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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Sam 13 Juil 2024 - 16:12 Attendre, elle ne pouvait qu’attendre que sa nouvelle maison soit mise en état pour qu’elle puisse y vivre. Il y avait tellement à faire que la reconstruire de 0 prendrait à peine plus de temps… Non elle exagérait, mais cela prenait quand même un temps fou. En bazar, il fallait : refaire l’isolation, aussi bien sonore que thermique, remplacer du plancher pourri, désinfecter le système d’eau courante, rétablir le courant, remplacer plusieurs vitres, déloger des rates et des pigeons du grenier, remplacer des tuiles du toit, aménager les meubles… Tant de raisons qui font qu’Ibara est là, dans un parc… Non, elle ne dormait pas dehors ! Elle dort dans un hôtel ! Comme une personne civilisée ! Non, si elle était dans un parc, ce serait parce qu’elle n’avait rien à faire de ses journées sans jardin. Le jardinage est sa passion, sa seule passion, le reste n’était que des petits divertissements, et si elle restait chez elle, elle avait peur de manger plus qu’elle ne le devrait à cause de l’ennui et du stress. Mais elle avait un problème avec ce parc, en dehors des gens qui y jouaient, pique-niquaient, ou juste passaient, et ce problème est que le demeuré ayant planté les fleurs de ce parterre est complètement débile ! Les couleurs sont complètement aux fraises, les fleurs ne sont même pas entretenues, c’est du grand n'importe quoi. La simple vue de ce chaos titillait son esprit, et à force de le voir, elle a décidé de changer ça une bonne fois pour toutes ! “Mademoiselle ?” Pas le temps, elle est occupée, allez embêter quelqu’un d’autre. Avec une petite truelle, elle déracine les fleurs du patère, en ayant déjà sorti du sol la moitié, et avec un sécateur, elle coupe les branches supplémentaires, qui prenaient trop de place et détournent l’eau et les nutriments de la rose principale. Le minimum syndical quoi. Elle les triait aussi, préparant déjà leur nouvelle disposition, les laissant en paquets sur le sol et chassant quiconque cherchant à en voler. Elle n’allait pas les voler, elle refaisait le parterre, c’est du bénévolat qu’elle fait, vous devriez la remercier pour son travail ! “Mademoiselle !” “QUOI ?! Y en a qui bosse ici !”Elle tournait la tête, regardant ce qui semblait être un agent de l’ordre. Qu’est-ce qu’il faisait chier pour celui-là hein ? Ah, oui, il se pourrait que ce qu’elle faisait soit légèrement illégal… Légèrement. Mais si Ibara respectait les lois des non-exorcistes, cela se saurait. Elle allait donc faire la chose la plus logique pour son esprit parfois lacunaire… Ignorer la police. “Vous travaillez pour la préfecture ?” Aucune réponse, elle continuait son “travail”, enfin pour que ce soit un travail, il faudrait que ce soit payé. Elle satisfait simplement son caprice, et rend le parc un peu plus beau au passage. Mais la loi était la loi, et en voyant qu’il était ignoré, l’agent de l’ordre chercha à lui saisir l’épaule pour la faire se tourner vers lui. Il retira sa main tout aussi tôt néanmoins, il avait l’impression d’avoir été piqué, comme s’il avait touché des orties, ou plus précisément, des ronces. Lorsqu’il levait le regarde de sa main, la sorcière le regardait, de ses yeux d’un rouge sanguin, intéressée. Elle pointait un bout de terre à côté d’elle, et le policier alterna entre lui et elle. Il plissait des yeux, mais ne voyait rien, ce qui fit soupirer Ibara, avant qu’elle n’ouvre sa veste de cuir. En bon homme qui était, il ne put s'empêcher de déglutir en la voyant faire. “C’est combien.”“Hum quoi ?! Vous voulez corromp-” “Non, l'amende, de combien elle est, que je la paie, et finisse ce que j’ai commencé.”Elle glissait son regard à nouveau vers l’espace vide. Il n’était vide que pour ceux ignorant le monde occulte, mais pour ceux qui peuvent utiliser l’énergie occulte, il s’y trouvait un dragon. Pas sa nourrice, mais un serviteur aux pétales roses, et aux yeux brillants de mille couleurs. Ce qui avait “piqué” l’officier, c’était sa griffe, et maintenant que la menace avait reculé, il reprit une posture passive. Ibara adorait ses serviteurs, mais eux, comme son sort, avaient trop tendance à agir sur son inconscient, et donc à attaquer des menaces mêmes minimes. Si la sorcière ne s’était pas retenue, la main de cet homme aurait pu finir en très mauvais état, et elle était bonne pour la prison, potentiellement l'exécution des mains des exorcistes. | | | |
| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Jeu 18 Juil 2024 - 13:04
