Ah, le mariage. Existe-t-il une chose plus controversée dans l’histoire de l’humanité ? Combien de guerre sont fait ou annuler par un mariage de passion ou d’intérêt, de meurtre de passion ou de poème plus doux que le miel ? C’était probablement ce que les humains avaient de plus proche d’un serment, mais même là, ne voilà pas une preuve de plus que ces humains ne sont que des parasites sans honneur et sans amour ?

Il n’y a rien de plus sacré qu’un serment dans le monde occulte. Un serment ne peut être brisé sans graves conséquences qui ne valent pas le coup de briser le contrat de base. Ce n’était évidemment pas le cas pour ces singes. Ils mentent, ils trahissent, ils tuent pour obtenir ce qu’avait l’autre. Des causes perdues, voilà ce que pensait la sorcière en lisant le message qu’elle avait reçu.

Elle ne savait pas comment communiquer les autres membres de l’ordre avec leurs supérieurs, mais elle préférait recevoir des messages, parce qu’elle n’était pas particulièrement douée pour parler au téléphone. C’est comme ça qu’elle recevait ses ordres de missions, cela lui laissait le temps de lire les détails en chemin. Plus elle en apprenait sur cette mission, plus elle pouvait sentir la colère monter en elle.

Plusieurs raisons, vraiment, mais la première qu’elle pouvait formuler était la naissance du fléau qu’elle devait exorciser. Comme dit plus tôt, cela ne surprenait pas la sorcière, les non-exorcistes étaient mauvais de nature, cela ne voulait pas dire qu’elle ne pouvait pas s’énerver de la stupidité et de la cupidité humaine. En tuant une personne, ce “mari” avait relâché un fléau de rang 2 minimums, et cet imbécile de fléau n’a même pas tué le bon bâtard !

Puis, pourquoi est-ce qu’elle devait recruter quelqu’un ? Enfin, c’était théoriquement, si jamais il y avait un exorciste déjà présent… Mais c’était toujours le cas dans ce genre de mission. Les exorcistes étaient rapides à agir, si bien que l’ordre n’arrivait jamais à entièrement les dépasser dans la course à l’information. Probablement, qu’elle devrait partager le champ de bataille avec un exorciste de rang 2, comme lors de sa mission à la plage…

Pitié faites que cela ne soit pas comme la mission avec les poissauterelles. Elle n’en avait pas dormi pendant des jours. Elle avait préféré son repos chez Kumiko, même si c’était bien plus douloureux. Au moins, elle pouvait fermer les yeux sans avoir à voir… Les poissauterelles.

Elle soupirait. Elle avait beau relire le rapport, elle ne comprenait pas. Elle était bien dans cette fichue cathédrale Saint-Marie, non ? Alors pourquoi la sorcière ne trouvait pas de fléaux ! Ibara n’était pas étrangère à l’odeur du sang, elle la connaissait depuis son enfance, et cette cathédrale empestait le malheur et la mort. C’était la résidence d’un fléau, elle le savait, mais elle ne le trouvait pas. C’était bien la peine d’être partie en avance, si elle ne pouvait pas débusquer l’abomination qu’elle doit tuer.

Est-ce qu’elle n’apparaissait que dans des conditions particulières ? Non, plutôt, elle évitait la sorcière, elle pouvait sentir un regard inhumain sur elle, mais dès qu’elle essayait de la surprendre, même avec ses invocations, elle disparaissait. Le temps lui manquait, la nuit ne durerait pas éternellement, et un exorciste arriverait tôt ou tard sur les lieux.

“J’ai l’impression d’être un chat chassant une souris.”

Une souris particulièrement douée pour fuir le chat. N’ayant plus d’options et de temps avant qu’un autre exorciste n’apparaisse, elle décide de récupérer le peu de force qu’elle avait perdu en s’asseyant sur les bancs de la salle principale. Elle ne pouvait brusquer des résultats, il lui fallait réfléchir, s’attarder sur les détails qui l’avaient tant enragé, et sortir de ses sentiments pour en tirer des solutions.

“Est-ce qu’elle n'attaque que lors d’un mariage ? Il y a dû avoir un certain temps avant qu’elle ne s’éveille en tant que fléau, mais cela ne doit pas être une coïncidence que cela soit arrivé lors d’une cérémonie, elle aurait eu beaucoup d'opportunités d’attaquer des prêtres ou des croyants…”

Dans ce cas, elle n’avait d’autre chose que d’attendre un exorciste. Il était clair que le fléau attendait quelque chose, elle espérait juste que ce soit bien ce qu’elle espérait… D’ailleurs, est-ce que ce fléau attaquerait si c’était un mariage sans témoins, famille, et potentiellement entre deux femmes ? Elle espérait que cela soit juste la notion de “Mariage” qui la fait apparaître, pas le nombre de victimes potentielles qu’un mariage ramenait dans les portes de l’église. Sinon, c’était foutu.

