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Le noeud qui tient les liens ensemble - Honoka Umino
Honoka Umino
Honoka Umino
Messages : 1
Puissance Occulte : 0
Date d'inscription : 02/03/2024
Age : 15
Localisation : Tokyo

Compétences
Hors-Exorcisme: Nom De La Capacité - Valeur
Sort inné: Nom - Valeur
Sorts Occultes: Valeur
Honoka Umino
Mar 5 Mar 2024 - 21:06
image_du_haut
Umino Honoka
Feat Frieren - Frieren: Beyond Journey's End
image_identite
Nom : Umino
Prénom : Honoka
Surnom : Ka-chan
Age :15
Genre : Féminin
Nature : Humain
Groupe : Exorciste
Objectif(s) :
  • Honoka désire se séparer du nom Umino et prouver qu'elle porte une valeur différente de celle apportée par son nom.
  • Elle souhaite aussi démanteler le système de castes qui affecte la famille.
  • Elle veut simplement une vie paisible avec ses jumeaux fléaux et ses parents, comme ils vivaient il y a bien longtemps.

Anima ─ Sort inné permettant aux Umino de soumettre et contrôler des fléaux. Ces derniers doivent être vaincus, et leurs individualités détruites, avant d'être scellés dans des objets qui serviront de conteneur au fléau avant son utilisation. Ils ne peuvent "invoquer" de fléaux comme certains autres manipulateurs, mais peuvent plus aisément les contrôler.
Description Physique
Décrire physiquement son personnage.
Description Mentale
Un esprit libre et un peu loufoque est vraiment la seule façon de décrire Honoka.

]
Histoire
On dit que même après la mort d’un jumeau, sa présence ne quitte jamais l’autre entièrement.

L-L-Liv… Joliiiii...

J’entends alors que mes yeux sont fermés. Mon corps encore à moitié endormi branlait de gauche à droite grâce aux vibrations subtiles du train. Il me restait encore plusieurs heures de voyage, donc j’en profitais pour au moins me reposer, tout comme Yu-chan qui dormait sous mes pieds, agissant comme un pouf vivant. L’amalgame de mains ronflait paisiblement sous le poids de mes jambes. Pour lui, c’était un refuge sécuritaire pour lui. C’était son réflexe pour se sentir protégé, surtout dans un environnement inconnu. L’important dans tout ça, était de le garder calme. Sa nervosité avait une tendance plutôt destructive si je n’étais pas là pour le calmer. Il était toujours de ma responsabilité. Tout comme Jun-chan qui se trouvait assis devant moi. Bon, retournant à ses mots.  En temps normal, je n’aurais pas réagi à ses paroles. Sa voix distordue m’était plus que familière et était devenue réconfortante. Par contre, pas tout le monde partageait le même avis que moi. Loins de là. La majorité exprimait un dégoût et une peur pour un fléau qui savait parler. Il n’avait pas un vocabulaire très développé, ne pouvant dire que deux ou trois syllabes à la fois, les mots compliqués comme mon nom prenait beaucoup de temps à apprendre. Ça lui avait pris combien de semaines pour qu’il puisse dire ton nom correctement? 3 semaines? Non. 5. 5 semaines pour lui enseigner comment dire le nom ‘Honoka’. Je lâche un soupir à ce fait. Maintenant qu’on serait tous à Tokyo, il y aurait beaucoup plus à apprendre. Sûrement que mes frères auront la soif d’aventure, la soif de la connaissance, et je partageais la même sensation. Après tout, leurs émotions étaient miennes aussi. Ça avait toujours été le cas, depuis qu’on est né. Oui… C’est vrai. Ces fléaux à mes côtés ont été là depuis notre naissance. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit.

