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La première noble véritée - Sato Ikari
Sato Ikari
Fléau de classe 1 - Membre du Culte Astral
Sato Ikari
Messages : 21
Puissance Occulte : 2161
Date d'inscription : 14/06/2024
Sato Ikari
Ven 14 Juin 2024 - 19:09
image_du_haut
Ikari Sato
Feat D'Vorah Mortal Kombat
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Nom : Sato
Prénom : Ikari
Surnom : Icare
Age :36 ans
Genre : Femme
Nature : Fléau
Groupe : Culte Astral
Objectif(s) : Eliminer les Sato et s'emparer du Ruyi Jingu Bang, devenir la plus grande artiste martiale et inscrire son nom dans la légende : une finalité qui ne serait que justice.
Le Dukkha ~ Créations d'insectes─Dans la religion bouddhiste, le Dukkha est la première des quatre nobles vérités, démontrant le fait qu'il existe de nombreux types de souffrance. Chez Ikari, cela se traduit par quatre pinces dans son dos, représentant ces vérités. Elle se sert de son énergie occulte pour donner naissance à des guêpes et autres abeilles (insectes apportant et représentant leur lot de souffrance, tel que la maladie, leur vie courte et laborieuse, leur propre douleur et désespoir une fois la piqûre infligée ...).
Description Physique
Avant même de voir Ikari, un son particulier l’accompagnait. Pas le bruit de ses pas, étant si légers qu’ils ne font pas beaucoup de sons, ou même sa voix. Non, lorsque le fléau approchait, on n'entendait qu’un bourdonnement rageur. Qu’il soit le sien, ou celui de ses abeilles, la discrétion n’était pas dans le vocabulaire de l’esprit vengeur, mais la peur, ça, elle connaissait. Pour gagner une bataille, il fallait gagner la guerre psychologique le plus tôt possible, et pour ça, la présentation est importante. L’apparence donnait beaucoup d'informations sur les compétences d’un adversaire, et la reine avait une apparence particulière.

Ikari n’est pas humaine, c’est un fléau, et elle n’a donc aucune ressemblance ou presque avec les humains en conséquence. Hors de son aspect humanoïde, elle ressemblait bien plus à un vespidé, sa biologie en était presque identique. Plutôt qu’une peau, elle avait un exosquelette, oui comme les insectes. Une armure jaune aux jointures lui donnant l’étrange apparence d’une marionnette, d’une créature sortie tout juste de la vallée dérangeante. Les seules jointures ne ressemblant pas à celles d’une marionnette sont ses épaules. Plutôt, on dirait des cocons, ou des yeux bien qu’ils ne bougent que très rarement.

On pourrait croire qu’elle portait sur cette carapace des vêtements noirs, mais en regardant de plus près, vous comprenez que vous vous trompez. Ce n’est pas une cape et une capuche qui la protège du soleil, ce sont des ailes. Quatre ailes d’un noir de jais qui recouvraient comme un voile de mort l’esprit vengeuse, bien qu’il n’y avait rien à couvrir, Ikari n’ayant pas de partie “féminine” à exposer. Tout ce qui pouvait donner une idée de son sexe avant sa mort était une poitrine relativement bombée, et une carrure efféminé, héritée de son vivant.  

Ces ailes n’étaient pas seulement ça, elles n’étaient pas aussi simples, elles cachaient des griffes d’un noir tout aussi profonds, quatre d’entre elles qui ressemblaient à des pattes d’araignées par moment. Pointues et avec plus d’articulations qu’un bras humain, elles étaient la faux de l’incarnation de la mort qu’était la Sato. Une mort bien plus biblique, dans son apparence de fléau, on pourrait bien croire à la personnification d’une plaie d’Egypte.