Alors que le soleil commençait à décliner devant la cathédrale, Momiji arrivait nonchalamment, après avoir passé la journée à glaner des infos pour sa mission.
Il se tenait debout à quelque mètre de l'entrée principale, il repensât à comment tout cela avait commencé la veille...

L’air tiède de l'après midi, la voix rauque de son professeur qui lui donnait les détails de la mission à la cathédrale Sainte-Marie, d'accord c'était lui qui avait demandé à son professeur après avoir entendu les autres élèves en parler mais il ne s'attendait pas un speech pareil. Quand son professeur eu enfin fini sa dissertation sur la mission. Momiji accepta de s'en occuper.

Alors que son réveil sonnait six heures du matin, Momiji commençât par l'éteindre et se lever.
Appuyant sur le bouton de sa cafetière encore à moitié dans les bras de Morphée, il se dirigeât vers la salle de bain. Alors que l'eau froide d'on il venait de s'asperger le visage le tira de sa torpeur, son cerveau fini de démarrer.

Tandis que Momiji, buvait son café du matin, il se remémorait les informations d'on il disposait :
-"Cathédrales sainte marie, site connu comme un lieu de mariage privilégié... Récemment déclarer "hanter" en raison de mort suspect... Seul témoignage à ce jour : une femme ayant survécu, premier signe du fléau, toujours d'âpres madame X : hurlement de mort... Maigre comme point de départ !" Conclut 'il.
Après s'être préparé, il se rendit sur place.

Alors qu'il était assis dans le bus qui le conduisait vers sa destination, n'ayant que trop peu d'information, il changeât ses plans pour la bibliothèque. Le fléau en question n'allant pas quitter les lieux de lui même, quelque recherche n'était pas un luxe...
Une fois dans la bibliothèque Momiji se mit à prendre tout les documents sur la cathédrale qu'il pouvait trouver : livre sur la cathédrale, article de journaux, archive de mariage, etc... Toute information était bonne à prendre...
C'est vers midi passer que les grognement de son estomac le sortir de ses recherche, quittant la bibliothèques, il cherchât un encas et après s'être acheter de quoi casser la croute, il se rendit sur place, commencent a interroger les passant...

Alors que le soleil déclinait, et après avoir interrogé de nombreux passant sans réel résultat, Momiji se tenait face à l'entrée prêt a entrée. Ayant fait le point sur les informations qu'il avait pu obtenir, il commençât par inspecter le bâtiment de l'extérieur. En raison de la taille du bâtiment, il y passa la soirée ainsi qu'une partie de la nuit, mais rien ne sortait de l'ordinaire. Il se résolu donc a entré...

La porte grinçante, ne lui posa pas de problème  mais à peine entrée la premier chose qui lui parvient fut une sensation d'hostilité : pas de doute, il n'était pas seul...

Six paires d’yeux se tournèrent instantanément vers le nouvel arrivant. Deux d'entre elles étaient plus rouges que le sang et plus brûlantes que la passion, celle de l’humaine Homura Ibara et celle du fléau qui se cachait de cette dernière. La dernière paire était aux couleurs de l’or, mais avait l’iris allongée verticalement, il avait le regard d’une bête, tout simplement parce qu’ils appartenaient à un dragon dont seule la tête était brièvement visible avant de disparaître tout aussi tôt.

Ibara était sous le choc, momentanément, certes, mais pendant ce moment, tellement de questions l’avaient assailli. Elle se redresse d’un bond avant de marcher… Courir ? Un mélange des deux, et de saisir par les épaules l’adolescent qui venait d’entrer. La colère était visible sur son visage, mais ne semblait pas dirigée vers lui… Pas tout. Elle se mit à lui crier dessus néanmoins.

“Qu’est-ce que tu fais là !”

Elle l’avait vu diriger son regard vers les yeux dorés du dragon, c’était un exorciste, mais c’était un enfant ! Un adolescent qui ne devrait pas du tout être envoyé ici dans un premier temps. Un adolescent n’était pas bien plus mature qu’un enfant, c’était un lieu de mort ici, où les sorcières et les monstres s'affrontent pour faire couler encore plus de sang, mais pas les enfants. Qu’il soit un exorciste fait que la rouquine le considérait comme un être humain, et c’était là sa plus grande chance. Parce que s’il n’avait pas réussi ce petit “test”, et bien, le dragon n’aurait pas disparu.

