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Risei Kai ~ Live for the answer
Risei Kai
Membre du Culte Astral - Classe 2
Risei Kai
Messages : 10
Puissance Occulte : 2224
Date d'inscription : 03/01/2024

Compétences
Hors-Exorcisme: Réflexes - 200
Sort inné: King's Target - 2 000
Sorts Occultes: 0
Risei Kai
Jeu 4 Jan 2024 - 13:25
image_du_haut
Risei Kai
Feat Isaac (Castlevania)
image_identite
Nom : Kai
Prénom : Risei
Surnom : Le Malin
Age :29 ans
Genre : Homme
Nature : Humain
Groupe : Culte Astral
Objectif(s) : Comprendre la nature des fléaux, découvrir le fruit d'une domination de Tengen
King's Targets ─ L'utilisateur peut invoquer les créatures désignées par Eurysthée et vaincues par Héraclès dans le cadre de ses douzes travaux.
Description Physique
"Rien n'a changé, depuis l'enfance. Au niveau physique, j'entends. Les insultes sur les noirs n'ont pas changées, les moqueries sur mon poids reste les mêmes, les remarques sur ma taille surprenante sont similaires ... Au fond, en apparence, je n'ai que peu évolué, par rapport à d'autres, si ce n'est sur mes cheveux qui ont totalement disparut. Que j'ai fait dégager moi même. Ah, mais peut-être vais-je trop vite en besogne. Je ne parle que rarement de moi, seigneur, et cette lettre qui t'es adressée est une tentative de mettre à plat tout ce que je ressent pour faire le point. Or, mon physique reste un point essentiel de mon histoire. Après tout, c'est toi qui m'aurais offert cette enveloppe charnelle, non ?

Si on m'accorde bien une qualité, c'est que j'ai une certaine présence, une prestance qui font que les autres m'écoutent. Lorsque quelqu'un est sur mon chemin, il s'écarte de lui même. Lorsque j'hausse le ton de ma voix grave, les gens se retournent pour boire mes paroles. Ce n'est pas de l'arrogance que de le dire, seulement un constat : après tout, en tant qu'ecclésiastique, je sais noter quand les fidèles me portent attention. Néanmoins, ce charisme ne me vient pas de mon gabarit : on peut me dire que j'ai la peau sur les os, que je suis un squelette, un phasme ... Que je ne pourrais pas leur en tenir rigueur. Je ne l'ai jamais fait, par ailleurs, ce n'est pas un sujet sur lequel je pourrais me défendre. Il est vrai que faire du sport ne m'a jamais intéressé. Je n'aime pas ça, me mettre au centre de l'arène pour recevoir les coups, faire des pompes en me demandant à quoi ça peut bien me servir, mais je regarde volontiers les autres faire. Non, prendre du muscle, je n'en ai que faire, ce n'est pas dans ces muscles que réside ma force, et même si je m'y mettait, elle ne me servirait que peu. Peut-être que je me sous estime, que je me rabaisse sur ce point, mais si je suis sûr d'une chose c'est que je ne suis pas le grand athlète que les exorcistes se croient être. Mais s'il est vrai que je suis bien plus fin que la moyenne, il est également de bon ton de noter que je suis plus grand que la moyenne également. Droit comme un pic, jamais le dos courbé, je donne souvent l'impression de surplomber les personnes qui m'entourent, de prendre toute la place de la pièce, d'attirer le regard immédiatement. C'est quelque chose qui donne un contraste énorme entre un visage qui semble des plus ordinaires, et le reste de mon corps qui se demande comment il peut faire tenir ce qu'il y a au dessus.

Par chance, peu de gens me voient sous ce jour, mes vêtements ample me permettant de dissimuler ce défaut. On ne peut pas dire que je porte des habits colorés. Ils se résument souvent à ma tenue blanche, composé en plus d'habits normaux d'une toge et d'un long manteau, si simple qu'on pourrait aussi l'appeler une cape, à capuche qui laisse a peine entrevoir mes pieds. Il y a également ma tenue noire, une robe de cérémonie, ma soutane, avec la longue écharpe blanche à motifs de croix noirs qui viennent terminer cette petite garde robe. On ne peut pas dire que ce soit les plaisirs de l'apparence qui m'attirent, comme vous pouvez le voir depuis là haut.  

