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Hanabi Sato
Indépendant
Hanabi Sato
Messages : 19
Puissance Occulte : 1998
Date d'inscription : 26/03/2024

Compétences
Hors-Exorcisme: Archery - 950
Sort inné: Matsuri - 1000
Sorts Occultes: 0
Hanabi Sato
Mar 26 Mar 2024 - 18:25
image_du_haut
Sato Hanabi
Feat Yoimiya de Genshin Impact
image_identite
Nom : Sato
Prénom : Hanabi
Surnom : Nana, Bibi
Age :21 ans
Genre : Féminin
Nature : Humain
Groupe : Indépendant
Objectif(s) : "Carpe Diem", vivre une vie sans regret sans remord, à fond les ballons et kaboum.
Matsuri ─ Hanabi infuse son sort dans ses projectiles afin qu'ils explosent au contact dans un beau feu d'artifice.
Description Physique
Vous ne pouvez pas la rater, elle illumine partout où elle va, elle dégage du soleil, de l’amour, de la chaleur, elle est pleine de vie et pleine d’énergie. Des belles dents bien blanches et bien alignées, qui à la base se chevauchaient un peu mais qu’elle a fait soigner dès que possible, composent ce grand et magnifique sourire qu’elle affiche une grande majorité du temps. Les joues sont pleines et rebondies, creusées de petites fossettes qui accentuent un air adolescent malgré ses 21 ans. On dit que les personnes qui sourient beaucoup vieillissent moins vite, ou du moins que les effets de l’âge se voit moins sur eux… Hanabi en est un parfait exemple.

Ses yeux où coulent l’or du soleil attrapent tout ce qui est curieux, intéressant, chaque détail est un prétexte pour s’émerveiller d’à quel point la vie est belle et pleine de surprises. Son regard court sur vous un amour universel, ceux des gens qui aiment exister, et il n’est habité d’aucun nuage. Deux orbes remplies d’étoiles et de lumière qui éclatent en feu d’artifice lorsqu’elle rit, à plein poumon. Si son visage n’a rien de particulier, et qu’elle ne fait pas partie des élues de la beauté, Hanabi a pour elle le charisme et la chaleur qu’elle dégage en continue. Une aura entrainante, attirante, et dans son sillage de bonne humeur, elle vous invite d’un geste de la main à la suivre.

Les cheveux sont blonds comme le blé, ils sont forts et épais, et généralement maîtrisés à la va-vite dans une coupe remontée. Si elle apprécie porter des accessoires, elle pare sa tignasse de quelques décorations qui n’auraient, à la base, rien à faire dans des cheveux. Rubans, nœuds, barrettes, boules de noël, origami… tout y passe, tant que ça lui plait. Elle matche son maquillage, léger et coloré de teints chauds, pour rehausser sa peau un peu pâle. Si elle ne possède pas les cheveux et yeux noirs des japonais, elle en a hérité de la peau, sensible au soleil mais peu importe après tout : une bonne couche de crème solaire et la voilà partie pour une après-midi à gambader en pleine ville ou sous un soleil de plomb, sur une plage à l’océan ou en montagne, parfois en rase campagne.

A fille pleine d’énergie, le corps suit et s’oblige : elle est athlétique, bien que légère, c’est tout de même une grande mangeuse. Il faut bien compenser sa perte en calorie, et Hanabi ne dit jamais non à nourrir ce corps fort qui lui permet de vivre comme elle l’entend, un corps qu’elle adore et dont elle prend soin. Les muscles ne sont pas saillants, elle n’est pas une combattante qui utilise ses poings mais elle possède pourtant des bras et des épaules puissantes. La faute au maniement de son arc. Hanabi ne s’entraîne pas de trop, si elle a une silhouette sportive, c’est uniquement par son mode de vie. Gambader, escalader, courir, jouer, sauter… Tout est bon pour s’amuser, et le corps suit alors, elle y va à fond.