“Ils envoient des enfants pour ces missions ?! Mais ils sont fous, ils sont suicidaires, ce n'est pas possible autrement.”

Elle portait une main à son visage, mais en gardait une sur l’adolescent. Elle s’était trompée sur les exorcistes, c’était pire que ce qu’elle pensait. Bien sûr qu’ils avaient des membres, ils les recrutent au berceau et les endoctrinent à penser que leur vie est de moindre valeur que celle de ces parasites de non-exorcistes. Ils envoient des enfants à leurs morts sans accompagnement et s’en servent pour motiver le reste. C’est vicieux et pervers, ils forment des enfants-soldats !

“Sors de là, tu n’as rien à faire ici-”

Elle poussait la porte. Fermée. Elle cherchait la poignée, il n’y en avait pas. Qu’est-ce qu’il se passait ?.. Oh non, elle réalisait enfin, les conditions étaient réunies. Elle avait surestimé l’intelligence de ce fléau. Cela n’avait rien à voir avec le mariage ou le nombre, mais tout à voir avec une question de revanche. Elle entendait les cris de femmes que son rapport détaillé depuis l’altar, et se retournait dans la seconde, poussant l’adolescent derrière elle.

Les conditions étaient simples. Il fallait qu’un homme et qu’une femme entre dans l’église ainsi que les portes de l’église se referment pour que le fléau apparaisse. Après quoi, elles ne s'ouvriront plus tant que son repas n'est pas fini.

“Idiote ! Ce n’est qu’un enfant, tu ne vas pas me faire croire que tu confonds un enfant avec ton bâtard de mari ?!”

Pourquoi s’époumoner, il était clair que ce fléau n'avait plus rien de conscient, ce n’était plus qu’un monstre. Elle adressait un regard à l’exorciste qui devait être perdu, peut-être que malgré son jeune âge, il pourrait aider à sa propre survie. Ibara suspectait également que les conditions n’étaient pas totalement remplies, après tout, même si elle sentait qu’elle ne pourrait pas défoncer la porte d’entrée et de sortie, même en déployant toutes ses forces, pas de fléau en vue.

“Gamin, tu sais dans quoi tu t’es fourré ? Ceci est un territoire primitif. Même un incomplet, je dirais.”

C’était bien loin d’un territoire, même un territoire incomplet. C’était quelque chose que beaucoup d'exorcistes pouvaient “créer” assez facilement, selon leur sort inné, c’était même une nécessité. Il n’y avait pas d’attaques imparables, à vrai dire, ce n’était qu’une barrière avec quelques étapes en plus, un piège qui s’est refermé sur les deux exorcistes.

“Basiquement, on est pris au piège par cette catin. Tu as un téléphone ? Vérifie si tu as du réseau.”

Ibara en fit de même, gardant un œil vers l’altar ou les cris s'amplifient, et un autre sur le jeune exorciste. Malgré son jeune âge, Ibara ne faisait confiance à personne ne venant pas de l’ordre. Elle s’était emportée en voyant à quel point il était jeune, mais réaliser qu’elle était prisonnière d’un territoire primitif l’avait fait redescendre d’un cran.

“Rien…”

À peine Momiji était il entrée qu'une femme, vraisemblablement à peine plus âgés que lui, lui sauta dessus et commença à lui hurler dessus.

" Encore une qui me prend pour un gosse... " se dit il sans rien laisser paraitre.
Alors que la jeune fille tentait visiblement de négocier avec le fléau, les cris du fléau se firent entendre.

C'est alors que la jeune fille, commençât à lui parler sans se préoccuper des réponses que pourrait lui donner Momiji, se qui commençait à l'irriter intérieurement.
Lentement, Momiji portât ses doigts à sa bouche, pendant que la jeune fille regardait son téléphone a la recherche de réseau...
Un sifflement puissant retenti dans toute la salle :

-"Mademoiselle... veiller... vous calmer !" commençât il calmement, comprend d'après les parole de cette femme qu'elle n'était pas une simple passante au mauvaise endroit au mauvais moment " Pour commencer, je vous retourne vos question. Ensuite : d’après différent article, Négocier avec se genre de fléau est inutile, il a déjà tué des enfants bien plus jeune. Me traiter de "d'enfant" ne sera donc d'aucune utilité. Pour finir, si sa c'est un territoire, moi je suis l'empereur du Japon... l’environnement n'as pas changé d'un iota, à part qu'on nous à enfermer bien sûr. Ce n'est ni plus ni moins qu'une barrière." conclue t’il avant d’éloigner le bras de la femme de son épaule.