Mais assez parlé de l'apparence. Ce n'est pas le plus intéressant, n'est-ce pas ? Ce n'est pas pour ça que j'écrit. J'écrit pour parler de mon air perdu. De mon indifférence, du fait que je semble n'en avoir rien à foutre de personne, de rien en réalité. Les gens qui me verront de loin trouveront un visage impassible, morne, presque usé alors que je ne suis pas si vieux que ça, ce qui donne l'insupportable impression que je suis quelqu'un d'hautain, que je regarde les autres de haut, si vous me passez l'expression. Et de toutes ces pensées, aucune n'est réellement fausse. Lorsque les fidèles viennent me parler de leurs problèmes, que je leur sourit, les réconforte et leur apporte les réponses que vous, Dieu, essayez de prodiguer dans les écrits, tout cela n'est que comédie. Mais mon talent d'orateur, avec ma voix imposante, leur fait croire le contraire l'espace d'un instant. Oh, je ris aux éclats, mes yeux s'écarquillent bien de bonheur, je ne peux pas empêcher les rictus de se former ... Mais pas dans les bonnes circonstances.

En fin de compte, que n'arbore un air libre et satisfait que devant le sang, le feu et les larmes.

Ma cicatrice sur le crâne me vient d'un coup de deux griffes bien placées d'un fléau sur lequel j'ai expérimenté. Les petits points qui marquent les contours de mon oeil, également, une chance que j'ai pu garder ce dernier. Mais toute ces cicatrices ne me posent pas de problème. C'est dieu qui l'a fait ainsi et continue de le façonner."


Description Mentale
"Ah ... La partie la plus compliquée, n'est-ce pas ? Et en même temps, sans doute la plus cruciale.

Le mal existe. Le mal est partout. J'en suis bien conscient. Mais si vous êtes dieu, et que vous avez fait les hommes à votre image ... Que vous m'avez fait à votre image ... Cela veut-il dire que vous aimez le mal ? Pardonnez moi, je suis un homme empli d'incompréhension, de questions et d'avidité. Avide de réponses à mes questions, et vous savez, seigneur, que j'en ai beaucoup.

Je ne crois pas vraiment à Satan, ni à Lucifer ou à quoi que ce soit qui pourrait être l'ennemi naturel de Dieu. En fait, c'est quelque chose qui ne peut être possible, si Dieu est censé être tout puissant. Pourquoi auriez vous laissé le mal gangréner la vie, pourquoi laisser le mal prospérer ? En fait, si vous avez créé le mal, ou du moins que vous le laissez perdurer, c'est que vous en avez envie. C'est qu'il y a un but à cela. Il a un dessein. Mais de ce fait, il semble inutile de vénérer l'ennemi de ce dernier, mais plutôt Dieu lui même pour l'avoir créé. Car s'il lui cause tant de soucis, pourquoi Dieu ne l'extermine pas, ne lui faisait pas subir mille supplices en enfer, plutôt que d'en faire un roi ? Si dieu avait la main mise sur la création, pourquoi Lucifer se fortifierait il dans son domaine infernal en attendant son heure ? Non, Satan n'avait été créé que pour justifier le mal qui rongeait les hommes et leur apprendre qu'ils pouvaient le surmonter. C'est comme cela que je le pense.

Mais le mal en lui même est bel et bien présent.

Cette réflexion résume ma philosophie, tout mon caractère et mes convictions peuvent commencer par cette simple déduction. Tiens, prenons mon sort innée, par exemple. King's Target est directement tiré de la légende d'Hercules et de ses douze travaux. Mon propre père m'avais offert de nombreux romans qui louaient la vertu de nombreux héros, et c'est ce récit qui m'avais tout particulièrement émerveillé. Mais si je me reconnaissais et m'identifiais en quelque sorte dans le héros, ce n'était pas lui qui m'obsédais. En réalité, Héraclès n'avait été créé que pour montrer que le genre humain pouvait surpasser les monstres et les créatures les plus merveilleuses, créature qui faisaient frémir les dieux eux-mêmes, et dans certaines mythologies, les annihiler. Et c'était ces créatures, malheureusement vaincus par un héros plus fort et bon dans tout les domaines, qui étaient magnifiques, parce qu'elles représentaient ce qu'il y avait de plus insurmontable pour les hommes en théorie dans la mythologie. Cela dit, même si j'étais malade, j'avais réussi à me reconnaître, à m'identifier dans l'un des plus grands héros de tout les temps. Sur quel point ? La folie, bien sûr, une folie qui avait été instillée en lui par les dieux. Car oui, je sais bien que je suis fou, j'en ai bel et bien conscience ... Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous m'avez fait comme ça.

