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Ghost Busters ; Katchushi Umino
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Hanabi Sato
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Hanabi Sato
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Hanabi Sato
Mer 22 Mai 2024 - 16:28

Hanabi affichait un large sourire aux réponses de la brunette. Elle avait très envie de répliquer à chacune d'elle, et pour le moment, elle ne se restreignait pas vraiment. Elle se savait être un vrai moulin à paroles, et toute consciente que monopoliser l'espace d'une conversation n'était pas toujours très bien vécu par les autres. Mis à part Daisuke avec qui cela fusait dans tous les sens sans que l'un ou l'autre ne semble s'épuiser de parler, Hanabi faisait attention à ne pas prendre trop de place. Aussi, si elle était enthousiaste à converser avec la maîtresse d'armes, elle ne s'épanchait pas de trop dans ses réponses. Du moins, elle essayait de le faire.

« Tu devrais, voyager c'est génial. Mais il faut sortir des zones touristiques et se plonger dans l'ultra-local. C'est là que tu découvres vraiment toutes les richesses du monde et de la civilisation humaine. » argumenta t-elle en faveur d'une de ses passions. « Ça ouvre l'esprit, et ça fait prendre beaucoup de recul sur notre société, à nous les exorcistes. Si on se bat, c'est aussi pour protéger tout ça. Et moi, en tant que Sato, ça me pousse à faire encore plus de bien autour de moi et je me dis que si ça n'a l'air que de gouttes d'eau dans l'océan, à mon échelle je fais quand même beaucoup. »

Si Hanabi connaissait les dérives de son clan, elle n'était pas pour autant honteuse de lui appartenir, au contraire. Avec sa lumière, ses mimiques et son sourire, elle savait qu'elle avait beaucoup moins subi que d'autres de ses camarades Sato, mais elle avait vu et témoigné, et ça serait mentir de dire qu'elle ne connaissait pas le bâton. Pour autant, elle ne gardait pas de souvenirs négatifs de ses années aux monastères. Elle regardait surtout tout ce que ça lui avait apporté en bien : de l'empathie, de la compassion, une famille, une force de résilience immense.

« Justement Katchushi... Les fléaux de l'été sont nés de la dépression de l'hiver précédent. C'est pour ça qu'il y a plus de travail aux beaux jours. » indiqua t-elle à l'Umino.

La brunette sembla soudain plus dérangée par ses questions, et eut même le courage de le lui dire franchement. Hanabi secoua la tête négativement en alliant un geste d'apaisement des mains.

« Ne te sens pas obligée de répondre à mes questions, si tu ne le veux pas. Je respecterai tes limites. » rassura t-elle dans un sourire.

Puis tout en finissant sa glace, elle l'écouta avec encore plus d'attention répondre au sujet de ce Toshiyuki, puis plus avant sur sa position au sein de son clan, faisant quelque peu froncer les sourcils du petit soleil. Aux derniers mots de Katchushi, Hanabi en haussa un, un peu perplexe.

« Mais qu'est-ce qui t'en empêche, réellement ? » demanda t-elle alors. « De vivre ta vie comme tu l'entends, je veux dire. » D'un ton calme, elle précisa sa pensée. « Enfin, si c'est vraiment ton choix de soutenir ce Toshiyuki, alors fonce. Mais à t'entendre parler j'ai l'impression que tu fais ça par défaut et c'est dommage. »

Hanabi pencha sa tête de côté, dardant ses yeux d'or sur le visage de sa camarade exorciste. Elle avait personnellement fait fi de ce qu'on aurait pu attendre d'elle au sein des Sato. Si Oroku lui avait fait part un jour de son désir de la voir suivre ses pas, il ne l'avait pas pour autant freinée dans ses projets et son émancipation, dès lors qu'il avait compris que Hanabi n'en ferait de toute façon qu'à sa tête. Elle avait peut-être un peu trop traîné avec le vieux Yorinobu à vrai dire... Et elle n'était pas idiote : on l'avait envoyée tard dans les monastères, et la raison principale fut uniquement qu'ils l'avaient jugée la plus à même de forger la personnalité de l'héritier dans le bon sens à leurs yeux. Mais Hanabi n'aurait pas été si souple et docile, si elle ne l'avait pas non plus désiré.
Elle comprenait pourtant la position de Katchushi, et se projetait à sa place. Elle voyait ça à travers le prisme de sa famille, et d'une toute autre culture clanique après tout. Pour autant, Hanabi, comme Daisuke, ne perdait jamais une occasion de semer quelques graines et soulever quelques questions quand cela lui semblait nécessaire. Loin d'elle l'idée de changer Katchushi ou d'interférer dans sa vie personnelle, mais quelques questions, ça n'avait jamais tué personne.