Momiji commençât à avancer avec prudence, laissant pendre son pendule. Bien qu'il avançais lentement, il était parfaitement calme restant à l'affut du moindre signe de présence ennemi.
Si c’était bien une barrière comme il le pensait, il devait forcement avoir un endroit ou il serait possible de la briser, c’était l'idée que Momiji suivait, bien qu'il n’était pas rassuré, il n’était pas non plus dans une situation critique. L'essentiel pour le moment était de ne pas céder à la panique, son arme était rapide, s'il pouvait trouver le fléau avant que se dernier ne passe a l'attaque c’était jouable.

Le gamin de huit ans son cadet se mit à siffler pour attirer son attention, ou la sortir d’une panique qui l’aurait supposément prise, mais non. Ibara était secoué par plusieurs choses certes, mais pas suffisamment pour se perdre dans ses mots et dans son esprit. Elle semblait s’énerver l’espace d’un instant, avant de soupirer.

“Pas un territoire, un territoire primitif. C’est quelque chose de bien différent. Comme tu le dis, ce n'est pas bien différent d’une barrière, mais contrairement à une barrière, elle est liée à un sort occulte.”

Il avait raison sur plusieurs points, principalement sur l'efficacité de négocier avec un fléau pleinement formé, ou plutôt le manque d'efficacité. Mais s’il pensait pouvoir trouver le fléau rapidement grâce à son arme, et bien, à moins qu’il ait un sort occulte lui permettant de détecter des puissances occultes, bonne chance. Peut-être était-ce là la raison qu’il usait d’un pendule ? Comme un diseur de bonne aventure ? L’objet dégageait bien une puissance occulte, bien qu’elle n’était pas très puissante.

Ibara ne se laissait pas marcher dessus par un jeune inconscient, elle se plaçait bien vite devant lui, insistant qu’il reste derrière elle, insistant même doublement en invoquant son dragon à ses côtés. Pas son gardien, qui serait un peu trop grand pour voir correctement autour d’eux, même s’il pouvait se battre librement dans cette grande cathédrale, mais un fragment plus petit : sa nourrice. Un dragon avec moins de pétales que son gardien, mais plus coloré avec des ronces se dressant comme des tentacules autour de lui, puis après un peu de temps, autour du trio.

“Que te traiter d’enfant soit utile ou non, tu en restes un. Tu peux attaquer à distance avec ce pendule, pas vrai ? Alors tu restes proche de moi. Je ne pourrais pas te protéger si tu quittes mes alentours.”

Avec cela bien clair, elle s’avançait vers l’altar où les cris s'intensifient à chacun de leurs pas, jusqu’à ce qu’il soit évident que ce qui pleurait, criait et surtout cassait les oreilles des exorcistes se trouvait derrière. D’un coup de ronces, la Nourrice dégageait l’altar et derrière se trouvait une femme en tenue de mariée, recroquevillée et faisant dos aux deux exorcistes.

Ce n’était pas une humaine bien sûr, c’était le fléau qu’ils recherchaient, qui apparaissait maintenant que toutes les conditions étaient remplies. Elle était anormalement grande, sanglante, et toujours sanglotante, ne semblant pas dérangée le moins du monde par l’action de la sorcière.

En apparence, du moins. Ce fléau était très doué pour jouer la comédie, cette saloperie attendait juste un pas de plus, une imprudence de l’un des deux pour attaquer avec ses griffes acérées. Ibara ne se retenait de l’attaquer que par confusion. Elle ne comprenait pas le comportement de ce fléau, et si cela avait un rapport avec sa “création” ? En-tout-cas, son instinct lui hurlait de faire attention, et elle était plutôt d’accord avec ses instincts.

“Pas un territoire, un territoire primitif. C’est quelque chose de bien différent. Comme tu le dis, ce n'est pas bien différent d’une barrière, mais contrairement à une barrière, elle est liée à un sort occulte.” Lui rétorqua la jeune fille.
Il était vrai qu'il n'était impossible qu'il s'agisse d'un territoire mais du point de vue de la jeune fille, il serait primitif, Momiji lui pensait plutôt a un territoire incomplet, sinon pourquoi le fléau aurait révéler sa présence. Il aurait été bien plus efficace d'utiliser l'effet imparable d'un territoire même primitif, du moins c'est que Momiji pensait, d’âpres lui quelque chose ne collait pas...

C'est alors que cette jeune fille lui passa devant, semblant vouloir le protéger. C'est alors qu'une créature apparu, une espèce de croisement en un lézard qu'un individu aurait gavé d'hormone de croissance est une plante verte...