C’était peut-être une description avisée d’une première rencontre avec le frelon, comme elle était appelée dans ses plus jeunes années. Elle avait gardé le même regard noir, d’un iris plus profond qu’une nuit sans lune et sans étoiles, si ce n’est qu’une seule lueur malicieux, résonnant dans des yeux dénouées d’humanité. On ne pouvait plus parlés d’yeux humains, ces derniers étaient protégés par une lentille réfractant la lumière de telle sorte à ce que l’on pouvait voir plusieurs fois et sous plusieurs angles ce qui se présentait en face d’eux. Des insectes jusqu’à la prunelle de ses yeux, et au bout de ses ongles.

Si ses mains avaient cinq doigts, chacune, son sort inné les avait légèrement déformés lors de sa naissance en esprit vengeur. Au creux de ses paumes se trouvaient des gueules dentées, presque invisibles lorsque closes, mais ne débouchant sur rien non plus, une cavité creuse qui n’est que ça au naturel. Lorsqu’elle utilisait son sort inné néanmoins, ce creux devenait un nid, un incubateur hébergeant des créatures toutes aussi immondes que l’esprit vengeur. Des frelons, des abeilles, des guêpes, des vespidés créent par l’énergie occulte, trop petites pour être de véritables invocations, trop nombreuses pour être ignorées, trop vicieuses pour ne pas appartenir au monde occulte.

J’ai déjà dit qu’Ikari était légère, il ne faut pas être un génie pour le deviner, la voir bondir plutôt que marcher, ou tenir sur des objets en équilibre devrait donner une idée de son poids. Encore une particularité qu’elle avait héritée de son temps de vivante. À passer trop de temps à s'entraîner plutôt qu’à manger, elle était devenue bien mince, mais agile. Voler comme le papillon et piquer comme l’abeille, un dicton bien approprié pour la reine. Avec des pas légers et un jeu de jambe travaillé avec assiduité, elle donnait parfois l’impression de flotter. Elle pouvait voler avec ses ailes, mais préférait avoir les pieds sur le sol lorsque voler n’était pas une nécessité.

Sa dévotion pour son corps de son vivant a néanmoins été récompensé lors de sa transformation, dans un corps qui malgré sa légèreté, renferme une puissante frappe. Et même si la beauté n’est pas la priorité d’un fléau, elle porte la seule marque d’élégance qui l’intéresse, celle d’un corps fort. Son exosquelette montrait la forme de muscles saillants, suffisamment dessinés pour être reconnaissable, suffisamment pour que ses efforts n’aient pas été en vain.

Elle n’a pas été aussi chanceuse pour son visage, étant dénuée de lèvre à proprement parler,  ressemblant encore à un pantin de bois à ce niveau. Cela n’était pas tant la perte de son beau visage qui la dérangeait, mais le manque d’expression que celui-ci avait; rendant la communication avec ses pairs… Complexe. Elle n’avait pour s’exprimer que les mouvements de ses yeux et le vrombissement de ses ailes, qui, comme elles couvraient son corps, donnaient l’impression que ses vêtements flottaient au vent, ou sous une tempête selon l’intensité de ses émotions.
Description Mentale
Il n’existe pas d’espèce plus féroce, plus rancunière, que le croisement d’une reine africaine et d’une abeille jaune. Une création de l’homme, menant à la création d’un prédateur féroce, capable de traquer une proie l’ayant importuné sur des kilomètres. Elle ne se limite pas aux autres insectes, même des humains sont morts de colère si particulière. Laissez le travail aux Hommes, et ils créeront une abomination que même Dieu ne pourrait imaginer. Mais ce n’est que de la pisse de chat, face au monstre qu’ont créé les exorcistes.

Un de ces monstres n’est d’autre qu'Ikari Sato, et celui-ci supplante de loin l’hybride vespidé. Une création des exorcistes, entraînée depuis l’enfance, et pourrie également par des rêves de grandeur et de puissance. Ikari, abrégeons le Sato, puisqu’elle l’a renié, est l’antithèse de leur philosophie, mais le résultat logique de leur méthode. L’enfer est pavé de bonnes intentions, mais reste l’enfer en fin de route.