Des triplets conjoints, dont j’étais la seule survivante. Des fois, je pouvais encore sentir des sensations provenant des cicatrices sur mes côtes. Le bout de mes doigts viennent distraitement caresser le côté gauche de mon torse, comme si j’essayais de me rappeler encore de ce que j’ai vécu dans le ventre de notre mère. Tout ce dont je me souvenais, c’était la présence des mes frères et puis… rien. Un cousin qui m’avait surpris à jouer avec eux en cachette m’avait expliqué que j’étais sûrement la raison pour laquelle ils étaient devenus des fléaux. Que les sentiments que j’avais ressentis dans le ventre à maman, la solitude, la peur, le déni de leur mort étaient assez forts pour les ressusciter en tant qu’êtres difformes que notre famille utilisait comme des esclaves. Cette pensée me dégoûtait au plus haut point. Cette hiérarchie si… détestable. Même jeune, j’avais compris que je ne voulais pas cette vie pour Jun-chan et Yu-chan. Je les avais cachés sous la galerie de notre chambre familiale et, quand le soir était venu et que maman et papa était endormi, c’était là que je sortais pour les nourrir avec les restants que je cachais. Même si je ne les voyais pas, je les sentais. Un sourire m'apparaît au visage quand je repense aux histoires que je leur racontais le soir. Le nombre de fois où maman et papa me chicanaient pour m’être endormie dehors après avoir lu une histoire à mes frères et que je blâmais l’insomnie à la place par crainte qu’on les découvre et qu’on les scelle.

Kshhht.

Ce bruit était suffisant pour me sortir de mes rêveries.  J’ouvre rapidement un oeil, me redresse et me lance pratiquement sur l’être colossal au dos courbé, afin d’éviter de toucher le plafond, qui se trouvait devant moi, mettant ma main sur son bras. Il avait l’habitude d’être maladroit avec sa force, malgré ses bonnes intentions.

“Jun-chan! Doucement avec les livres. C’est précieux. Il faut être doux, comme tu l’es avec nee-chan, pas vrai?”

N-N-Nee-chan… Douuuux…

“Oui, c’est ça, doux.”

J’ajuste comment mon frère tient l’album pour enfant dans ses grosses mains. J’avais l’habitude. C’était pas comme si c’était ma première fois pour lui montrer comment le faire. L’histoire cette fois-ci, un conte classique parlant de deux démons, un rouge et un bleu. Je lui avais lu ce livre tellement de fois que je le connaissais par cœur. Je connaissais même les mots qui se trouvaient sur la page qu’il avait légèrement déchirée. Bon, il allait devoir la réparer, mais ce sera pour quand on sera arrivé. Finalement, je me rassois, l’observant afin de m’assurer qu’il ne le brise pas plus. Quand il avait maîtrisé l’art de tenir un livre, je me satisfaisais de regarder le paysage défiler devant moi.

Pourquoi j’allais à Tokyo pour commencer?

Mon reflet dans la vitre du train me rappelle assez rapidement. Il y avait plusieurs raisons pour lesquelles j’avais quitté le nid familial pour aller là, au lieu de Kyoto. J’ai toujours été un peu rebelle. En fait, depuis ma fête de six ans, je l’étais devenu par force. Dès que les membres des Umino se sont aperçus que j’avais l’anima, que j’avais scellé avec succès mes deux frères sans trop de résistance, ils nous ont séparé de maman et papa, les ont envoyés dans un domicile différent pour pas qu’ils nous déconcentrent ou nous rabaissent, et nous ont donnés un tuteur digne de notre rang d’Élite de la famille. Quand même pas la journée d’avant, la majorité des Umino ne nous regardait même pas, n’avait pas d’attente autre que le fait qu’on serait des serviteurs pour eux et que ce serait notre seule utilité.

Mes yeux se lèvent vers le plafond alors que mon corps se ramollit dans ma chaise. C’était des souvenirs pénibles, car ça te forçait à faire face avec la réalité affreuse d’être une Umino.