La jeune femme est de taille moyenne pour une japonaise, ni trop petite ni trop grande du haut de son mètre soixante-quatre. Elle passerait partout si elle ne portait pas des vêtements extravagants, mixte parfait de l’héritage Sato de son éducation, et de modernité. Elle s’amuse beaucoup à entrecroiser les âges, à essayer de nouvelles choses. Le principal c’est qu’elle se plaise et qu’elle soit à l’aise dans ce qu’elle porte. Kimono et grand nœud de corde côtoie des pièces plus modernes pour une apparence à la fois sortie d’un anime mais tout à fait pratique pour la vie de tous les jours. Et si Hanabi adore faire du shopping, il lui arrive aussi beaucoup de créer ses propres vêtements. Après, tout y passe, des chaussures traditionnelles aux baskets à la mode, au kimono de soie jusqu’au top en mèche ou en dentelle. La majorité du temps, on pourrait qualifier son style vestimentaire d’un peu bobo et décalé, à la fois pourtant sophistiqué mais confortable, et surtout empreint de couleurs chaudes et pétillantes.

Hanabi n’est pas la plus fine des japonaises, et si elle est musclée et athlétique, elle conserve une légère couche de graisse qui couvre quelque peu ses abdominaux quand bien même l’on peut voir les limites de son grand droit avec ses obliques. Si elle mange bien, son poids reste pourtant d’une stabilité remarquable comme son train de vie l’est tout autant malgré qu’elle ait toujours quelque chose à faire : comptez soulever un bon cinquante-huit kilogrammes si vous vous attelez à la tâche de la mettre en sac à patate sur vos épaules.

La vive et étincelante Sato garde quelques cicatrices de son éducation au monastère, quelques coups de bâtons de trop ayant saigné sa peau, et un accident complètement stupide qui lui vaut une belle marque au genou droit. Pour le reste, elle a décidé d’agrémenter son corps de quelques tatouages purement ‘esthétiques et sans aucune signification particulière. Ils sont là uniquement de décorum à ce corps qu’elle aime tant et dont elle est reconnaissante. Il n'y en a qu'elle porte plus dans son coeur que les autres : le sceau de son clan qu'elle garde près du cœur, le lotus blanc sur la roue du dharma et ses huit branches.
Description Mentale
« Et dans toutes nos vies d’avant et d’après, pourquoi attendre pour être heureux ? Regarde comme le monde est si beau ! »

Elle s’émerveille de tout, elle s’émerveille d’un rien, elle s’émerveille de toutes les textures du monde et de toutes ses couleurs. De ses yeux où jaillit le stellaire un ciel d’été, brûlant et chaleureux, de ses grands yeux et de ses 21 ans, elle regarde encore le monde comme une enfant. Elle en a gardé la candeur et l’innocence dans sa façon d’aborder les choses et de les vivre. Empreinte profondément de la philosophie des Sato, elle est allée chercher au plus loin de leurs racines pour construire la sienne et la faire éclater sous le jour. Hanabi aime la vie, Hanabi aime le monde, Hanabi aime exister. Elle est mille fois reconnaissante d’être en vie, mille fois reconnaissante de ressentir, mille fois reconnaissante d’expérimenter tout ce que son existence actuelle a à lui offrir. Pointer du doigt le vol délicat d’un papillon, où les pissenlits s’envolant dans le vent du printemps, admirer le chant d’un cygne mourant, s’amuser à explorer les villes débordantes de nouvelles personnes à rencontrer… Le monde a tant de choses à offrir, il suffit d’ouvrir les yeux et de les accueillir les bras ouverts.

« L’orage peut être violent, il finira par passer. Tout finit par passer, alors il faut profiter de l’odeur de la pluie, tu ne crois pas ? »

Souffrance, tristesse et peur sont des émotions qu’elle accepte et qu’elle comprend. Elles sont nécessaires à une vie et font partie du panel de ce qu’un être vivant et sentient va traverser durant son existence et durant chaque expérience. Si pour les Sato, il s’agit surtout de les subir pour s’en défaire, Hanabi les accueille entièrement et les laisse la franchir. Elle versera des larmes, elle passera sa colère, elle criera de crainte, elle s’embrasera d’une peur qu’elle utilisera comme moteur. Le temps passera, et tout passera avec lui. Chaque émotion mérite que l’on s’y attarde, et chaque émotion est simplement un signal de l’esprit au corps et du corps à l’esprit. Les choses font mal pour une raison, et les choses qui rendent heureux sont alors vécues avec encore plus d’intensité à travers ses yeux dorés. Hanabi a une compréhension des gens immense, une très grande empathie et une compassion qui ne connait pas de limite. Tempérance dans ses sentiments, tant elle est tolérante des autres et qu’elle pardonne rapidement. Elle ne vous tiendra rigueur de rien, elle a depuis longtemps accepté qu’elle n’a aucun contrôle sur les autres et qu’il vaut mieux suivre le courant plutôt que risquer la noyade à tenter de s’y échapper. Hanabi suit le flot de sa vie, et profite du voyage pour capturer toutes les merveilles qui se présentent à elle. Rien n’est grave, finalement. Tout finira par s’arranger.