Si ce n’était qu’à quelques détails près, Ikari était une très bonne Sato de son vivant. Travailleuse, passionnée, douée et ne craignant pas de souffrir pour progresser. Mais le diable était dans les détails. Si sur le papier, elle aurait fait une très bonne exorciste, elle ne faisait pas une bonne Sato à la fin de son parcours. Parce que le clan aimait se “cacher”, comme elle le disait, derrière un noble objectif, celui de la perfection bouddhiste, l’éveil. Cependant, à ses yeux, cela n’était qu’une bonne blague.

Des années de torture et d’entraînement, elle n’en avait tiré qu’une seule leçon. Le monde ne portait d’attention qu’aux plus forts, et ne donnaient ses faveurs qu’à ses plus compétents. Attribuez ça à un mauvais professeur si vous le voulez, toujours est-il qu’elle n’avait à manger que si elle gagnait, et que ceux qui ne pouvaient supporter les souffrances du monde rabaissaient tout le monde avec eux. Elle détestait que le monde prétende le contraire.

Oh, ne vous trompez pas, elle ne détestait pas tous les faibles, pour dire vrai, elle avait un certain point faible pour quelqu’un de faible cherchant à s’améliorer, et qui y mettait les moyens. C’était comme regarder des chiots chercher à mordre leur premier écureuil, il y avait quelque chose d’adorable à ça. Non, elle haïssait la complaisance qu’avaient les plus faibles. Ces plaies qui rabaissent tous ceux autour d’eux en se contentant de leur propre faiblesse.

C’est une mentalité qu’elle a dérivée des punitions collectives de sa formation, et de ce qu’elle a pu voir des villageois qui se reposaient sur les exorcistes en entraînement pour leur quotidien. Ceux qui abandonnent face à l’adversité et à la douleur, qui ne se forçaient jamais à faire quelque chose de déplaisant.

Sa colère s’exprimait d’une manière assez particulière elle aussi. On pourrait croire qu’elle explosait d’un coup d’un seul à chaque fois que quelque chose l’agaçait, mais non. Ironiquement, Ikari était très “patiente”. Lorsque quelque chose l'énerve, elle produisait une sorte de bourdonnement, même avant d’être un fléau elle pouvait faire ce bruit menaçant inconsciemment. Plus le bourdonnement est grand, plus son agacement l’était aussi, mais elle était du genre à garder le silence, et à cumuler sans jamais oublier qui l’a agacé et à quelle intensité.

Mais où partait sa colère ? Dans ses poings. Elle chargeait ses coups de sa colère, de sa frustration, de ses peines et de ses traumatismes, dans un art martial des plus violents. Elle l’avait surnommé “le poing du frelon”, même si ses mains n’avaient pas la forme de poing lorsqu’elle l’utilisait. Qu’elle le réalise ou non, Ikari a une connexion profonde avec les vespidés, bien au-delà de son sort inné.

Elle a une profonde admiration pour cette espèce, il n’y a pas de problème d’ego ou de territoire chez les abeilles, leur hiérarchie était impeccable. Il y avait les soldats, les ouvrières, la reine, une ruche bien organisée, même les frelons étaient de vraies créatures du diable, une poignée de leur espèce pouvait détruire une ruche entière. Qu’est-ce qu’il n’y avait pas à admirer ? De plus, le miel est très bon, il avait presque un goût… Nostalgique.

Comme les insectes qu’elle aimait tant, Ikari elle-même était une travailleuse acharnée, comme si ce n’était pas évident. On pouvait même parler d’alcoolique du travail, ne laissant que peu de temps au repos, et passant plutôt son temps libre à l'entraînement. Elle aimait progresser, et la gloire qui venait avec le fait d’être la meilleure, mais plus que ça, et sans qu’elle ne l’admette pour autant, elle aimait apprendre aux gens ce qu’elle savait.