Les attentes innombrables et impossibles à combler. Les devoirs que comportaient les membres de ta caste. Le poids qu’avait ton nom. La valeur qui t’était déterminée uniquement grâce à ton sort inné. Le chavirement de toute ta vie à cause de ce que les gens autour de toi considéraient comme une bénédiction. Tout ça me rappelait à quel point j’étais une personne lâche et indigne d’être une Umino. Ce poids d’une lourdeur impensable m’était imposé sans que je puisse dire quoi que ce soit. Enfant, je m’étais résolue avec fierté à être une servante de la maison, d’encourager les membres des autres castes à l’ombre de la gloire que portait notre nom, ça, c’était la place qu’on m’avait assignée et préparée dès ma naissance. J'ai appris rapidement à détester mon nom de famille, surtout quand mes parents, les deux personnes humaines auxquelles je tenais le plus au monde, m’ont rejetée. Ils ne me regardaient plus. J’étais devenue invisible. Uniquement parce que j’avais une plus grande valeur qu’eux.

Soudainement, ma main ressent une pression qui la serre et je regarde toute suite pour voir qui la tenait. Yu-chan s’était réveillé. J’avais pas compris encore que je tremblais juste en pensant à la pression qui m’étouffait. Il cherchait à me réconforter. Plusieurs de ses mains me prennent les jambes à différents endroits et mon cœur fond. Bien que je lui avais dit qu’il ne pourrait pas s’asseoir à mes côtés pendant le voyage, j’avais besoin de son affection si chaleureuse pour me calmer les nerfs. Je tape délicatement le banc à côté de moi et sans hésiter, il grimpe dessus. Il a pas besoin de lire mes pensées ou encore d’entendre ma voix qu’il vient s’installer à mes côtés, m’enlaçant dans ses nombreux bras. Une main qui me caressait les cheveux, une autre tendrement posée sur ma joue, une autre sur une épaule, une paire de bras autour de ma taille. Bref, il me noyait dans son toucher délicat et réconfortant. Évidemment, il n'allait pas se décoller jusqu’à ce qu’on soit arrivés à la grande ville, mais ça ne me dérangeait pas. Sa tête se repose sur mon torse et il semble marmonner une petite chanson. Je suis vraiment une fille gâtée.

Durant mon entraînement à la famille, je m’y donnais à peine. Assez pour garder la faveur familiale associée à mon sort et à mon nom, mais certainement pas assez pour être dans les bonnes grâces de mon tuteur ou des autres adultes. J’étais vu comme une paresseuse et d’une bonne à rien selon eux. Ma concentration était principalement sur mes frères et m’assurer que leur croissance prennent le devant durant le tout. À ce moment-là, ils étaient encore faibles. Ils ne pouvaient pas dire beaucoup. D’un sens, c’était mon devoir de m’occuper de leur progrès tout en nous protégeant. Malgré tout ça, je ne voulais pas qu’on nous regarde et qu’on nous enchaîne plus qu’on l’était. C’était simplement mieux pour nous de ne pas avoir trop d’attentes des Umino. C’était de la préservation que je faisais pour mes jumeaux. Enfin, c’était ce que je me disais, car en réalité, j’étais vraiment lâche. Je ne voulais pas l’avouer, mais… J’ai peur. Une vraie peur de perdre la seule famille que j’ai.

Jun-chan… Yu-chan… Ils ont été les seuls à mes côtés depuis le début et les perdre mènerait sûrement à ma fin. Je ne veux pas être seule. Je l’ai toujours été à la maison familiale.

Je finis par mettre mes pieds sur le rebord du banc afin de me mettre en boule, voulant simplement me noyer encore plus dans les bras de mon frère, me blottir dans son corps, d’oublier le passé. C’était peut-être ça qu’ils ont ressenti quand je les avais absorbés… Une chaleur profonde et éternelle. Une paix infinie.

“Je veux être aimée…”

Je finis par chuchoter, lâchant ces souhaits dans l’univers. Peut-être qu’un jour, ils se réaliseront. Pour l’instant, j’étais condamnée à une vie solitaire avec mes frères. Un chemin triste et lamentable qui comportait des regards venimeux. C’était assez pour me faire renifler.

T-T-T-To… Shiii…” Ressort Jun-chan, en tendant le bras vers moi, lâchant son livre préféré.

“Toshi?”

Ça me prend quelques instants avant de bien comprendre ce qu’il voulait dire. Tiens… Un nom que je n’avais pas entendu depuis longtemps. Je cherche dans ma mémoire à quel visage il appartient. Après tout, il devait être spécial, considérant comment mon coeur avait serré en entendant Jun-chan parler de lui.