N'en doutez pas. J'ai parfaitement foi en vous. J'ai été élevé par une famille catholique, après tout, et tout les indices pouvant remettre en question ma religion, pouvant me laisser suggérer qu'un tel Dieu n'existerait pas ne m'avais pas rendu athée, mais avais plutôt corrompu ma foi, ou plutôt, pardonnez moi, a aiguillé ma foi dans une certaine direction. Quoi que je puisse en dire, j'ai utilisé mon propre métier de fidèle de l'Eglise pour attraper dans mes filets les plus faibles d'esprits, les plus influençables et les plus désespérés sur leur condition. Des rebuts de la société dont personne ne voulaient et dont personne ne s'occupaient, que ce soit de la société civile ou de la société occulte, pour mes petites expériences sur l'énergie occulte, et pour mon propre plaisir personnel.

Vous ne pouvez pas m'en blâmer, n'est-ce pas ? C'est vous qui avez instillé le mal dans les hommes. Que ce soit à l'intérieur de nous ... Ou a l'extérieur. Toutes les peurs, la souffrance, les angoisses que nous accumulons ... Elle créé des fléaux, des créatures qui pullulent dans ce monde. Tout ça par votre seule volonté. Et bien, comme me l'a appris mon père, j'ai appris comment créer certains fléaux. Des manieurs d'énergies occultes, qu'ils soient mercenaires ou maître des fléaux. Je les ai tués d'une façon bien spécifiques, pour qu'ils renaissent. C'est ainsi que j'accomplis votre volonté.

J'ai déjà tenté de me tuer. Pour devenir un fléau, de la même manière, et comprendre ce que l'on ressentait après. Pour atteindre un stade supérieur. Pour comprendre et inculquer au reste de la population la raison de la création de ces abominations. Mais je ne suis qu'un homme, pas un être divin, et j'avoue avoir peur de ce qu'il pourrait m'arriver. J'ai peur de me perdre, d'être quelqu'un d'autre, sans avoir de réponse à ma question. Oh, je n'ai pas peur de la mort en elle même, soyez en sûr. J'ai simplement peur de ne plus être qui je fus. Je ne sais pas réellement de quoi j'ai peur, en fait, ni même de si j'ai réellement peur. Je ne veux pas partir sans ma réponse et sans être certain que je l'aurais. Je ne veux pas qu'une infime partie de moi soit influencée par ma condition de fléau. Je veux être moi tel que je le suis lorsque j'aurais ma réponse, et détenir ma propre réaction. J'ai peur, néanmoins, de ne plus être l'homme que je fus, pas physiquement, mais mentalement. Pourquoi avait-il créé des abominations ? Pourquoi avez vous créé des êtres déviants ... Dont moi même. Car oui, je me considère comme quelqu'un d'atteint. On pourrait repartir sur sa théorie de Lucifer, et dire que c'était parce que vous vouliez que les hommes se surpassent, du mal à l'extérieur et du mal en eux. Mais alors, les fléaux qui ressentaient des sentiments sont-ils foncièrement mauvais, ou peuvent-ils devenir bons, dans leur sens ? S'ils n'avaient été créé que pour le mal, pouvaient on les considérer de malfaisant s'ils ne faisaient qu'agir en fonction de leur utilité première, et que deviendront ils sans plus aucun hommes à tuer ? A quel point les fléaux étaient ils différents des humains ? Que ce passera t-il, dans un monde où les fléaux gagnent enfin ?

Je ne souhaite rendre mon ultime souffle qu'une fois mes réponses obtenues, et je serais bien devenu un fléau vengeur si j'étais persuadé que cela me fournirait la connaissance ultime. De ce fait, je garde toujours un couteau à la ceinture, masquée par ma soutane, au cas où l'un de mes affrontements tournerait mal, pour mettre fin moi même a mes jours, sans une once d'énergie occulte comme me l'a inculqué mon père, afin de tenter le tout pour le tout, le jour où je n'aurais plus rien a perdre.

Je ressens la mort, je ressens le sang, et il n'y a véritablement que cela qui me procure du plaisir. La première fois que j'ai ôté la vie, j'ai levé les bras au ralenti, mon sourire s'est formé petit à petit, s'est dessiné devant l'incrédulité, la terreur de mes victimes, pour la première fois d'une manière des plus sincères. L'horreur de la scène a remplit mon coeur noir de bonheur, m'a plongé  dans une extase que je n'éprouve que trop rarement. Putain, j'ai pris pied comme jamais. C'est le goût du massacre, du meurtre et de l'effroi qui me fait me sentir vivant. C'est l'âme qui quitte le corps de personnes que j'ai connu pendant des mois et de personnes dont je ne connais rien de leur histoire. C'est les cris, les hurlements, les flammes, la chasse, la survie et l'horreur qui me fait tripper à fond. Je ne perd pas une miette des yeux qui réclament de l'aide, des corps qui bougent tout seul par pur instinct pour essayer de s'en sortir. Tout ça est véritablement jouissif pour moi.

