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This flowers are fucking raw ! (pv Hanabi)
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Homura Ibara
Membre de l'Ordre Occulte - Classe 2
Homura Ibara
Messages : 208
Puissance Occulte : 3393
Date d'inscription : 02/01/2024

Compétences
Hors-Exorcisme: 500
Sort inné: Fleur Eternelle - 2000
Sorts Occultes: 500
Homura Ibara
Dim 1 Sep 2024 - 15:16
C’est simplement un job “sur le côté” ? Ibara voyait bien les contrats d’exorciste payer peu, heureusement qu’elle aussi avait des ressources sur le côté, sinon elle serait une mendiante. Elle comprenait qu’elle ne veuille pas tirer un trait sur son monde, après tout. C’est son héritage, elle avait tous les droits déçu, si elle voulait le renier, l’embrasser, ou faire ce qu’elle voulait entre les deux, vas-y, c’est à elle.

Ibara - “Le meilleur des deux mondes. Beaucoup de gens pourrait jalouser ta position.

Rare, oui, ils seraient moins rares s’ils n’étaient pas traités comme des bêtes de foire. Des personnes aussi rares que les exorcistes, vous penseriez qu’ils seraient traités comme des trésors nationaux. Non, ce sont plutôt les esclaves de la majorité. La sorcière vu une gorgée, son regard s'assombrissait bien vite en entendant la suite. Toute l’aide possible pour aider qui ? Pas les leurs, ça c’est sûr. Tout sauf les leur en fait, ils semblaient même vouloir que leur situation soit des plus terribles.

Ibara - “Je ne vois pas vos dirigeants tolérer qu’un groude d’exorcistes, juvénile ou non, quittent la barrière de Tengen. Dans l’idée, c’est admirable, dans l'exécution, c’est tout l’inverse de ce que veut ta faction.

La rousse posa son visage entre ses bras. Cela ne serait pas une mauvaise idée en soit, d’explorer le monde au-delà de la barrière. Loin de l’exorcisme et de ses stigmates. Juste toi et le monde, cela serait le meilleur moyen de construire un individu au-delà des attentes du monde des exorcistes, et loin de leurs horreurs. Elle aimait l’idée, mais Ibara était pessimiste, et on lui avait appris à l’ordre à ne jamais donner le bénéfice du doute aux anciens.

Ibara - “Les exorcistes sont un secret caché au reste du monde, et même aux Japonais. Des enfants ne contrôlant pas forcément leurs pouvoirs et aux hormones bouillonnantes pourraient vendre la mèche, et bonjour les emmerde.

Toutes les instances du monde occulte profitaient de ce statu quo. Les fléaux étaient renforcés par le désespoir des Japonais d’être enfermés avec eux, les exorcistes forgeaient de puissants successeurs en les brisant moralement et psychologiquement, et même l’ordre occulte en profitait. Ils n’existeraient pas sans ce statuquo, et ne faisaient pas grand-chose pour le changer.

Si les buts des Occultistes étaient aussi purs que Ibara voulait le croire, leur inaction défiait cette vision plus que tout. Les pontifes de l’ordre sont feignants, pour rester poli. Elle n’est pas la seule à l’avoir remarqué, que rien ne se passé vraiment dans l’ordre occulte. Ils étaient des exorcistes plus extrêmes au final, mais leurs missions se résument à chasser des fléaux et à sauver les miches de leurs collègues capturées. En somme, ils ne faisaient rien pour la liberté ou la protection des exorcistes.

Ibara - “Tu as raison, nous sommes peu nombreux, nous avons besoin de toute l’aide disponible, surtout de notre propre aide.

Elle était sceptique des manières de faire des Sato. Cela semblait archaïque et barbare, pas adapté à tous clairement. Les personnes fortes d'esprit et de corps comme le feu d'artifice ou le faucheur semblaient en ressortir de meilleures personne, mais qu'ils n'aient aucune alternative pour les enfants plus délicats était inquiétant. Cela devait être une histoire de tradition, probablement, le monde des exorcistes est construit sur des traditions immuables. Ils y tiennent plus qu'à leur propre vie ou à la raison.

Ils devaient avoir une part de raison dans leurs méthodes tout de même. Après tout, ces dites traditions ont créé Hanabi. Même si cette dernière semblait s'en séparer en prenant la route d'une influenceuse. Si elle était mesquine, elle pourrait dire que c'est une raison de plus de douter des méthodes du clan Sato, mais quel intérêt. Aux moins, ils préparent leurs successeurs à la brutalité de la guerre contre les fléaux. C'est le strict minimum oui, mais elle devait aussi prendre en compte qu'on ne pouvait pas être un exorciste sans apprendre à se battre à un moment ou à un autre, et cela impliquait de devoir suer, et probablement saigner.