"Allez Honoka, pense un peu plus fort… D’où as-tu entendu ce nom?"

Puis, ça me vient aussi soudainement. Il était ta deuxième raison pour laquelle tu avais décidé de t’inscrire à l’école de Tokyo. Je l’avais croisé quelques fois à la maison. J’avais appris plus tard que cette personne était le fils de Owari-sama. Malgré le sang dans ses veines, il n’était pas traité ainsi. Par contre, chaque interaction que j’avais eu avec lui était remplie de gentillesse si honnête et pure. C’était lui qui m’avait promis qu’il ne parlerait pas de mes frères qui se cachaient sous notre galerie. C’était lui, que même si j’étais catégorisée comme un échec à l’âge de 4 ans, qui m’avait traitée comme une petite sœur. À ses yeux, j’ai toujours été Honoka avant d’être une Umino. Même si j’avais une tendance à me renfermer, il était ma seule faiblesse, vraiment. C’était simplement dommage qu’il soit parti avant que j’aie eu le temps de le remercier proprement. Si seulement il avait été là pendant ton entraînement, les choses auraient été différentes. Quand j’avais entendu qu’il était à Tokyo, ainsi que Kasca, une de nos cousines avec laquelle j’avais joué avec étant plus jeune, c’était assez pour désobéir à l'ordre de mon tuteur et de nous inscrire à cette ville plutôt qu’à Kyoto. J’avais quitté la maison, ce matin, seule, sans un adieu, sans même avoir vu son visage sévère se poser sur moi pour juger la façon dont j’ai modifié mon uniforme. Je ne voulais pas savoir ce qu'il passait par sa tête de toute façon. Ma décision était faite et peu importe ce qu'il allait dire, j'allais faire ce qui me plaisait.

Bien que j’étais certaine que ces deux personnes ne se souviendront jamais de personnes comme nous, juste être dans leur présence était suffisant, pour le moment. Yu me serre encore plus fort, question de me retourner mon attention sur lui et Jun. Ma main prend celle du géant devant moi.

“Oui, Jun-chan, on va pouvoir voir Toshi-nii-san bientôt. Je suis certaine qu’il va être fier de ta croissance. Toi aussi, Yu-chan. On va avoir une nouvelle maison, maintenant. Mais même avec notre nouvelle maison, je serai toujours à vous. Votre nee-chan va toujours être à vos côtés. Je vous aime.”

C’est vrai, c’était ma promesse à mes frères. Ils étaient libres de te quitter n’importe quand, mais la dure réalité était que c’était à cause de moi qu’ils n’avaient pas le droit à une mort paisible. Ton sceau sur eux n’était pas fort, il ne l’a jamais été pour eux. Je n’étais pas une Umino normale. Dominer mes frères et leur imposer une personnalité était un cauchemar selon moi. Même en tant que fléau, ils avaient leur propre volonté et je trouvais ça d’une grande beauté. Si seulement ils avaient eu droit à la vie, eux aussi.

Pour l’instant, je me faisais égoïste en les gardant près de moi en tant que fléaux, car je n’ai pas le courage d’avancer toute seule. Je ne l’aurai peut-être jamais. De toute façon, mes jumeaux ne pourraient jamais me quitter tant que nos fils de destin soient reliés l’un à l’autre. Éventuellement, on serait un et c’était un jour que j’attendais avec impatience.  Regardant dehors encore une fois, le paysage avait changé d'une forêt à une vue urbaine. On se rapprochait de notre destination finale. Enfin.

Que faire de ma vie maintenant que je suis libre pendant quelques années?

Heureusement, c’était le début de la vie de Honoka. Juste Honoka. Et j’avais assez hâte de voir ce que la vie m’avait à offrir, loins de l'influence des Umino au manoir, loins de mon tuteur. À l’intercom, j’entends notre approche à Tokyo se faire. Je me retourne donc vers mes jumeaux, le sourire au visage.

“Yu-chan, Jun-chan, ça vous dit d’aller prendre un cornet à notre arrivée?”
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