Alors pourquoi avoir créé une enflure telle que moi ? Voyez comment je couche sur le papier mon ignominie et comment j'en parle. Une raclure telle que moi a t-elle une place en ce monde ? Sans doute, si vous le laissez prospérer, malgré les crimes intenables que j'ai pu commettre, parfois en votre nom. Je sais que je suis défectueux, mais pourquoi en insufflant le mal en moi, vous m'avez donné conscience d'être un déchet de la société, une déjection de votre volonté ? Et après tout qu'est-ce que j'y peux ? Je n'ai pas choisi d'aimer la violence. En dehors de cela, je ne suis rien, je suis vide. Je suis cassé depuis la naissance, et le sais pertinemment. J'ai essayé de nombreuses choses pour réprimer la seule envie qui germais en moi et développer d'autres choses, d'autres intérêts. Je n'y parviens pas. Je n'y suis jamais parvenu. Alors j'ai accepté ce qui faisait de moi ... Moi. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi je suis comme ça. Je suis indéniablement le mal a l'état pur, mais je ne crois pas avoir été fait pour être quelque chose à surmonter par quelqu'un d'autre, ou alors l'avenir qui m'est réservé m'est totalement flou.

J'ai appris, pour le culte astral et Tengen, en jouant sur certaines relations entre maître des fléaux. Contrairement au culte, Je ne vous ferai pas le blasphème de prendre Tengen pour un genre de dieu. Mais si Lucifer existait réellement, Tengen pourrait être ce démon. Et que se passerai t-il, s'il réussissait à soumettre la terre et à exterminer les humains ? Quel était le plan et le but de dieu, dans tout ça ? Est-ce que la réussite de Tengen lui apporterait une réponse à la raison de mon existence en tant que tel ?

Voilà ce qui gouverne mon mental : une quête perpétuelle pour comprendre qui je suis. "  


Histoire
"Mon histoire n'est pas intéressante. Peut-être l'est-elle pour vous, cependant. C'est vrai qu'il ne fait pas de mal de regarder en arrière, pour voir ce que l'on aurait pu changer et mieux faire. Personnellement, à chaque fois que je regarde derrière moi, je ne vois qu'un trou noir, un gouffre dans lequel il serait dangereux de s'enfoncer. Si je rebrousse chemin de la voie que j'ai empruntée, je crains de couler. Il n'y a plus de retour en arrière possible, mais conter mon histoire comme une confession pourra peut-être m'alléger un peu plus les épaules. Bien. Commençons alors.

Mon père était un exorciste. Pas venant de l'une des grandes familles, pas même un excellent qui serait reconnu par toute la population tout court. Il faisait son travail, parce que c'est ce qu'il devait faire, et il le faisait bien. Il s'y connaissait dans son domaine. C'était un bon exorciste. Il maîtrisait la lumière, c'était son sort. Une lumière aveuglante, qu'il disait avoir obtenu de dieu. C'était un homme très pieux, mon père. Il prenait du temps pour la prière, pour aller à l'église, pour réciter le bénédicité. C'est lui même qui m'a appris à être en communion avec le seigneur. Je ne peux qu'être admiratif envers quelqu'un qui a la foi en connaissant l'envers du décor. Là où résidait sa force, c'était au final plus dans son mental que dans sa pratique de l'exorcisme. C'est mon père qui m'a inculqué de nombreuses valeurs, qui me hantent encore aujourd'hui parce que je ne parviens pas à les suivre. Mais il m'a surtout enseigné tout ce que j'avais a savoir sur le monde de l'exorcisme. C'était un bon professeur. Il aimait sa femme. Ma mère. Il lui a fait cinq enfants, mes deux frères et deux sœurs. C'était un mari aimant. Il m'aimait sans doute autant que les autres, bien que je fus - ou peut-être parce que j'étais - le premier.

