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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Mer 3 Juil 2024 - 16:09 Haaa… Quelle journée de merde. Avec la baisse d’adrénaline, le monde semblait tourner sous ses pieds, si bien qu’elle dut invoquer un serviteur pour se garder debout. Oui étrangement, son corps cédait plus vite que son énergie occulte, c’est ça le problème de trop concentrer ses forces dans l’énergie occulte et pas le réel. Mais au moins, ce n’était pas de la fatigue, que du pur dégoût de leur précédente situation catastrophique. Elle en regrettait d’avoir mangé avant d’avoir exécuté sa mission. “J’en cherche une nouvelle, mon adresse a fuité, et j’ai eu des exorcistes toquant à ma porte. Je ne peux plus vraiment y retourner, de toute façon, je l’ai détruite durant un combat.”Une tâche bien complexe, même pour elle. Non pas parce qu’elle n’avait pas l’argent pour, bien au contraire, Ibara avait largement de quoi payer pour une nouvelle maison, mais elle était indécise. Impossible de trouver le terrain qui lui permettrait de recréer son jardin, c’est très important, vous savez ! Vous n’allez pas peindre la Mona-Lisa sur du pq, c’était pareil avec ses plantes, il fallait le parfait endroit, sinon, elle ne s’y sentirait pas comme chez elle. “Hôtel, principalement. Pas ce qu’il y a de plus idéal, mais on fait avec.”La prochaine étape, c’est de se bourrer la gueule. Histoire de se recharger un peu en courage liquide. Si elle devait boire toute seule, elle l’aurait fait dans sa chambre d’hôtel, mais puisque Hanzo se proposait, elle ne disait pas non de finir cette mission, aussi traumatisante, soit-elle, au bar avec un collègue. Ibara tenait bien l’alcool, même si elle ne savait pas à quel point, ne s’était jamais vraiment mit de cuite avec quelqu’un pouvant lui dire combien de verre elle avait descendu avant de black out. “Volontiers. Il n’y a pas assez d’alcools dans ma chambre pour me faire oublier cette journée.”Elle secouait sa tête. Elle devait se reprendre, si les non-exorcistes voient qu’elle se reposait sur son shikigami, ils pourraient causer un sacré grabuge. Elle se repositionnait donc, dos droit, yeux stables malgré leur teinte dénués de lumière. Elle était presque plus grande que son collègue masqué, si ce n’était qu’il avait sur elle un ou deux centimètres. Maintenant, qu’elle y pense, lorsqu’il était enfant, il n’avait pas de masque sur lui, c’est une habitude récente ? Il n’avait pas l’air d’en avoir besoin, c’était peut-être juste esthétique. En-tout-cas, il s’avançait d’un pas décidé, il devait déjà avoir trouvé un bar à son goût. Mais son shikigami était toujours là. Est-ce qu'Ibara s'est trompé ? Ce n’est pas un sort étendu ? Non, cela devait-être ça, mais le maintenir comme ça sans raison, il devait y avoir des conditions spécifiques et des restrictions dessus. Surtout si, comme elle l’assumait, son contrôle sur son sort inné n’était pas aussi complet que le sien. Est-ce que, comme Kumiko, son sort était plus une malédiction d’un avantage ? Fut un temps, c’était également le cas pour Ibara, donc elle ne pouvait que comprendre ce genre de personnes, même si avec le temps elle a vite appris à imposer sa volonté sur ses différents dragons. … “Pwah ! Le rafraîchissement après une mission devrait être inclus dans nos salaires !”La sorcière avait retiré les bijoux qui maintenaient sa coiffure en place pour se nettoyer brièvement, et ne les avaient pas remis en place, plutôt, elle avait préféré boire cul-sec le verre qui lui avait été servi, arborant la joie d’un soiffard n’ayant pas vu une goutte d’eau de sa vie prenant pour la première fois une gorgée de nectar. Et cela, même si ses trois mèches cachaient partiellement son visage, lui donnant vraiment l’apparence d’une sorcière, ou de sadako, mais avec les cheveux rouges et non noir. “Il ne manquerait plus que je puisse prendre une douche, et cela serait le parfait endroit pour finir une journée de travail. Avoue que ce serait pas mal.”Surtout qu’il a l’air d’être un maniaque de la propreté. Quoique, du coup, il n’apprécierait peut-être pas des douches communes. M’enfin, qu’importe, ce n’était qu’une idée en l’air. Ibara était bien plus curieuse d’autre petits détails. Pas forcément de son passé, puisqu’elle-même n’avait pas plus envie que ça d’en parler, mais comme elle l’a relevé plus tôt, sa version passé n’avait pas ce masque chelou, et puisqu’il buvait normalement, il ne devait pas avoir trop de problèmes buccaux. “Dit moi, pourquoi tu portes ce masque bizarre ? Tu ne l’avais pas dans le rêve bizarre. C’est pour un style vestimentaire ? Quelque chose de symbolique ?”Loin d’elle l’idée de juger son esthétique, puisqu’elle avait elle-même une apparence très particulière, surtout avec ses bijoux. Ce n’était là que de la curiosité, du blabla pour faire passer le temps entre chaque rinçade, sur des détails superflu en plus de cela, puisqu’elle sentait que c’était un homme qui tenait à ses secrets. | | | |
Hanzo SanadaMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 117 Puissance Occulte : 3022 Date d'inscription : 06/04/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Tir - 500Sort inné: Who's Jack - 1000Sorts Occultes: 550 | Mer 10 Juil 2024 - 0:40 La fraîcheur lui fait du bien. L'acidité le requinque. L'amertume le saisit. Ouais, ça fait du bien par là où ça passe. Le masque de peste trône sur la table en terrasse, au milieu de nombreuses serviettes pour l'empêcher de toucher l'objet salit des nombreux passages de la journée. Son verre, même, à été lavé une seconde fois. Il s'en est lui même assuré. Et malgré de nombreuses méthodes drastiques pour conserver la propreté de sa personne et de ses possessions, le repos n'en est que plus gratifiant ... Et vivifiant. Mais sa bière, bien qu'il ait demandé le plus gros verre, il la savoure. Chaque gorgée glacée l'éloigne un peu plus de l'ambiance étouffante du manoir. Il a l'impression de revivre. L'atmosphère chaleureuse du lieu n'a rien a voir avec celle oppressante a l'extrême de la mission. Putain, un fœtus qui lui crie à la gueule et s'accroche à lui comme une ventouse tout en chiant un liquide dégueulasse ... C'est le pire fléau qu'il a jamais eu a affronter de sa vie. Il peut affronter un fléau des enfers, de la damnation éternelle, des fonds marins ... Mais ça, c'est juste ignoble. Hanzo en frissonne encore de dégoût.