Une âme de professeur peut-être ? Même si cette dernière n’est plus que des braises depuis qu’elle est devenue un esprit vengeur. C’est le genre de reconnaissance qui la motivait au plus haut point, tout comme se faire appeler maîtresse ou aînée. Du moment qu’elle était au top, elle se sentait à son mieux.

Au contraire, elle n’aimait pas du tout recevoir des ordres de quelqu’un qu’elle pensait et savait plus faible qu’elle. Quelqu’un de faible ne devrait pas avoir l'autorité de commander autrui. C’est pour ça qu’elle n’a aucun problème à se soumettre à l’autorité du culte astral, jonchée de fléaux plus puissante les uns que les autres. Pas qu’elle aurait beaucoup d’endroit où elle serait acceptée, maintenant qu’elle était un fléau.

Avoir perdu la possibilité de réaliser son rêve d’être la plus grande exorciste de l’histoire l'attriste, et cela lui a pris du temps à s’en séparer. Maintenant, elle voulait devenir un synonyme de “Force”. Pas forcément une force pour les exorcistes, ou pour les fléaux, la définition la plus pure possible de la force, et la plus puissante.


Histoire
La nuit était fraîche, malgré la lourde atmosphère causée par la chaleur de l’été, une pluie salvatrice a permis de refroidir cette nuit, promettant une brume épaisse le lendemain. Mais cette nuit n’était pas si tranquille qu’on ne pouvait y marquer que quelques mots dans un journal pour la décrire. Pourtant, c’est ce qu'écrira quelqu’un ce soir. Cette personne était chargée de protéger la relique d’un clan, le clan Sato, et avait réussi à le faire. Rien ne s’était passé, rien qui ne soit inhabituel dans ce clan.

“Elle n’a pas pu survivre à une chute de cette hauteur.”

“Alors le problème est réglé. Assurons-nous qu’une telle chose ne peut plus se reproduire, la relique du clan doit être préservée à tout prix.”

Aucune inquiétude pour la personne qu’ils ont tuée. L'entraînement qui définit les Sato en brise bien plus qu’elle n’en élève, ce n’est pas donné à tous d’être un Sato, malgré ce qu’ils disaient. Ce n’était qu’un mensonge dissimulé, comme ce qu’il se passera ce soir sera tout simplement oublié, noté rapidement comme un groupe de raté ayant craqué sous la pression.

Mais alors, que s’est-il vraiment passé ce soir ? En quelque sorte, on essayait de corriger une injustice. Et on a échoué. Une rébellion contre un ordre pourri jusqu’à la moelle, se cachant derrière le bouddhisme et derrière la nécessité de créer des soldats maintenant l'équilibre fléau/humain pour maintenir leur statu quo. Leur quête du paradis est pavée de sang, et pas du leur, bien sûr.

Et le sort pour ceux voulant se dresser contre ça, c’est la mort.

Au pied d’une falaise paumée au milieu de nulle part, cette nuit de pluie en plein été a vu la naissance d’un monstre vengeur, brûlant de rage. Cette créature se tenait devant son propre corps inerte, son ancien corps, aux os brisés. Elle avait l’apparence d’un frelon, et le bourdonnement rageur de cette espèce destructive résonnait avec ses vœux de vengeances.

“Sato… Sato ..! Vous allez le regretter ! Aussi longtemps que les Sato existent, je vous pourchasserais tous !”

Le fléau vengeur a un nom, le même que celui de celle venant de mourir. Ikari. C’est aussi le nom du corps qu’elle abandonne derrière elle. Elle aussi s'appelait Sato Ikari, mais même si cela fait quelques moments depuis qu’elle était morte, elle était déjà si distante de l’autre Ikari. Si bien qu’elle fût une entité complètement à part, n’ayant d’elle que sa haine et son désir.



On ne devient un Sato qu’une fois que l’on commence l'entraînement du clan, avant ça, Ikari était une fille d'apiculteurs. Une fille de la campagne donc, n’ayant jamais entendu parler du monde des exorcistes, encore moins des familles, qui ne savait même pas qu’elle faisait partie à son insu de ce monde.