Ma mère était douce, gentille et attentionnée. Elle m'aidait à faire mes devoirs, était à mon chevet quand j'étais malade, me poussait à rencontrer d'autres personnes, à aller mieux. Mes frères et sœurs faisaient leur possible pour me pousser vers l'avant, que ce soit par la manière forte en me crachant certaines vérités en face, en me mettant trois claques pour remettre les idées en place, ou au contraire en prenant ma défense face à d'autres personnes. On ne peut pas dire que je sois tombée dans une famille malhonnête et arrogante, non, c'est presque une famille parfaite. Peut-être suis-je allé trop vite et ne voyez vous pas le problème. Je vais reprendre du début, donc.

Je suis tombé dans une famille aimante. Malheureusement, ce n'était pas réciproque. Je ne pouvais blairer personne.

J'ai toujours eu un certain mal être impossible à identifier. Mon père était trop parfait en plus d'être un donneur de leçon, et je ne pouvais m'empêcher de me détester pour aimer ce qu'il m'inculquais, que ce soit sa pratique de l'exorcisme ou les récits qu'il me conseillais. Les histoires sur les diverses mythologies du monde étaient une véritable source d'inspiration pour moi. Elles étaient un refuge dans lesquels je me plongeais pour ne penser à rien d'autre de négatif. Concernant mes frères et sœurs, je ne les appréciais pas plus. Je voulais juste qu'ils me laissent tranquille et qu'ils s'occupent sérieusement de leur cul, qu'ils fassent comme si je n'était pas là. Quand à ma mère ... Je me demandais comment elle pouvait aimer un être aussi ignoble que moi, qui ne pensait qu'au malheur des autres. Comment elle ne pouvait pas voir ce que j'étais.

Au final, avant d'être véritablement baigné dans l'amour de dieu, peut-être que je me détestais autant que les autres.

Je me suis rendu compte de ce que j'étais véritablement le jour où j'ai vu une bagarre à l'école et, qu'au lieu de séparer les deux concernés, j'ai fait glisser un compas au milieu du combat, et que je me suis réjouis du résultat. Je me suis surpris de sentir le rictus se former sur mon visage, et a mon jeune âge, c'était quelque chose. Par la suite, tout ne ferait qu'empirer, bien sûr. J'ai déclenché des bagarres, plus tard des meurtres, pour le seul plaisir de satisfaire ma faim. Mais revenons en a ma famille.

Ce fut un plaisir de les voir se faire exterminer sous mes yeux.

Je ne leur avais pas tout révélé, concernant mon sort. Ils savaient juste que je pouvais invoquer des familiers, et que je n'avais pas tout débloqué. Ils furent bien surpris quand un lion de la taille d'un cheval leur a tous fait la peau. Je ne me souviens pas très bien de ce passage de mon existence, cela dit. J'ai provoqué tout ça à cause d'un énième "si tu continue de te renfermer et de causer des problèmes, tu va mal finir" de mon frangin. Il faut croire que c'est lui qui a mal fini.

Même si tout peut paraître bizarre, le massacre n'était pas intentionnel. A cause de cette première invocation, j'ai eu beaucoup de mal à contrôler le lion de Némée. Enfin, c'est un euphémisme, je n'ai pas eu de mal, je dois l'assumer, il a totalement échappé à mon contrôle. C'est pour cela que je ne déclenche plus mes Shikigami, pour leur première apparition, au hasard : ils réclament du sang, et s'ils n'ont pas ce qu'ils veulent, je ne sais pas s'ils peuvent ou non se retourner contre moi. Cela étant dit, le lion ne s'est pas arrêté à mon frère. Il s'est fait tout le monde. L'autre frère, mes sœurs, ma mère. J'ai pu voir le regard de ma mère sur moi et sur les défunts, avant qu'elle ne se fasse dévorer, elle aussi. Jusqu'au plus profond de mon être. Je le garderai éternellement, son regard. J'ai dit plus haut dans cette lettre que quand je me retournais, je ne voyais que les ténèbres, derrière moi. Je vois les ténèbres ET ce regard. Ah, il n'y aura jamais de rédemption, pour moi. Je ne peux qu'avancer pour avoir les réponses. Il est trop tard pour autre chose.

A ce moment là, j'étais déjà dans un état second. Qui ne le serait pas ? Et finalement, mon père fut le dernier sur la liste. Ce n'est pas le lion qui le tua, néanmoins. Ce dernier fut pris par surprise, et mon père tenta de me protéger, en mettant son corps en obstacle devant le mien. J'avais machinalement pris le couteau de cuisine devant le dérapage, parce que ce n'était pas moi qui contrôlais ce qu'il se passait. Mais je ne m'en servis pas pour éliminer mon Shikigami, mais pour planter le paternel. Plusieurs fois. Il mangea à la fois la haine que j'avais pour lui, pour moi même, et toute l'adrénaline encaissée par la situation.