Ses yeux se posent sur Ibara. Elle a été utile, pendant la mission, et ils ont même été en parfaite synchronisation, tous les deux. Complémentaires au possible. Il n'est pas contre bosser avec elle de nouveau. C'est rare de voir des coéquipiers à qui l'on peut faire confiance. Haru l'a quelque peu mis en garde contre elle, mais il n'a pas eu l'impression d'avoir affaire avec la personne qu'il a décrit. Un peu, parfois. Lorsqu'elle manque de professionnalisme à des moments angoissants. Mais rien ne très réprimandable. Hanzo répond d'un "Hmm" discret à ses réflexions. Beaucoup de choses devraient être inclus dans leurs salaires. Malheureusement, ils ont pas choisis le bon métier. Les petits cadeaux supplémentaires comme les tickets resto, c'est pas dans l'ordre occulte qu'on va leur filer. Ils sont même trop radins dans les hautes sphères pour leur en refiler quand le métier est officiel, alors quand ils font ça dans l'ombre ... Malheureusement, l'ordre est pas syndiqué, sinon ça se saurait. Quant aux douches communes, mêmes pas en rêve. Rien en commun. Tout pour lui. En effet, la douche, c'est extrêmement sacré. Se laver, c'est quelque chose qui doit être effectué longuement ET minutieusement. Alors le faire dans la sueur d'une quinzaine de personnes, c'est hors de question. Il releva les yeux vers la sorcière quand elle lui posa une question personnelle, et ça le ramena à Hanabi, qui avait également attendue de finir la mission pour s'interroger également de la sorte. Il leur fournira donc la même réponse, à l'une comme à l'autre, puisque finalement, c'était la plus pure vérité."Pour sentir les herbes aromatiques qu'il y a dedans."Il faut dire que, parfois, y'avais pas que des herbes aromatiques. Y'avais de la farine spéciale et de l'herbe bien caractéristique pour planer un peu. Mais dans la plupart des cas, c'est ce qu'il vient de citer. Lavande, fleur d'oranger, coriandre ... Enormément de choses pouvaient traîner au fond de ce bec. "Ça évite de sentir la pollution environnante et toutes les conneries qui traînent dans l'air, comme ça."Les pressions c'est quand même vachement bon. Y'en a qui disent qu'ils prennent de l'alcool dans l'unique but de se bourrer la gueule, mais Hanzo, il aime bien le goût qui va avec. Il n'est pas contre tourner un peu de la tête avec la sensation que ça procure, mais la saveur, c'est quelque chose qu'il sait vraiment apprécier. Et avec l'alcool, vient la langue qui se délie quelque peu. Ou plutôt, la parole qui se fait plus naturelle, dans son cas."Mais ils ont pas des chambres, au quartier général ? Bon, je sais que la cantine est dégueulasse et que les pièces où on cohabite sont insalubres, et c'est pour ça que j'y vais jamais, mais ..."Il se remémora justement à quel point, lui qui exècre la saleté, a peu près chaque endroits dans cette base est un nid à bactéries et regorge de coins plein de poussières, de murs humides et de plafonds pourris. Et il vient de demander à la dresseuse pourquoi elle n'allait pas dormir dans un endroit pareil alors que lui même aurait tout simplement refusé d'y vivre."Hmm, oublie."Il n'ose même pas lui demander si elle a des potes, dans cette organisation. Il n'aime pas lui même lorsqu'on lui demande une telle chose, même si lui au moins il pourrait répondre. Ibara n'en a pas. Pas comme lui, en tout cas. Haru pourrait l'héberger, si jamais. Si Ibara dort d'hôtel en hôtel, c'est qu'elle ne connaît pas assez bien le blond pour partager son appartement. Qu'elle ne connaît pas assez bien beaucoup de monde, finalement. Hanzo ? Non. Il tenait à son coin privé, à son nid, à sa tranquillité. Son chez lui, c'est son marais, à lui et à personne d'autre. Très peu de gens ont pu découvrir où il habite. Et c'est très bien comme ça. Personne pour sonner à sa porte, personne pour le faire chier. "'Fin bon. C'pour moi."Il leva légèrement la main au passage d'un serveur et paya en faisant fi des éventuelles protestations de sa collègue. Et ce fut bientôt le moment de se séparer, mais en ce jour, il a rencontrée une camarade fiable, et surtout qui en a finalement trop vu pour n'être qu'une simple alliée. Ils avaient échangés leurs contacts à ce bar, peut-être qu'avec un peu de chance, il la reverrait dans d'autres circonstances qu'une mission aussi immonde. | |
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