"Le fléau !?" se dit il en écarquillant quelque peu les yeux, mais il retrouva son calme rapidement, si cette créature était leur ennemi pourquoi leur tournait-il le dos ?
Ou bien les fléaux se disputaient des proies, ou bien l'un d'eux n’était pas un ennemi...
Momiji refranchissait, c'est la voix de la jeune fille qui le sortit de sa réflexion...
“Que te traiter d’enfant soit utile ou non, tu en restes un. Tu peux attaquer à distance avec ce pendule, pas vrai ? Alors tu restes proche de moi. Je ne pourrais pas te protéger si tu quittes mes alentours.” Alors qu'elle avançait vers l'altar, la créature se débarrassa de celle-ci avec des ronces. Comme au ordre de la jeune fille, pas de doute possible, la créature lui obéissait...

Suite à la disparition de l'altar, le fléau se révélât : des griffe acéré, une silhouette humanoïde, habillé un tenue de marié en lambeau, recroquevillé...
La jeune fille ne l'attaquait pas, avait elle peur ? Se méfiait-elle d'un piège ?
C'est le fléau qui prit l'initiative du mouvement en se levant nonchalamment laissant ses bras ballant... C'est en un éclair que le fléau, à la surprise générale, s'élançât sur les deux humains, passant la créature avec une étonnante rapidité et profitant de l'effet de surprise. Alors que la marié était a bonne distance prête à les tuer d'un coup de griffe...

CARAPACE DE TORTUE !!! Hurlat'il dans un réflexe guider par l'instinct de survie, le fil de son pendule l'es enferma, lui et la jeune fille, juste a temps dans une spiral tournant à grande vitesse, alors que le fléau semblait comme repousser par le fils...
Rapide... dit il avec le sentiment d'avoir frôlé la mort, tandis qu'une goute de sueur froide coulait sur sa nuque, sur ce coup, c’était ses réflexes est son instinct que l'avait sauvé...

Ibara tournait légèrement la tête vers son protégé du jour, il était agité, paniqué, plus qu’elle ne l’était en voyant qu’elle allait devoir le protéger, et étrangement, cela la calmait. Il y avait un sens de normalité à ce qu’un garçon de son âge ait peur face à la mort, l'inverse l’aurait étonné. La défense qu’il avait dressée, bien que hâtive, aurait arrêté la charge du fléau, c’est sûr, mais il n’en avait pas besoin de temps que la sorcière était à ses côtés. Peu avant l’impact contre la carapace de tortue, le fléau volait à la salle, s’écrasant contre un mur et poussant un rugissement guttural. à son rugissement répondait la nourrice, le dragon aux fleurs multicolores était bien trop enthousiaste, son cri était si puissant qu’ibara du couvrir les oreilles du jeune garçon se prenant pour un jeune homme. L’absence de contrôle qu’elle avait sur cette invocation était un véritable problème, mais elle devait régler la situation le plus rapidement possible, et ce dragon était parfait pour ça.

“Moins que moi, si c’est son mieux, elle n’est pas bien forte.”

Si elle avait perdu le concours de vivacité avec son dragon, il était indéniable que le contre n’avait en vérité pas laissé grand-chose pour prouver son existence. Pour faire simple, cette saloperie avait encaissé et n'était pas bien différente après-coup. Toujours ce corps élancé, cette robe à peine blanche déchirée au thorax par sa cage thoracique béante et disproportionnée. Où frapper cette chose, à la tête ? Ou dans son torse ? Attaquer à l’aveugle ne lui plaisait pas beaucoup, mais en voyant cette fiancée des enfers préparer sa seconde charge, mieux valait limiter le temps de réflexion au minimum.

“Petit, arrête ton jouet, j’ai besoin de bien l’observer.”

Deux ronces se plantaient dans le sol, et en ressortaient bien plus grosses, prêtes à affronter la créature aux airs humains qui fonçait les deux exorcistes à toute allure. Est-ce que c’était là un jeu de lumières, ou cette saloperie se déplaçait plus vite ? Peut-être pas, elle se fait dégager par l’appendice végétal de son dragon comme si elle n’était qu’une simple mouche. Elle ne semblait pas user de sorts à distance, ses capacités au corps-à-corps étaient moyennes, même lacunaires pour un rang deux n’utilisant que de la force brute. Ibara, étant une invocatrice, savait ce que ce manque de peps voulait dire.

“La salope a un sort inné, mais ne l’utilise pas… Ça ne me dit rien de bon.”