Ibara - “Tes voyages pourraient aider à laisser retomber la pression constante que les Sato semblent être sous lors de leur entrainement. Cela pourrait leur donner l'impression d'être dans une famille, plutôt que d'être formé pour être des enfants soldats. J'aime bien. C'est mieux que de vivre parmis les lambdas en tout cas, je peux te promettre qu'être éduqué par des non-exorcistes quand tu vois des choses qu'ils ne voient pas, ce n'est pas recommandable. Un enfant a besoin d'être entouré de personne lui ressemblant, sinon, et bien, je suis un plutôt bon exemple.

Son éducation à elle pouvait se résumer par le feu et le froid. Un parent obsédé avec elle, et un autre qui préférerait la voir morte que savoir qu'il respirait le même air qu'elle. Est-ce qu'elle serait une meilleure personne si elle avait été élevée par les Sato ? Probablement pas, elle aurait fini comme Asuma, comme lui, elle n'avait aucun talent dans les arts martiaux. Être une bonne cavalière ne serait probablement pas suffisant pour ne pas être maltraité par les professeurs Satos. Le destin était parfois comme un fil de guitare. Peu importe à quel point tu tires dessus, il revient toujours à son emplacement initial. I n'y avait pas de mérite à revoir sa vie avec des si et des peut-être, le mieux à faire, c'est de prendre ses misères et s'assurer qu'ils n'arrivent pas à autrui.

Ibara - “Combien as tu besoin pour organiser ces voyages ? Je devrais pouvoir contribuer au financement, si comme je le présage, tu es confronté par un refus catégorique.

Son argent servirait à quelque chose d’utile pour une fois si elle pouvait aider ce genre de projet. Pour elle, c’est du tout bon. Envoyer des enfants à l’étranger, c’est diminuer les risques qu’ils encourent en restant au Japon avec tous les conflits qu’il s’y trouve, mais pas seulement. Cela réalisait également l’emprise qu’avaient les règles des anciens sur eux. Que les exorcistes pensent par eux-mêmes et non par le biais de leur propagande était un énorme plus pour la révolution que voulaient les occultistes.

Ibara - “Mon argent est propre, si cela t'inquiète. Je peux même couvrir mon implication, personne ne sera d'où viennent les billets.

Elle ne disait rien sur les non-exorcistes, car il était clair qu’elle n’avait pas la même compassion pour eux. On pouvait parler de haine dans ce cas-là, et le record de ses meurtres de sang-froid pouvait le prouver. Peut-être que la blonde la désapprouverait, non, clairement qu’elle la désapprouve. Mais qu’importe, Ibara sait qu’elle n’est pas une sainte. Elle est un mal nécessaire. Une création des personnes qu’elle tuait. Elle les rejoindra en enfer très probablement, mais l’enfer était déjà sur terre pour elle et beaucoup trop d'autres.

Malheureusement, plus ça allait, plus elle commençait à se dire que le pire ennemi des exorcistes, ce n’était pas les non-exorcistes, mais les traditions du monde des exorcistes lui-même. La famille Sato était un bon exemple, les Uminos aussi, ils étaient corrompus au possible. Elle l’a toujours pensé, le Japon est un Kodoku, et ce sont eux qui l’ont mis en place. Ils ont tous les pouvoirs au Japon, s’ils le voulaient, des situations comme celle d’Ibara ou d’Asuma ne pourraient jamais se produire. Est-ce que c’est le cas ? Non.

Ibara - “Je n'en donne pas l'air, mais je ne suis pas fan d'avoir à tout détruire pour améliorer les choses. Si tu pouvais réussir, cela m'arrangerait autant que toi.
Hanabi Sato
Indépendant
Hanabi Sato
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Date d'inscription : 26/03/2024

Compétences
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Hanabi Sato
Dim 8 Sep 2024 - 13:35

Hanabi savait qu'elle avait été privilégiée par la vie quelque part. En grandissant chez les Sato, elle avait pu choisir sa voie sans que personne n'ait à y redire une fois son nom acquis. Elle n'était pas certaine d'avoir pu obtenir ce luxe dans une autre famille, ou dans une autre vie, du moins pas sans devoir se battre pour l'avoir. Elle connaissait beaucoup de monde et beaucoup de personnes aux parcours de vie différents. Elle n'était personne pour juger les autres, chacun faisait ce qu'il pouvait, avec ses propres ressources. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était soutenir, montrer, et encourager. Et c'était ce qu'elle essayait de faire à travers son travail.
Partout où elle allait, comme une traînée de poudre d'étoiles.

« Le gouvernement occulte n'a rien à voir dans ce genre de projets. C'est une histoire de clan, et il ne me faut l'accord que des Sato, pour emmener des enfants destinés à être Sato en-dehors de la barrière. » répondit-elle avec douceur. « C'est comme un voyage scolaire tout ce qu'il y a de plus classique, finalement. »

Mais elle comprenait ce que voulait dire Ibara. Les enfants ne tenaient pas toujours leur langue mais c'était comme eux au japon : ils pouvaient avoir des conversations sur le monde occulte en pleine rue, personne ne faisait attention. Hanabi ne se faisait pas vraiment de soucis de ce côté-là, d'autant plus que ce genre de voyage était très encadré, surtout avec des enfants. Aucune chance qu'elle ne les laisse vaquer à leurs occupations et livrés à eux-mêmes dans un pays qui leur serait totalement étranger. Ce n'était pas le but du projet, et clairement pas adéquat quant à ce qu'elle désirait produire chez ces enfants.