Des mots de son père, “Lorsqu’Ikari est née, j’ai cru qu’elle était muette. Elle ne pleurait pas, et j’ai dû la frapper si fort pour la faire pleurer, que j’avais eu peur, j’ai cru que je lui avais cassé quelque chose. Depuis, inconsciemment, je crois qu’elle ne me l’a jamais pardonné.”. Il ne pouvait pas avoir plus tort. Son aliénation de son paternel, et globalement de ses parents, n'avait rien à voir avec cette histoire. La raison était toute simple.

Ils ne pouvaient pas les voir. Même si elle les pointait du doigt, ils ne les voyaient pas, ils pensaient qu’elle parlait des abeilles, ce n’était pas ça. Elle parlait des fléaux. Ces abominables créatures qu'apparemment, seule elle pouvait voir. C’est cette différence fondamentale qui fait qu’elle ne s’entendait pas avec ses parents. Elle était différente d’eux, et cela avait suffi à former une barrière entre eux.

Mais pourquoi est-ce qu’ils parlaient d’abeille ? Ikari avait un lien particulier avec les abeilles et autres vespidés. Même sans combinaison, elle n’était jamais piquée. Plus que ça, ils étaient attirés par elle. Une autre particularité qui faisait qu’elle n’arrivait pas à s’entendre avec ses parents. Avec les insectes, c’était plus facile. Ils repoussent les monstrueux fléaux, et les autres bêtes qui pourraient lui faire mal. Elle était une enfant, un bébé même, donc elle ne se souvenait pas de tout ça, mais savait que ces insectes l’avaient toujours protégé.


En quelque sorte, elle est une reine des abeilles humaine, mais pour tous les vespidés. C’étaient les balbutiements de son sort inné, qu’elle ne développe que bien, bien longtemps plus tard dans sa vie. Mais ces étincelles étaient suffisantes pour créer des rumeurs. C’était un véritable jeu de domino, des on-dit qui ont remonté à des oreilles qu’il ne fallait jamais déranger.

“C’est ici, agissez vite et discrètement.”

“Est-ce qu’on pourra vraiment la revendre ? C’est un bambin à tout casser, elle doit juste être un peu bizarre.”

“Nan, je m’en suis assuré, c’est bien une exorciste. C’est un sac de billets ambulant, il ne nous reste qu’à nous baisser pour le saisir.”

Un jour, elle dormait paisiblement dans le jardin, le lendemain, elle n’y était plus, et peu importe le nombre d’avis de recherche que ses parents pouvaient poster. Ikari ne les reverra plus jamais, elle avait été arrachée à ses parents, par qui, elle ne le saura jamais, pourquoi elle pouvait le deviner. Pour la vendre. Ikari était une exorciste, quelque chose de très rare, et de très demandé. La reine avait été vendue pour un très bon prix, à une famille de bouddhiste cherchant la perfection bouddhiste : Les Sato. Son destin était scellé le moment où elle a passé leurs portes, et son enfance aussi.

Parce que la vie d’un Sato, c’est la souffrance. Encore et toujours. Parce que la route vers la perfection était pavée de douleur, et qu’être éveillé voulait dire de pouvoir les ignorer, ou pire les comprendre et l'accepter sans en être perturbé. C’était leur excuse pour torturer et créer des soldats, en tout cas. Peut-être que cette tragédie s’était déroulée aussi parce qu’elle ne voyait pas le côté religieux de ce rituel sadique.

Imaginez toutes sortes d’entraînement et de torture ayant pour but de créer une machine à tuer, Ikari les a subit, et dès ses 5 ans. S’exercer jusqu’à cracher ses poumons, et continuer encore pendant trois heures, se faire balancer dans tous les sens par des instructeurs dans une moquerie de “cours” sur les arts martiaux, affronter ses camarades jusqu’à ce qu’un seul des deux soit conscient, sans oublier une pression psychologique constante maintenue par des injures incessantes des instructeurs et une isolation du monde extérieur.