« Si tu aimes la vie dans son entièreté, la revivre à l’infini devient ta plus grande bénédiction. La plénitude c’est ici, maintenant… Eternellement. »

Si elle croit en la réincarnation et au cycle éternel de sa vie, elle a compris que ce qui compte c’est uniquement l’instant présent. Dans le grand paradoxe de la philosophie bouddhiste, la meilleure façon de comprendre qu’on a qu’une seule vie c’est de penser qu’elle se répète à l’infini de façon identique. Alors seulement, on revient au présent. Pour que chaque instant vécu soit le meilleur, pour que chaque moment compte, que chaque expérience soit plus belle que celle d’avant et que la suivante. Hanabi embrasse l’instant présent sans aucune crainte. Elle n’aura aucun regret, aucun remord. Si cette vie doit se répéter à l’infini, dans ce cycle éternel de vie et de mort, elle sera douce et gravée dans la joie de n’avoir gâché aucun instant.

« Je vais te dire un secret à propos du bonheur, petit frère… lorsque tu le divises, il se multiplie. »

Les gens qui l’ont rencontrée la qualifie tous d’un soleil qui aurait pris forme humaine. Elle a fait de son corps et de son esprit un temple de la paix et de la compassion. Si par un de ses sourires offerts, par un compliment léger, par un tout petit effort, elle peut illuminer la journée d’autrui, pourquoi s’en priverait-elle ? Hanabi aime voir les gens heureux autour d’elle. Hanabi aime les gens. Hanabi aime.

« Le moment présent, il t’appartient. »

Si Hanabi est une Sato, elle s’est largement éloignée de la philosophie actuelle du clan. Son naturel joviale et généreux, ses différentes expériences de vie, lui ont forgé une personnalité solaire et ardente. Elle est un électron libre au sein de sa famille, elle est un électron libre dans le monde exorciste, elle est un électron libre partout où elle va. Si elle porte les Sato dans son cœur, parce qu’elle pardonne toujours, Hanabi n’en fait qu’à sa tête lorsqu’il s’agit de sa vie. Du haut de ses 21 ans, elle embrasse son existence et croque cette vie –parmi toutes celles qu’elle a déjà vécu et celles qui viendront- à pleines dents.
Histoire
Deux parents inconnus au bataillon. Est-ce que c’est vraiment nécessaire de savoir d’où l’on vient ? Est-ce vraiment nécessaire de comprendre ses origines pour définir son identité ? Hanabi ne pense pas. Hanabi n’a jamais recherché ses parents. Elle sait juste qu’un jour, Oroku est revenu avec un bébé dans les bras, d’une de ses missions, et que ce bébé avec sa tignasse blonde c’était elle.

Hanabi a passé toute son enfance et toute son adolescence à traîner dans les monastères Sato. En fait, elle a passé toutes ses années à suivre Oroku partout où il allait, puisqu’il l’emmenait systématiquement avec lui. Si l’homme est mystérieux, pas très bavard et sombre, elle était son rayon de soleil de chaque jour, et elle l’est toujours. Entre eux, pas de chichi, Hanabi le considère comme son père et Oroku l’aime comme son propre enfant, quand bien même il est toujours maladroit dans sa façon bourrue de montrer son affection. Mais c’est un très gros résumé de sa vie, alors…

Alors moi je vais vous raconter.