Toute personne en serait ressortie traumatisée, mais je n'avais jamais rien connu de plus jouissif que ce qui s'était passé en ce jour.

Bien sûr, il y eu une enquête, menés par les exorcistes. Je fus interrogé, j'ai balancé qu'un fléau avait fait tout ça et que je l'avais exorcisé. Ils n'avaient absolument rien a dire contre ça, parce que malgré ma piètre puissance physique, j'avais laissé entendre que le fléau était déjà diminué à cause des sorts de ma famille. Je refusais de devenir un exorciste comme eux, prétendant vouloir laisser toute cette merde derrière moi, bien loin de vouloir intégrer leur univers de souffrance et de mort. J'ai laissé passer du temps, je me suis plongé corps et âme dans l'Eglise, sans rien faire de plus pour éviter que les exorcistes n'aient de soupçons, déjà qu'ils en avaient un peu pour me suivre aussi longtemps après les évènements.

Pour ce qui est de la suite, j'ai essayé de comprendre et de m'intéresser aux problèmes des fidèles dont je n'avais rien à foutre, puisque j'avais mes propres problèmes dont, vous l'avez compris, je cherche encore les solutions. Leur apporter des réponses que je n'avais pas moi même. Je me suis finalement servit d'eux, que ce soit pour assouvir certaines pulsions, comme pour faire des expériences avec les fléaux, en me basant ce que m'avais dit mon père, mais il faut dire qu'il est sans doute mort avant de m'avoir donné toute les clés de la compréhension de ce monde. J'ai donc séquestré certaines personnes, fait subir divers sévices à d'autres, dans l'espoir qu'ils créent des fléaux et en attire. J'ai éliminé des exorcistes et autres manieurs d'énergie occulte pour créer des fléaux vengeurs. J'ai réussi pour certains d'entre eux, et beaucoup m'ont laissés des cicatrices, sur mon corps comme mon visage, tout de même un peu plus épargné par les déchaînements de violence.

J'ai fini par être contacté par le culte astral. Il faut dire qu'on se fait pas mal de connexions, entre maître des fléaux. A l'inverse des exorcistes, j'ai accepté leur requête de rejoindre leurs rangs. Je pense, seigneur, que Tengen va m'apporter les réponses que je recherche, en lien avec vous. Je pense qu'il peut être une aide précieuse pour que je me comprenne moi même, et me découvre. Je pense qu'avec tout les fléaux qui constituent leurs rangs ma compréhension à leur égard n'en sortira que plus renforcée. Tengen apportera l'enfer sur Terre, et peut-être qu'à ce moment, je comprendrais tout ce qui m'échappe aujourd'hui. Il apportera la dévastation, la destruction, la fin du genre humain. Tout ça par votre seule volonté. Parce que s'il y parvient ... C'est parce que vous aurez bâti les fondations qui lui a permis un tel résultat."
  

"Et ainsi, votre volonté sera faite. Et la mienne avec."
Toshiyuki Umino
Exorciste Classe Semi 1
Toshiyuki Umino
Messages : 118
Puissance Occulte : 2733
Date d'inscription : 26/08/2023

Compétences
Hors-Exorcisme: 0
Sort inné: Emptyness - 1200
Sorts Occultes: 1000
Toshiyuki Umino
Ven 5 Jan 2024 - 13:02
Bienvenue !
C'est l'heure de la validation !
Bien le bonjour, mais surtout bienvenue sur le forum !  J'espère qu'il est à ton goût.

Tu es désormais validé, en tant que membre du culte, de Classe 2. Et une nouvelle validation de FATE MDRRR T'AS COMPRIS LA BLAGUE OU PAS

Ton personnage commence l'aventure avec 2 200 points de puissances.
détail de la notation:

Maintenant que tu es validé, voilà la suite :

→ Réaliser ta fiche technique [ici], pour pouvoir te mettre sur la gueule avec tes petits camarades.
→ Rejoindre le discord [ici], si ce n'est pas déjà fait. On est sympas (sauf un mais je dirai pas qui)
→ Commencer à rp ! Tu peux trouver des partenaires [ici], ou dans le canal correspondant sur discord.
→ Si tu as déjà un partenaire avec qui RP, n'hésites pas à passer par le [système de mission] où le staff te donne un contexte pou RP. Une mission, une rencontre... Les joies du hasard !

De nouveau, bienvenue et amuse toi bien !
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