Dans ces conditions, beaucoup de monde cédait émotionnellement, ou même physiquement sous cet enfer. C’était le but, le clan s’en moquait des dix enfants qui ne pouvaient supporter leur régime défiant toutes les conventions de Genève, ils étaient intéressés dans les deux ou trois qui réussiront et deviendront des soldats pour leur monde occulte. Et Ikari était une de ces rares élues capables de supporter cet environnement.

“Bande de larves, si vous continuez de ramper au sol plutôt que de courir, Ikari sera la seule à manger ce soir !”

La reine était forte, mentalement et physiquement. Elle n’était pas concernée par les insultes des enseignants, n’avait aucun problème à pousser son corps au-delà de ses limites, ou à frapper jusqu’au sang ses camarades. Elle n’avait qu’une seule envie, un seul objectif. La force. Les balivernes du clan ne lui faisaient ni chaud ni froid, elle voyait très bien que ce n’était pas ça leur but, ils ne voulaient pas des exorcistes éveillés, ils voulaient des soldats. Capable de subir toutes les souffrances, de les comprendre, et de les affliger.

Dans ce sens, Ikari était leur meilleure arme. Elle a commencé tôt, très tôt, et a vite appris de ses professeurs. On lui donnait même un surnom dans son “école”, le frelon. Parce que personne ne voulait l’approcher, et qu’elle se battait en favorisant l’usage de ses doigts comme d’une lance, frappant les chakras avec une précision monstrueuse.

Elle a, avec le but de rendre ses doigts plus solides pour infliger des dégâts de plus en plus irréversibles, suivit un entraînement rigoureux. Il consistait à frapper du bambou de la pointe des doigts jusqu’à ce qu’elle puisse le briser. Avec le temps, même ses ongles sont devenus une partie primordiale de son style de combat. On ne sait toujours pas si ce style de combat si particulier est un vague souvenir qu’elle a de sa vie de fille d'apiculteurs.

Son surnom venait bien sûr de son style de combat, une certaine partie de son utilisation venait aussi de son caractère, et d’une manie qu’elle avait de gronder si faiblement, que l’on croirait le bourdonnement d’un vespidé. Elle était aussi haineuse qu’une de ces sales bêtes. C’était simple, Ikari n’aime que les gens ne représentant

aucune compétition pour elle. En quelques sortes, elle n’aime que les faibles, qui ne défilent pas son statut de puissance.

C’est comme ça qu’elle a créé une sorte de cercle social autour d’elle, avec une hiérarchie et elle à son sommet. Une nouvelle couche pour l’enfer des entraînés, parce que si jamais ils avaient le malheur d’importuner la reine, que ce soit en provoquant une punition de groupe ou autre, ils s’arrangeaient toujours pour que cette personne soit face à elle lors des combats, et qu’elle puisse le détruire.

C’est dans ces conditions que la reine pouvait se développer le plus rapidement possible, si bien qu’alors qu’elle n’était qu’une adolescente, elle eut, et réussi, sa première mission d’extermination. La première d’une longue liste qui ne semblait jamais montrer de signes d’arrêt. C’étaient d’abord les missions en groupe, où elle volait la vedette, puis les missions solo qu’elle terminait avec succès.

“Encore une mission menée avec brio, tu es en forme, Ikari.”

Son instructeur la comblait d’éloge, encore, mais ses compliments sonnaient creux. Elle réussit tout en solo depuis maintenant un an, et pourtant, rien. Pas de promotion, rien que les mièvreries de l’instructeur de son école paumé dans un coin du Japon. Cet endroit devenait déjà trop petit pour elle, trop facile. Toutes ces années lui ont démontré que la force ne naissait que de l’adversité, non de la complaisance !