Il m’aurait trouvée sous des décombres, miraculée. J’aurais échappé à un fléau sanguinaire, et dans sa bataille contre celui-ci, Oroku n’a pas pu sauver mes parents, dégats collatéraux. Je ne sais rien d’eux, mais je n’ai jamais cherché à en apprendre plus. Tout ce que je sais, c’est qu’il m’a prise avec lui. Etait-ce par culpabilité ? Je ne crois pas. Après tout, c’est ainsi : les accidents existent et Oroku s’était vaillamment battu. Si mes parents biologiques sont morts cette nuit-là, alors c’était juste ainsi qu’il devait en être. Moi je pense plutôt qu’il a adoré mes yeux, et mes gazouillements. Il m’a dit que la première chose que je lui ai offert c’est un sourire.
Lui, il m’a offert son coeur, du haut de ses vingt-et-un ans, et pour lui ce fut une évidence : j’étais à lui, j’étais sienne, j’étais son enfant. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas, et qu’il ne faut pas chercher à comprendre. Je crois que notre lien fait assurément partie de ces choses-là. Qu’il s’agisse du hasard, de son passé dans cette vie et d’une expérience vécue, ou des liens karmiques de nos existences qui s’entrecroisent, le résultat seul compte tant il est pur et beau. Peu m’importe ses raisons, et peu lui importe aujourd’hui aussi. Oroku Sato est le premier homme de ma vie, et moi je suis sa fille.

Il m’a ramenée dans son monastère, fringuant jeune disciple de Yorinobu, alors qu’il débutait à peine sa carrière à ses côtés. Ces deux grandes figures du clan apprenaient encore à s’apprivoiser, mais déjà leurs rapports étaient solides. Et moi j’ai grandi entre ces deux hommes, à la fois bercée par l’éducation Sato et par l’intimité qu’ils possédaient entre eux, dans leur profonde amitié. L’homme m’a nommé “Hanabi”, parce que d’après lui, à chaque rire je faisais éclater son cœur dans un feu d’artifice.

Les premières années furent douces. Dès que je sus marcher, Oroku m’emmena partout avec lui, autant qu’il le pouvait. S’il m’évitait des missions dangereuses pour un poupon comme je l’étais, il sautait sur l’occasion lorsqu’il s’agissait de choses plus légères. J’ai traversé le japon en long, en large et en travers avec lui. J’ai assisté à de nombreuses choses, j’ai dormi chez de nombreuses personnes, j’ai marché longtemps sur mes petites jambes et partagé énormément de temps avec lui. Des moments de complicité entre un père et sa toute petite fille. Des moments où dans la forteresse qui protège son coeur, je trouvais ma voie et trottinait gaiement en faisant résonner d’un écho mon rire d’innocence.

Un de mes premiers souvenirs, que je conserve précieusement dans ma mémoire, c’est l’étreinte qu’il m’a offert alors que nous regardions l’océan. C’était une découverte pour moi et nous avons passé la journée à voyager en train. Oroku ne m’avait rien dit de notre destination. Il m’a laissée explorer la plage, ramasser une myriade de coquillages et de beaux cailloux (je les lui ai tous offerts), il m’a laissée tremper mes pieds, mes jambes, tomber dans le rouleau d’une vague un peu trop violente pour mon corps si jeune et si petit. J’ai bu la tasse, dans un éclat de rire. Il m’a ramassée alors, accrochant ma cheville pour me soulever tête en bas et me ramener sur la plage en sûreté. Là, assise sur le sol, il est venu s’installer derrière moi. Nous avons regardé longuement le chant de la marée qui venait lécher nos orteils. Oroku m’a emprisonnée dans ses bras. Je me souviens : à ce moment-là, je me suis sentie aimée.
Mon cœur d’enfant était comblé. Mon âme était profondément touchée, marquée à jamais par cette émotion puissante. Je cherche à la transmettre partout où je vais, maintenant. C’est si bon de se sentir aimé, après tout.

