Baki travaille en tant que gérant d’un café à chats, un travail qui, s’il peut parfois s’avérer agréable, ne fait que le remplir d’un stress immense. Doué en finances, gestion et comptabilité, Baki souhaiterait souvent ne pas avoir reçu ces capacités naturelles, qui l’ont fait s’orienter vers des professions bien trop complexes pour ses ambitions. Baki aimerait être un chat. Il aimerait dormir toute la journée, à peine manger, et ne pas avoir à travailler.

Naturellement nerveux, Baki envisage le pire du pire pour chaque situation, un trait qui a tendance à le plonger dans des spirales d’angoisse dont il peine à s’extirper. C’est en tentant de déstresser dans des batting centers qu’il finit par éveiller pleinement son énergie occulte et son sort inné (il pensait autrefois que les fléaux qu’il apercevait n’étaient que des hallucinations causées par le surmenage). Il aurait, là encore, préféré que cela n’arrive jamais. S’il a été séduit par les enseignements du Culte Astral, c’est parce que leur promesse de remplacer l'humanité en les arrachant à leur condition est particulièrement alléchante pour cet homme qui rêve d’être tout sauf ce qu’il est actuellement. Bien que ses compagnons du Culte lui fichent les miquettes, ils restent préférable aux exorcistes, dont la seule évocation du fonctionnement s’apparentant à un travail et de leur idéologie attachée au passé suffisent à lui provoquer des crises de panique. Mais plus que tout, Baki déteste l’Ordre Occulte. En effet, en remplaçant les non-exorcistes par des exorcistes, Baki a peur d’être ensuite mobilisé pour remplir les trous laissés vacants dans la société, et donc se retrouver à faire un travail encore plus pénible que celui qu’il a aujourd’hui.

Baki est un pleutre, introverti et paresseux, œuvrant du côté des monstres qui menacent l’humanité par pur désir personnel. Un bien piètre être humain, donc, facile à sous-estimer, mais qui s’avère être une véritable terreur sur le champ de bataille. Utilisateur d’énergie occulte depuis peu, il dispose d’un vrai talent naturel pour la comprendre et la manipuler, et en surprendra plus d’un une fois dans la mêlée. Si possible, il tentera toujours d’éviter le combat direct, préférant avoir l’avantage total face à un adversaire, quitte à avoir recours à des tactiques lâches et retorses.

Baki aime les chats, mais déteste absolument tous les autres animaux. En particulier les chiens. Il bégaye légèrement en situation de stress (donc, quasiment tout le temps). Il a un sens du style particulièrement démodé. Il peut retenir son souffle pendant 1 minute 30, collectionne les jeux de société à licences, et choisit toujours la feuille à pierre-feuille-ciseaux.