Bon, si elle ne voulait pas y aller à fond, c’était son problème, elle allait périr à sa prochaine charge. Cette fois, elle posait ses mains sur le sol pour prendre un peu plus d’élan, et chargeait dans une plainte viscérale. Pour l'accueillir, l’une des deux ronces cinglait l’air sur son passage, prête à l’écraser sur le sol plutôt qu’à la repousser comme précédemment. Un plan simple et efficace, s’il n’y avait pas un tout petit problème : Elle a esquivé son attaque sans peine en frappant le sol pour se dévier de sa trajectoire. De même pour la seconde, en revenant sur sa trajectoire initiale, c’était surprenant, mais pas inquiétant.

“Imbécile.”

Empalée, tout simplement. Elle s’est faite empalée par une ronce sortant du sol, l’erreur de cette créature était de croire que son dragon n’avait que deux ronces à disposition, pas qu’elle pense un seul instant qu’elle ait suffisamment de neurones pour penser si loin. En là voyant s’agiter comme une déchaînée sur la ronce qui transperçait son ventre, elle ferait presque pitié. Si Ibara avait de la pitié pour ces horribles créatures, bien sûr.

“Arrête de jouer, nourrisse, et fini là.”

Ibara se relâchait un moment, tapotant la tête du jeune exorciste. Qu’il soit là était assez chiant, mais bon, même avec un bambin dans les pattes, elle pouvait se débarrasser d'une simple classe 3 sans sort !.. Attendez une minute, sans sort ? Classe 3 ? Oh, oh, elle a commis une petite erreur.

“Débarrasses toi de ta ronce !”

Ses invocations ne demandaient jamais pourquoi l'invocatrice donnait tel ou tel ordre, ils agissaient simplement selon ces derniers, même si parfois, pour nourrice et plus souvent pour gardien, ils désobéissant pour le bien de leur invocatrice, mais cela restait ses ordres, simplement subconscients. Elle se débarrassait donc de la ronce la reliant à la mariée, une décision vitale, parce que peu après, la ronce pourrit. La responsable, cette mariée et sa cage thoracique s’étant plantée dans l’appendice.

“Alors voilà le fameux sort… Cela se complique.”

"Moins que moi, si c’est son mieux, elle n’est pas bien forte.”

Les mots de la jeune fille permis à Momiji de se reprendre, elle avait raison...
Bien que le fléaux l'ai prit de court, pour un classe 2, c’était au mieux un échauffement. Momiji s'en était rendit compte et se reprit, retrouvant son calme.
C'est alors que la jeune fille lui demanda d’arrêter son pendule, voulant observer le fléau, toute information était bonne a prendre aussi, il arrêta la carapace de tortue, son pendule revenant flotter a proximité de son propriétaire, prêt a intervenir au besoin...

Alors que la lutte du lézard et du fléau s'intensifiait, le fléau semblât décider de passer au chose sérieuse, fessant littéralement pourrir l'une des rose du lézard.

“Alors voilà le fameux sort… Cela se complique.”
Dit la jeune fille.

Un sort de pourriture ? ou peut être du poison... dit Momiji, d'un air pensif...
Il réfléchissait, au meilleur moyen d'attaquer le fléau : les attaque du lézard lui fessait visiblement de l'effet mais le sort de la marié fléau lui poserait sans doute problème, et l'inverse son pendule lui ne serait pas affecter par un sort de se type mais il aurait autant d'effet qu'une piqure de moustique... au mieux.

"Mademoiselle, se lézard, c'est votre familier, pas vrai ?" commençât il... "je ne suis pas sur que se plan marche mais c'est probablement la meilleur options" murmura t'il...
Si il pouvait lancer une attaque coordonnées, le fléau serait mit hors jeu, ou a défaut ne serait plus en état de les inquiété.
Momiji attendait que la jeune fille daigne lui répondre...

Ibara répondait du tac-o-tac, ne prenant que quelques secondes pour réfléchir au sort de la mariée avant d’en déduire sa nature. “Poison. De la pourriture aurait vu l’apparition de fungus et de tâches blanches, pas le flétrissement de la ronce.” Ses connaissances en jardinage lui étaient utiles pour ce cas précis, mais la différence ne changeait pas beaucoup de choses pour la suite. Qu’elle puisse se débarrasser aussi rapidement des ronces de sa nourrice voulait dire que son sort était particulièrement mortel, et que si un autre de ses dragons allait au contact avec elle, il finirait dans le même état.