Voilà à peu près à quoi ont ressemblé les six premières années de ma vie. Six ans où j’ai parcouru les contrées nippones aux côtés d’Oroku, accusant son caractère un peu bourru mais lovée dans son immense cœur. Si j’ai su l’apprivoiser, lui a tout de suite été un idéal masculin pour moi. Je lui suis tant reconnaissante pour tout ce qu’il m’a apportée alors, et tout ce qu’il m’apporte encore. Prendre, puis rendre. Rien ne se perd, rien ne se crée. Il n’y a que le bonheur que l’on peut multiplier, et avec celui qu’il me transmet, je compte trois fois mille (vous avez la réf ? C’est vraiment cool le Marvel Universe). Très tôt aussi, il a voulu m’initier, avec toute la douceur que je lui connais -et vous seriez étonné d’à quel point il peut l’être- aux arts martiaux du clan Sato. Il m’a élevée dans la tradition de la famille, et si je n’ai pas échappé à ses réprimandes parfois violentes il a toujours fait en sorte de me préserver. De ça aussi, je lui en suis reconnaissante. Oroku m’a dit que j’avais toujours fait preuve d’une grande résilience et qu’il s’est très vite rendu à l’évidence que les coups coulaient sur moi comme le flot d’un ruisseau, sans m’atteindre plus que de mesure. Cette force, il a préféré la cultiver plutôt que la briser. Je n’ai pas intégré un monastère lorsque j’aurai dû à mes six ans. L’homme s’est montré égoïste, bien qu’il ne se l’est jamais avoué : il m’a gardée près de lui, jusqu’au bout.

Trois autres années où dans mon enfance je m’ouvrais plus encore au monde qui m’entourait. Je cherchais à comprendre, à apprendre, à appréhender les choses. Tout était émerveillement, et tout l’est encore. La vie est miraculeuse. Le corps humain recèle de mystères. L’existence de cette planète, perdue au milieu de l’univers… Nous ne sommes qu’un grain de poussière, sur un autre grain de poussière, égaré quelque part dans quelque chose de si grand qu’on en devient invisible. Les expériences de ma vie durant cette période m’ont beaucoup appris, et ont tempéré plus encore mon caractère déjà très souple. Si je gambadais toujours, pleine de vie, traversant les salons où Oroku fumait en compagnie de Yorinobu, j’étais en plein développement. Ils m’ont laissée devenir un socle sain et solide, sous leur œil attentif. Et si Oroku est un père pour moi, que dire de Yorinobu Sato ?

Dans l’entreprise de la gestion clanique et de nos traditions, il n’a jamais émis aucune critique quant à l’éducation laxiste -aux yeux de la famille- qu’Oroku me donnait. Il se contentait de rire de mes bêtises d’enfant, de mes questions sans queue ni tête. J’ai apprécié, et j’apprécie encore, nos conversations. Sagement et dans ce sourire espiègle, il répondait, m’enjoignait à aller plus loin dans mes réflexions. J’assistais à leur partie de shogi, à leurs débats, à leurs moments de silence passés entre deux hommes qui se connaissaient par cœur. Ces souvenirs aussi sont inscrits dans ma mémoire. J’étais, et je suis encore, la petite libellule qui voletait autour d’eux. L’aventurière candide et innocente. L’enfant précieux du guerrier ambitieux. Oroku me l’a dit une fois, une fois seulement mais je n’ai jamais oublié : “Hanabi, si nous étions une dynastie, tu serais princesse.” A cela, il m’a envoyé récurer ses chaussures.

C’est vers mes neuf ans que notre dynamique changea un peu. Beaucoup, du moins, mais je ne le vis pas mal. L’héritier du clan faisait son entrée dans un monastère, grand événement après tout puisqu’il avait éveillé le sort inné sacré des Sato. Noble Truth avait besoin d’être accompagné, d’être entouré. Oroku me laissa donc dans ce même monastère, peut-être à contre-coeur -sûrement- pour qu’enfin je suive la même voie que les autres disciples, et que j’ouvre celle que l’héritier emprunterait. Si Yorinobu n’a jamais commenté cette décision, ils étaient tous au courant de ce petit secret entre nous. Ils ont provoqué notre rencontre, forcé le destin, mais au fond je sais que nous nous serions trouvé un jour ou l’autre, Daisuke et moi.
J’ai tout de suite su que j’allais l’aimer du plus profond de mon être.