« Tu sais, chez les Sato, on voit la vie comme un cycle. Tu as eu des vies antérieures, et tu en auras d'autres après celles-ci... Et donc, la logique voudrait qu'on se dire : à quoi bon faire de celle-ci l'exceptionnelle puisque je vais avoir d'autres vies pour l'éternité ? » Voilà, elle parlait trop. « Mais paradoxalement... la meilleure façon de comprendre que tu n'as qu'une seule vie et que c'est celle-ci, celle où tu es consciente présentement que t'es en train de la vivre, c'est de suggérer qu'elle se répète à l'infini. » C'était un concept difficile à exprimer mais tellement enrichissant. « S'il n'y a pas cette question de cycle infini, tu te dis "à quoi bon, si au bout de ma vie il n'y a que le vide et que tout s'arrête pour toujours" ou "je vais attendre toute ma vie la promesse du paradis, un monde meilleur"... mais comme tu es dans ce cercle infini composé de toutes tes vies, alors tu apprécies plus encore ce qui est présent maintenant. Et tu peux ainsi apprendre à aimer toutes les facettes du monde, ses miracles comme ses aspérités. »

Hanabi lâcha un bref soupire avant de rire légèrement. Elle ne s'étendrait pas plus, c'était assez et elle le savait : beaucoup trop abstrait pour quelqu'un de néophyte à la philosophie bouddhiste. Mais ça, c'était un des trésors de l'éducation des Sato : vivre chaque jour comme le dernier, profiter de chaque instant de sa vie les bons comme les mauvais, vivre chaque sentiment, chaque émotion, les laisser voyager en nous, se nourrir des richesses des autres et du monde... et recommencer, la vie prochaine.
Umino Katchushi
Exorciste - Classe 2
Umino Katchushi
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Umino Katchushi
Ven 31 Mai 2024 - 10:47
Le rayon de soleil semblait très passionné par sa philosophie du voyage, si bien que cela en devenait contagieux. Si l’occasion se présente un jour, peut-être que Katchushi devrait demander à Toshiyuki de partir quelque temps à l’étranger avec elle et quelques amis proches. Enfin, si jamais il a une telle liberté un jour, sinon elle devra juste le forcer à y aller et à le remplacer dans ses devoirs.

Elle apprenait d’ailleurs à la maîtresse d’arme un fait intéressant, les fléaux mettaient du temps à se manifester ? Elle pensait que cela arrivait plus ou moins d’un coup d’un seul. Mais du coup oui, cela faisait du sens avec cette information que cela se passe en été, et non en hiver.

“Mh, je ne le savais pas, d’accord. Mais du coup, oui, les fléaux en conséquences doivent être infernaux à cette période de l’année.”

Par ailleurs, elle comprenait son souhait de garder le silence. Vraiment, quelle personne agréable à converser avec, même si elle voulait en savoir plus sur ce qui l’empêchait de vivre librement. C’était assez compliqué à expliquer au final à quelqu’un n’ayant aucune attache autre qu'émotionnelle à son clan. Katchushi serait l’inverse.

“Je ne serais pas vous l’expliquer plus que ça. Quelque part, rien ne m’y oblige, et monsieur Toshiyuki est en effet mon second choix… Mais je dois le faire.”

La croyance des Satos étaient plus ou moins celle du bouddhisme, mais pas celle de Katchushi. Le cycle de réincarnation ne l’intéressait pas, et elle n’y croyait pas non plus. Elle était athée, et surtout, avait une vision des choses plus pragmatiques, et moins idéalistes.

“Et bien, je ne pense pas que la mort soit la “fin”, à vrai dire. La vie ne se résume pas à ne pas mourir, on interagit avec le monde autour de nous. On le détruit, on le construit, on le lègue, chacune de nos petites actions laissent une marque sur notre entourage, et cette marque se voit dans leur vie, et leur marque se verra dans la vie de leur entourage, et ainsi de suite. Tant que nos actions continueront à influencer celles des autres, nous ne mourrons jamais vraiment. “

Elle ne pouvait pas l’expliquer avec des mots plus clairs, elle faisait face à une croyance de plusieurs centaines d’années, après tout, et à la philosophie d’un clan tout entier, mais elle n’avait pas peur d’appuyer son point de vue, peut-être parce que le feu d’artifice sur roller s’était montré si avenant tout ce temps.

“J’imagine que c’est une notion très proche de celle de l’effet papillon. Au final, aussi insignifiant, nos vies puissent-elles être, ou tortueuses, leur impact ne disparaîtra jamais vraiment, nos rêves non plus. Notre mort nous transforme simplement en idée, et l’existence des fléaux en est la preuve. Le néant comme tu le décris alors, ce serait finalement d’être tout simplement oublié.”

Elle secouait la tête, au final, tout cela n’était qu’une excuse, n’est-ce pas ? Une rationalisation de son désir le plus profond. En pensant ainsi, elle réalisait son rêve le plus impossible, car en niant la mort elle-même, elle niais le fait que son tendre maître soit mort il y a bien des années, et se complaît à penser qu’il vivait en elle, et en Toshiyuki.