“Ne te laisse surtout pas toucher par ça, si ça a désintégré ma ronce, ce que ça nous fera ne sera pas joli à voir.” Elle avait beau le prévenir, en soit elle aussi était incapable de faire grand-chose face à un tel sort, c’était particulièrement efficace sur des invocations comme les siennes, elle allait donc devoir redoubler de vigilance. La vitesse et le temps de réaction allant au crescendo de cette mariée de l’enfer devenaient de facto un problème plus grand. Si elle s'adapte trop vite aux ronces de la nourrice, elle pourrait érafler l’invocatrice ou le manieur de fil de ces côtes venimeuses, et ce serait catastrophique.

Son jeune protégé lui demandait si son invocation était un familier, vu sa réaction à son apparition, il pensait peut-être que c’était un fléau ? “Non, c’est mon sort inné. Ce n’est pas un…” Elle se coupait dans sa réponse, regardant vers son dragon, et se figeant d’effroi. Ce dernier tournait la tête vers elle, couvert de sang, ce qui ne devait pas être possible puisqu’il n’avait pas mordu le fléau. Puis tout faisait un peu plus sens lorsqu’elle vit quelque chose sortir de sa bouche, un objet brillant et métallique : un couteau de cuisine. Puis avec, un bras et une main le tenant fermement, puis un autre bras recouvert de ronces qui forçait le dragon à ouvrir en grand. Et enfin, un visage. À ce stade, Ibara tremblait, elle reconnaissait ce visage, comment pourrait-elle l’oublier, mais c’est justement parce qu’elle le reconnaissait qu’elle savait que rien de tout cela n'était réel, et qu’elle se giflait pour reprendre ses esprits. Son dragon était là, propre, et sans rien dans la gueule.

“Un hallucinogène ? Alors que j’ai tout de suite séparé les ronces… Peut-être que j’utilise ma nourrice depuis trop longtemps, et que ça réveille des souvenirs…” Pensait-elle à voix basse. Elle ne pouvait pas perdre de temps à ressasser de vieilles histoires, cette abomination était déjà prête à attaquer de nouveau, tenue à distance seulement par la menace que représentait son dragon.

“Si t’as un plan, vas-y, j’ai juste besoin de quelques secondes.”

Pas le choix, elle allait devoir utiliser son sort étendu pour se débarrasser le plus vite possible du poison de cette folle. Ce n’était pas instantané malheureusement, et son dragon n’allait pas pouvoir la protéger le temps qu’elle l’utilise.

Alors que la jeune fille lui répondit que le fléau utilisait du poison en appuyant sa théorie grâce à la science. Momiji observait la façon, d'on le dragon affrontait le fléau, la jeune fille lui intimait l'ordre de ne pas ce laisser toucher. Se qui se passerait si l'un ou l'autre venait à subir le poison de la marié de cauchemar...

Alors que la jeune fille lui expliquait que le lézard, qui se battait contre le fléau, était son sort, elle se coupait comme prise de panique, l'espace d'un instant avant de reprendre en se giflant le visage, et dire à Momiji qu'elle avait besoin de quelque seconde.

"Un plan, n’exagérons pas... mais j'ai peut être un moyen de neutraliser le poison. le poison n'as pas d'effet sur les objet. Mon fil ne devrait donc pas être affecté... enfin logiquement, si je recouvre vos plante avec, logiquement sa devrait les protéger. Seulement je doute pouvoir recouvrir totalement votre créature... mais avec une bonne coordination et le bon timing, il devrait être possible de lui porter un coup mortel..." commençât il a s'expliquer mais dans un coin de son esprit un autre plan commençait à germer, mais pour réussir, il avait besoin de s'approcher suffisamment du fléau pour le mettre à sa porté sans se faire repérer.
Dans un cas comme dans l'autre, tout allais reposer sur la coopération de la jeune fille.

La sorcière attrapait par le col arrière son petit partenaire de mission pour le dégager de la trajectoire d’une charge de cette fichue mariée. Le problème de cette situation, c’était que ni lui ni elle n’avait vraiment le temps d’élaborer une stratégie, puisque cet animal ne cessait pas de vouloir les embrocher sur ses côtes. Si ce n’était pas pour ce poison, elle aurait réglé la situation en deux temps trois mouvements, mais ça, les rapports ne vont pas vous le dire hein. Tch.

“Tu peux recouvrir combien de ronces, une, deux ? Plus ? Fait le vite, je vais gagner du temps alors.”