S’ils ont été laxistes avec moi, et parce que je me laissais vivre, ils ont été d’autant plus exigeants avec lui. J’en ai témoigné de nombreuses fois, et de nombreuses fois, j’ai couvert ses blessures de bisous magiques puis de bandages. De nombreuses fois j’ai ranimé un rire pour couper ses larmes. Très vite, en grandissant, il a cessé de pleurer. Mais je garde précieusement en mémoire la chaleur que ses éclats faisaient naître en moi.
S’il grandissait, moi aussi je n’échappais pas au temps qui passe. Inéluctablement, mon corps se fortifiait. Je me passionnais de tir à l’arc et je rapportais toujours du gibier lorsque je sortais chasser dans les alentours du monastère. Je m’entraînais durement et suivais les leçons, comme tous les autres disciples. Comme tous les autres aussi, j’ai subi le bâton et la cage aux fléaux. Si pour d’autres, c’était vivre l’enfer, moi j’haussai les épaules, docilement encaissai la réprimande, puis retourner vaquer à mon émerveillement du monde. Tout coulait sur moi, comme le flot d’un ruisseau.
Tout finit par passer. Tout passe. C’est le cycle de la vie et de la mort.

S’il y a des choses que je conserve pourtant de mes années au monastère, ce sont des amitiés solides. Elles seront préservées dans nos existences futures, je le sais. Les liens karmiques sont forts. C’est une magie puissante et inexplicable. Ils brodent un fil rouge entre chaque personne que je porte avec adoration dans mon cœur, dans mon âme. Je suis heureuse de me dire que dans ma vie future, je les retrouverai. Daisuke en fait partie, et d’autres encore. La roue du Dharma tourne d’un mouvement infini, tissant les nœuds qui nous relient.
C’est ce que je me disais lorsqu’il arrivait que l’un de nous disparaisse. J’étais triste, évidemment. Mais la pensée que ce n’était pas la fin séchait mes larmes et apaisait mon âme. Je suis lucide sur ce qu’est vraiment l’éducation à la Sato. Je sais qu’il s’agit de torture plus qu’autre chose, que si le fond de leur pensée est saine, elle en est pourtant affligeante de violence et de cruauté. Mais tout finit par passer.

J’ai beaucoup appris en compagnie des autres, j’ai transmis autant d’énergie et d’affection que j’en recevais. Oroku venait me rendre visite et une fois par an m’emmenait avec lui. Nous allions voir l’océan. Les années passèrent et je n’étais plus l’enfant gai qui courrait partout autour d’eux, alors qu’ils conversaient ou jouaient aux cartes. A présent, j’étais une jeune femme. Si j’étais toujours pleine de vie, j’avais aussi soif de renouveau. Lorsque je fus envoyée à l’école de Kyoto, j’accueillis cette nouvelle expérience les bras ouverts. Même si j’ai été passagèrement attristée de quitter mes amis du monastère, je savais que je les retrouverai un jour. Dans cette vie, ou dans une autre.

Les années d’étude furent rythmées par des missions explosives, et des sorties du coucher au lever du jour. Sur des sons endiablés, je dansais à n’en plus pouvoir tenir sur mes jambes. J’affinais ma visée, devenais plus forte et compétitive avec moi-même. Si j’exigeai toujours le meilleur de moi, je n’oubliai pas de me laisser du temps, et de prendre soin de mon corps qui se construisait alors plus fort encore, plus solide. Il suivait ce que je devenais, se pliait à ma nouvelle vie.
Dans ce plongeon dans le monde moderne, je me désintéressais petit à petit de l’occultisme, du combat des exorcistes. Ne vous méprenez pas, j’aime aider mon prochain. Seulement, il y avait tant de choses à voir et à vivre, je ne voulais pas me limiter au Japon. En tant qu’exorciste, il faut faire des choix. C’est inévitable. Je me suis choisie, moi.

J’ai découvert internet, les réseaux sociaux, le monde grouillant des non-exorcistes. Si je m’éloignais un peu du monde occulte, je me rapprochais de celui-ci. D’abord initié par une amie à la modernité d’un téléphone portable, aux ordinateurs, je me passionnais pour les relations parasociales, faisais mon trou dans ce que les ieuv appelle “la toile”. J’y partageais mes hobbies, ma philosophie, des conseils, je rencontrais des nouvelles personnes, discutais avec d’autres à l’autre bout du globe… Je construisais mon réseau, et enfin, une solide communauté qui n’attendait plus que je saute le pas de l’indépendance. La décision fut grisante à prendre mais une fois officiellement sortie du lycée de Kyoto, je décidais de ne pas continuer dans la voie de l’exorcisme. Si on m’appelait tout de même parfois lorsqu’il manquait d’effectif, je gagnais suffisamment d’argent de moi-même pour subvenir à mon train de vie.