« L'énergie occulte n'est effectivement pas dissipée en-dehors de la barrière de Tengen... Mais les enfants seront encadrés, aucune chance de perte de contrôle ou quoi que ce soit de ce genre là. Pour le reste, la plupart des gens ne croient pas à nos conversations sur le monde occulte. »

Elle parlait en connaissance de cause. Hanabi avait beaucoup voyagé pendant un an, et si elle avait peu parlé de l'occulte durant son voyage, elle avait tout de même croisé des exorcistes parfois, simplement ayant fui le japon ou comme elle, désireux de découvrir le monde. Ils étaient peu nombreux, mais ils étaient là. Pour ceux qui ne connaissaient rien à l'exorcisme et qui prêtaient une oreille attentive à une conversation dessus, ça pourrait s'apparenter à une délire de jeu de rôle ou autre dans ce genre-là. Il y avait tellement de tout dans le monde à présent, que les bavardages sur le monde occulte passaient totalement inaperçus.

Le feu d'artifice écouta la suite des paroles de l'invocatrice. Si elle ne répondit rien sur ce qu'elle évoquait des Sato et de l'éducation procurée aux enfants dans les monastères et notamment sur ce concept de famille, elle n'en pensait pour autant pas moins. Ibara avait la mauvaise habitude, visiblement, de parler d'un sujet en pensant le maîtriser alors qu'elle était totalement à côté de la plaque.
Hanabi ne remettait pas en question le fait que son clan formait des enfants à combattre et que les méthodes étaient peut-être archaïques, mais elle n'était pas du tout d'accord avec le fait que les Sato se sentaient plus soldats que membres d'une seule et même famille. En fait, c'était tout le contraire : entre eux ils possédaient des liens solides, notamment parce qu'ils partageaient le poids d'une souffrance commune. Les liens étaient déjà là, au final, et Hanabi avec son projet souhaitait juste lui offrir une nouvelle dimension. Le consolider non pas dans la solidarité face à l'adversité, mais dans le partage d'une expérience de découverte et dans la joie.

« Eh bien, je ne pense pas que ce soit le seul problème au fait que beaucoup des nôtres ne trouvent pas satisfaction dans leur vie. C'est triste à dire, mais c'est tout le système occulte qui est bancal. On n'envoie pas des enfants entrant dans l'adolescence rencontrer la mort. A quinze ans, on ne devrait pas à avoir à se demander si on sera en vie après une mission. »

Enfin, de là à réformer tout le système occulte, c'était une utopie et aussi généreuse et positive soit-elle, Hanabi n'y croyait pas tellement. Secouer tout un système établi depuis des années, ça ne se faisait pas sans conséquences et sans dégâts. Mais quand bien même, il suffisait de regarder l'âge général des personnes recherchées au sein du Culte Astral ou de l'Ordre Occulte, pour se rendre compte du mal. Combien de générations encore sacrifiées avant que les choses ne bougent ?
Hanabi observait avec grande attention son petit frère porter son rêve. Peut-être que sa génération à lui, serait celle qui ferait trembler les édifices du système actuel. En tout cas, elle l'encouragerait dans cette voie jusqu'au bout.

La blonde offrit un sourire à la maîtresse des fléaux quand elle lui proposa de l'aider au financement de son projet. Mais elle ne pouvait décemment pas accepter. Et puis, contrairement à Ibara, elle était certaine de ne pas avoir à faire à refus catégorique. Elle avait tout un dossier monté avec plan financier et éducatif, et puis cette idée de voyage, ça entrait dans les grandes lignes des valeurs de son clan. Elle ne pensait pas que Yorinobu lui oppose un refus. Le plus enclin à s'y opposer serait Eiji Sato. Mais là encore, si son dossier était bien ficelé, il n'aurait aucun argument.

« C'est très généreux de ta part, Ibara. J'y penserai si jamais je fais effectivement face à un refus. »

Hanabi regarda l'heure sur son téléphone. Il était temps pour elle de partir et de se rendre à son prochain rendez-vous. Elle rassembla ses affaires et se leva, dardant ses yeux dorés sur le visage de la dragonnière.

« Je vais te laisser, j'ai du travail qui m'attend. Ca m'a fait plaisir de partager ce moment avec toi, Ibara. J'espère qu'on pourra se revoir dans des circonstances similaires. Daisuke mis à part, j'ai personnellement très apprécié discuter avec toi. Merci. »

Hanabi laissa sur la table de quoi régler la note, et après un dernier sourire, elle fila vers sa prochaine destination.

Hanabi's Outfit:
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