Mais elle ne pouvait pas progresser, parce qu’elle était bloquée par ses supérieurs. Ikari était forte, mais n’avait rien à voir avec les enseignements bouddhistes des Sato, elle ne pouvait donc pas progresser dans les Sato tant qu’elle n'adhèrait pas pleinement à leur quête de perfection.

L’option de facilité serait de quitter les Sato, mais elle ne pouvait pas. Elle voulait être reconnue comme la plus grande exorciste de l’histoire de la famille, et pour signifier cela, elle voulait obtenir la relique du clan. Le Ruyi Jingu Bang. Si elle ne pouvait pas l’obtenir normalement, alors elle le prendrait de force.

“Ce soir, nous prenons la relique ! Les anciens du clan se cachent derrière le bouddhisme pour renier notre force, nous allons leur prouver le contraire !”

Elle avait un plan, il ne lui manquait plus que des soldats, mais ce n’étaient pas ça qui manquaient. Des gens qui détestaient ou voulaient se rebeller contre  les exorcistes, il ne suffisait que de se pencher pour les attraper. Au marché noir ? Non, ils pouvaient la trahir trop facilement. Il n’y avait qu’une seule option : L’ordre occulte. Avec les Sato et leurs manient à se vanter d’être en bonne relation avec les villages de non-exorcistes abritant leurs différents camps d'entraînement, ils devraient s’en donner à cœur joie.

S’affairer avec eux, cela revenait à renier à jamais ses contacts avec les exorcistes. Mais qu’est-ce qu’elle leur devait ? D’avoir été arraché à ses parents ? D’être torturée ? Oh wow, elle était devenu plus forte grâce à cette torture, vous l’excuserez si elle n’était pas sujette au syndrome de Stockholm et qu’elle ne veuille pas le meilleur pour ses ravisseurs. Si en plus de cela ils comptaient la brider, alors ils ne valaient plus rien à ses yeux.

Rien ne pouvait aller de travers... Sauf une chose, elle-même. Lorsqu’elle avait la relique entre les mains, elle n’a pas réussi à l’utiliser correctement, et cela avait scellé la fin de toute l’opération. Les conséquences n’ont pas manqué, les exorcistes protégeant la relique profitèrent de cette opportunité, et nous revoilà au pied de la falaise.

Quelle leçon en avait-elle tiré ? Qu’elle n’était pas assez forte, qu’elle devait le devenir encore plus, et que maintenant qu’elle n’était plus restreinte par le clan Sato, elle pouvait taper dans son plein potentiel. Au diable son honneur d’exorciste, si cela signifiait prendre sa revanche, elle s’alliera sans hésitation avec d’autres fléaux, tuera d’anciens collègues, des innocents, tout ce qui pourra se dresser sur son chemin, pour détruire les Sato une bonne fois pour toutes.
Toshiyuki Umino
Exorciste Classe Semi 1
Toshiyuki Umino
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Date d'inscription : 26/08/2023

Compétences
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Toshiyuki Umino
Jeu 27 Juin 2024 - 14:47
Bienvenue !
C'est l'heure de la validation !
Et welcome !

Tu es désormais validée, en tant que membre du culte, de Classe 1 !

Ton personnage commence l'aventure avec 2 000 points de puissances.
détail de la notation:

Maintenant que tu es validée, voilà la suite :

→ Réaliser ta fiche technique [ici], pour pouvoir te mettre sur la gueule avec tes petits camarades.
→ Rejoindre le discord [ici], si ce n'est pas déjà fait. On est sympas (sauf un mais je dirai pas qui)
→ Commencer à rp ! Tu peux trouver des partenaires [ici], ou dans le canal correspondant sur discord.
→ Si tu as déjà un partenaire avec qui RP, n'hésites pas à passer par le [système de mission] où le staff te donne un contexte pou RP. Une mission, une rencontre... Les joies du hasard !

De nouveau, bienvenue et amuse toi bien !
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