Mon travail d’influence prenant de l’ampleur, il me permit de réaliser un rêve : un tour du monde que j’effectuai en un an. Et bien sûr, j’ai tout enregistré. J’ai vloggé ma vie, mes expériences, mes plongeons dans d’autres cultures, d’autres horizons. Je me suis essayée à de multiples choses, embrassant les traditions des pays que je traversais. Je partageai avec ma communauté tout ce que je voyais et tout m’émerveillait. Instagram, Youtube, et maintenant TikTok, sont autant de réseaux sur lesquels j'aime transmettre des ondes positives.

J’ai une vie trépidante et un emploi du temps chargé. Si je suis revenue au japon, je n’ai pas le temps de m’y ennuyer. J’enchaîne les photoshoots, les collabs avec d’autres influenceurs, je sors avec mes amis, je prends soin de moi, je travaille sur un nouveau projet… Aujourd’hui j’ai 21 ans et encore des rêves plein la tête. Si je pars parfois encore en mission, je loue mes services à présent sous conseil de Hanako, et si je suis une entrepreneuse maintenant, j’ai tout de même besoin d’être bien entourée. Heureusement pour moi, la chance me sourit dans cette vie. Le positif appelle le positif, à ce qu’il parait.

Pour vous parler plus en détails de mon projet, il s’agit tout simplement d’un pont entre le monde extérieur et le monde occulte, pour accompagner les jeunes exorcistes et les inciter à prendre du temps afin de découvrir le monde. On est surtout riche de ses expériences après tout et quel meilleur moyen de s’ouvrir au monde que de le découvrir ? Actuellement, je suis en pleine négociation pour obtenir des fonds auprès des grandes familles. Avec ça viendrait une plateforme de discussion sur le réseau protégée du monde occulte, exclusivement réservée aux manieurs d’énergie occulte. A côté de ça, j’ai toujours mes réseaux sociaux que j’anime tous les jours, entre séances de développement personnel, exploration du japon, ou encore musique et méditation. Je m’intéresse à la médecine douce en ce moment, à l’aromathérapie et tout ce qui est un euh… “bobo” je crois que c’est comme ça que certains me qualifient ! Il m’arrive aussi des faire des séances de photos en posant comme modèle, que ce soit pour des marques éthiques ou pour célébrer mon corps.

Si je suis de loin ce qu’il se trame dans le monde occulte, je n’y prend pas parti. Je n’ai pas d’énergie à allouer à ces problèmes sociétaux, et je préfère laisser des personnes plus engagées le faire pour moi. Quand bien même, je juge que je fais ma part dans mon engagement auprès de la jeunesse exorciste. L’avenir c’est eux, après tout.

Enfin… Ma vie est douce, et je me laisse porter par son courant. Si un nuage passe et me cache le soleil, il finira par partir lui aussi. Tout finit par aller mieux, après tout.

Limitless
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Sam 30 Mar 2024 - 15:43
Bienvenue !
C'est l'heure de la validation !
Re-bienvenue ! Tout premier TC du forum, c bo j'vais pleurer ! :(

Tu es désormais validée, en tant qu'indépendante !

Ton personnage commence l'aventure avec 1 950 points de puissances.

détail de la notation:

Maintenant que tu es validé, voilà la suite :

→ Réaliser ta fiche technique [ici], pour pouvoir te mettre sur la gueule avec tes petits camarades.
→ Rejoindre le discord [ici], si ce n'est pas déjà fait. On est sympas (sauf un mais je dirai pas qui)
→ Commencer à rp ! Tu peux trouver des partenaires [ici], ou dans le canal correspondant sur discord.
→ Si tu as déjà un partenaire avec qui RP, n'hésites pas à passer par le [système de mission] où le staff te donne un contexte pou RP. Une mission, une rencontre... Les joies du hasard !

De nouveau, bienvenue et amuse toi bien !
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