa poche ses clops et son briquet, et s'en allume une alors qu'il fixe d'un air détaché mais les sourcils froncés, son vis-à-vis, terré dans son territoire simple.
Il n'a rien du jeune exorciste contre lequel il s'est battu. Lui, était pour le moins un combattant accompli : courageux et brave. Et il avait l'air d'avoir toute sa tête contrairement à ce fou devant là.

Le blond tire sur sa clope et recrache la fumée toxique dans l'air. Le bâtiment s'est vidé, il ne reste qu'eux deux, après le raffut provoqué par l'explosion. Haru peut sentir un peu de son sang couler d'une égratignure à son bras gauche, dû à l'un des débris projetés plus tôt.
Froid et lassé, mais bien énervé, Haru s'adresse à l'autre manieur d'énergie occulte.

« T'as que ça à faire, venir emmerder les gens gratuitement ? » crache t-il en tirant de nouveau sur la cigarette, son regard se durcissant un peu comme il peut sentir sa colère chauffer son corps. « T'es qui et tu veux quoi ? »
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