Mais ça, elle allait éviter de le dire à son interlocutrice. Un vœu ne doit pas être révélé pour qu’il puisse un jour se réaliser.

“Je parle beaucoup trop, n’est-ce pas ? Désolé, mais je n’ai pas l’habitude de parler très longtemps avec une collègue.”

Il fallait dire que les Uminos dans leur grande majorité n’appréciaient ni sa relation avec le mouton noir de la famille, ni son ascension dans la seconde strate. Donc leurs conversations étaient au mieux courtes, au pire remplies de sous-entendus.
Hanabi Sato
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Hanabi Sato
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Hanabi Sato
Dim 9 Juin 2024 - 13:41

Hanabi hocha la tête avec enthousiasme au propos de la brunette sur les fléaux de l'été. Malgré son expérience au combat et ses compétences martiales indéniables, elle semblait manquer de théorie sur les fléaux et l'exorcisme en général. Un parcours atypique, sûrement et Hanabi était ravie d'avoir pu l'éclairer.
L'été, les contrats s'enchaînaient pour elle depuis qu'elle s'était lancée en tant qu'exorciste freelance. Elle se souvenait très bien qu'en études, c'était aussi une période sans repos. Ils ne pouvaient pas vraiment profiter des beaux jours et de la saison estivale, et Hanabi devait tirer une croix sur beaucoup de sorties à l'époque. Ce n'était plus le cas actuellement : elle gérait sa vie comme elle l'entendait, et personne ne l'empêcherait de profiter d'une escapade sur la côte japonaise si elle en décidait ainsi.

Elle écouta ensuite avec attention les dires de Katchushi concernant son choix, qui sonnait comme une obligation. Hanabi ne comprenait pas vraiment, elle ne s'était jamais sentie à ce point obligée par quelque chose ou par quelqu'un. Elle était redevable envers Oroku, envers Yorinobu, envers ses soeurs et envers Daisuke, mais elle ne se sentait pas prisonnière de quelque chose à leur rendre absolument. Tout se faisait plutôt naturellement : elle les couvrait d'amour pour ce qu'ils étaient, et de soutien dans leurs projets, mais jamais -jamais- elle ne se sentait obligée de le faire. Alors Hanabi se contenta d'hocher la tête encore une fois, sans plus rajouter au sujet.

Elle laissa l'Umino rebondir sur sa vision de la mort, et de l'après. Un fin sourire étira les traits de la Sato alors, et elle replaçait ses cheveux distraitement pendant que Katchushi exposait sa vision. Elle saisissait parfaitement ce qu'elle voulait dire et en soi, le cycle des vies éternelles des Sato et de le religion bouddhiste n'excluait pas l'impact d'une vie d'un seul être sur les autres. C'était même plutôt logique après tout. Mais il y avait quand même quelque chose qui allait contre la vision de Katchushi : on ne se souvenait pas de tout le monde. Les gens finissent par oublier.

C'est la vie, c'est ainsi.
Le temps passe.

Mais les dires de la brunette semblaient plus profonds encore, trahissaient peut-être d'être une excuse personnelle à un quelconque dessin qu'elle portait en elle. Hanabi plissa quelque peu les yeux, mais décida de ne pas relever, comme sa camarade avait semblé assez mal à l'aise d'évoquer ces sujets avec elle. Il était des secrets que l'on était pas forcément prêts à partager, et elle le comprenait tout à fait.

Hanabi eut un rire franc lorsque Katchushi s'excusa de trop parler.

« Toi, trop parler ? Non, ne t'en fais pas. C'est agréable de discuter avec toi. » se fendit-elle d'un large sourire.

Katchushi avait la conversation facile, mais elle était loin d'être le moulin à paroles qu'était Daisuke. Hanabi avait hâte de le revoir et de repasser des heures entières à converser avec lui sans que l'un ou l'autre ne s'arrête. Il devait avoir tant de choses à lui dire sur ses récentes missions, ou sa vie au lycée. Et Hanabi en avait aussi, d'autant plus qu'elle n'irait pas le voir les mains vides.
Pour autant, il fallait penser à rentrer pour elles. Il y avait du trajet à faire avant de rejoindre Tokyo et faire leur rapport.

« Mais on devrait continuer cette conversation sur la route. On devrait bouger si on veut être rentrées avant la fin de la journée ! »

Hanabi l'invita à rentrer ainsi. Sur le trajet, elle put discuter de choses un peu plus légères avec Katchushi, et elles se quittèrent après avoir fait leur rapport. Hanabi ne manqua pas de donner sa carte à la brunette, au cas où elle ait besoin de la contacter. Le lendemain, elle retrouva chez elle les comics, les robes et la console.
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