Plutôt, elle allait envoyer au casse-pipe un autre de ses dragons pendant que le petit exorciste préparait ses ronces. À la prochaine charge de cette funeste fiancée, ce n’était pas une ronce qu’elle rencontrait, mais un autre dragon. Plus gros, rouge et donc l’aile recouverte de pétale vient lui éclater dans la gueule, l’envoyant dans un mur. Mais si cela suffisait à la tuer, elle serait morte depuis un moment, surtout qu’il y avait un tout petit problème, l’aile du Gardien qu’elle avait utilisé pour l’attaquer se désintégrer déjà. La progression était moins rapide, est-ce que c’était une histoire d’intensité variant selon la force occulte contenu dans l’empoisonné ? Qu’importe, les côtes flexibles de ce satané fléau n’avaient qu’éraflait l’aile à l’impact, et cela a été suffisant pour réduire la force du coup.

“Je ne vais pas tenir longtemps, petit gars, ça avance ?”

Elle ne sentait qu’une ronce recouverte de fil, et il s’affairait à la seconde, si elle pouvait en avoir deux protégés, ça lui permettrait d’en finir une bonne fois pour toutes avec ce fléau. En parlant de ce monstre, la revoilà encore une fois. Son arsenal de coups était vraiment limité, mais elle avait un sort bien trop efficace sur une invocatrice comme elle, c’était une rencontre bien malchanceuse. Sans ce petit exorciste, mmh, non, elle aurait quand même gagné, mais en sacrifiant tous ses dragons.

Mais revenons au moment présent, le gardien attrapait la fiancée par la nuque dans sa puissante mâchoire, et cette dernière l'attrapa dans ses côtes empoisonnées. C’était maintenant à qui serait le plus rapide à mordre suffisamment fort pour décapiter son adversaire ou à le désintégrer par son poison. Si la confrontation avait été entre le serviteur et elle, probablement que cela serait du 50/50, mais le gardien n’est pas assez résistant pour ça. Mais il permit de tenir une bonne minute, le temps qu’il fallait aux deux exorcistes pour finir leurs préparations.

“Pas trop tôt.”

Son gardien disparaissait dans les airs, laissant le fléau penser un instant qu’elle avait gagné, mais non, parce que l’instant d’après, deux ronces recouvertes du fil de l’exorciste juvénile vinrent transpercer son cœur et son cou. Elle ne comprenait pas, pourquoi cela ne se désagrège pas ? Son questionnement fut de courte durée, puisqu’elle s’évaporait peu après. Finalement vaincue.

“Tsk, sans ce fil, j’aurais dû utiliser mon sort étendu pour battre cette saloperie. Si le poison persiste après la mort, je n’aurai pas pu utiliser mon sort pour des jours à cause de ça. Décidément, il y a des fléaux particulièrement retors dans ce monde.” Pensait-elle avant de claquer dans ses mains et de faire disparaître son shikigami.

“Hey, petit. Je te conseille d’arrêter de prendre des missions tout seul. Tu n’as pas le niveau.”

Elle se tournait vers le bambin qu’elle protégeait depuis le début de cet affrontement. Très honnêtement, s’il était un minimum décent avec son sort inné, elle n’aurait pas eu à faire tout le boulot, mais non, il était une quiche. Si ce fléau était un contre naturel à la rose éternelle (son sort inné, je le rappelle), la manipulation de fil, comme l’avait démontré cette dernière attaque, aurait dû pouvoir la tuer sans soucis.

“Si tu continues, tu vas te faire tuer, tu es tout sauf prêt. Je ne sais pas ce qu’ils t’apprennent à l’école, mais clairement, tu ne suis pas les cours.”

Sur ces belles paroles, elle frappait du pied la porte d’entrée, maintenant que le fléau était mort, le domaine primitif n’était plus, et ils pouvaient sortir sans soucis. Dans son rapport, elle précisera que ce fléau avait des conditions d’apparition spécifiques, et qu’il faudra à l’avenir faire attention à ces détails. Elle tournait une dernière fois le regard vers le jeune homme, et-ce qu’elle devait le ramener avec elle ? Bah, elle allait lui proposer, mais s’il ne voulait pas, le ramener de force ne servira à rien;

“Si un jour, tu veux mettre ton don à bon escient, vient me trouver. Un talent comme le tien est perdu à vouloir jouer les toutous du monde occulte, encore plus à ton jeune âge. Je suis facile à trouver, en espérant que tu y réfléchisses.”

Et sur ces mots, elle s’en alla. Elle n’avait plus rien à faire ici, et elle devait maintenant se reposer pour récupérer l’énergie de son gardien. Un jour de congé s’imposait probablement, ce n’est pas le genre de dégâts dont il se remettra en une poignée d’heures. Ou elle pourrait juste utiliser ses deux autres dragons, mais ne pas être au summum de ses capacités la rendait nerveuse.