« Je sais pas trop, en fait, c'est un peu compliqué, et puis j'arrive pas à me dégager du temps pour moi déjà alors... » ... « Si, mais si, mais bien sûr ! » ... « Meyu, enfin ! Haha. Non mais je- » ... « Ouais j'sais, c'est trop bizarre. Et je sais pas quoi faire, ça m'saouuuule. J'ai l'impression d'avoir quinze ans j'te jure. » ... « Haha, t'es trop bête...! Bon, je dois te laisser. » ... « Oui, oui... Faut juste que je trouve quoi, mais ça va, ça fait que... Mais ça fait déjà un mois en fait, putain j'suis trop nulle ! » ... « Ouais... Aller, j'te fais des bisous tous doux. On se rappelle dans la semaine. Byyyyye~ »Le portable roula quelque peu sur son lit quand elle laissa retomber son bras le long de son corps. Son regard rivé sur le plafond, elle égarait ses pensées dans quelques nœuds. C'était quand même pas si compliqué de recontacter quelqu'un. Il fallait juste envoyer un message après tout. Pas comme si elle n'était pas habituée à le faire, c'était une pro de la communication après tout, solaire, ouverte, enthousiaste, positive, et elle trouvait toujours de quoi faire la conversation. Sauf cette fois. Hanabi se saisit de nouveau de son téléphone et pianota sur l'écran. Du numéro affiché, à la barre clignotante qui n'attendait que de faire apparaître les kanjis de son message, les yeux blonds restèrent fixes un instant, avant qu'elle ne commence à taper un petit mot. Qu'elle effaça ensuite, pour en écrire un autre. Qu'elle effaça tout autant. Hanabi finit par prendre son oreiller et le ficher sur son visage pour crier de frustration. *** Entre deux rendez-vous, la jeune Sato prenait l'air dans un parc. Elle se rendait peu souvent sur Kyoto, mais ça lui arrivait parfois pour bosser pour certaines marques. Le plus gros de son travail s'effectuait surtout dans la capitale nippone. Il avait dit devoir retourner sur Kyoto... D'un tremblement léger de sa jambe croisée sur l'autre, Hanabi laissait son regard suivre les passants. Assise sur un banc, elle profitait d'un peu de soleil. Elle avait encore trois bonnes heures devant elle, et comme elle voyageait en train, un aller-retour sur Tokyo n'était pas possible. Derrière ses lunettes de soleil, elle observait le train-train des gens. Ce parc était agréable, et Kyoto changeait vraiment de Tokyo. A Tokyo, ça fourmillait toujours partout et tout le temps, de jour comme de nuit. Kyoto était plus traditionnelle, avec le charme de l'ancien, bien que c'était aussi une ville très active. Hanabi se leva, attrapant son thé glacé pour l'emporter avec elle. En glissant d'une allure lente dans le jardin, elle finit par entendre des personnes qui semblaient en désaccord. Curieuse, l'archère qui voyageait actuellement sans son arme, s'approcha. Une jeune femme à la chevelure rouge et éclatante se trouvait en plein milieu d'un parterre de fleurs, les mains pleines de terre. Devant elle, il y avait un agent du parc avec un air pas... content du tout. Hanabi s'avança plus encore, en les écoutant parler. Enfin, parler fort. Elle ne comprenait pas tout, mais un coup d'oeil au parterre lui suffit à voir qu'on y avait déplacé des plants. D'autres débris végétaux jonchaient quelque peu l'allée piétonne près de la rouquine. Et à ses pieds, une créature splendide, mais assurément occulte. Normalement, en bonne japonaise, elle aurait du passer son chemin et laisser l'agent gérer le problème. Mais elle ne s'appellerait pas Sato, si elle faisait ainsi, d'autant plus qu'elle avait visiblement à faire à une exorciste. Déjà, ça parlait d'amende, ou de truc du genre. « Bonjour ! Vous avez un problème, monsieur l'agent ? » demanda t-elle d'un sourire doux et rayonnant. L'homme lui jeta un coup d'œil, et Hanabi se plissa quelque peu, les mains jointes derrière son dos. « Mon amie et moi faisons partie d'une action bénévole pour l'entretien et l'embellissement des jardins du quartier. » mentit-elle adroitement. « Je pensais que l'autorisation vous était parvenue... » Petit salut poli bien japonais. « Nous n'en avons pas pour longtemps, mais je vous assure que tout est en règle. »Que dire devant son minois tout mignon, ses yeux doux, son sourire solaire et son air innocent. L'agent bégaya quelque peu une réponse, et Hanabi dut insister un peu plus, arrondissant son mensonge et ficelant le tout. Elle dégaina son téléphone et sa page de réseau social. « Regardez, c'est pour la journée mondiale des... fleurs. Après ça, on va faire la promotion du parc et des espaces verts de la ville sur les réseaux sociaux. »Elle dut scroller quelque peu, et profita du fait que l'agent semblait un peu dépasser par tout ça pour étayer son argumentaire totalement inventé. Finalement, il se replia, leur souhaita une bonne journée et partit. Hanabi se tourna vers la rouquine, avec un grand sourire, ses poings sur ses hanches. « Bah ça... J'ai cru qu'il n'allait jamais nous lâcher ! » Elle s'éclaira d'un léger rire. « Hanabi Sato, enchantée. » puis d'enchainer « Qu'est-ce que tu fais exactement, avec ton petit dragon ? Il est trop mignon, d'ailleurs en passant ! »Ouais, y'avait pas moins discret comme entrée en matière. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Jeu 18 Juil 2024 - 20:19 Quelqu’un d’autre s’ajoutait à l’affaire. Est-ce que c’était si compliqué de laisser une femme finir son travail en paix ? Oui, ce n’était pas son travail, mais bon, ce n'était pas sa faute si la ville engageait des incompétents dans un premier temps ! Sans arrêter ses petites mains travailleuses, la sorcière regardait la troisième actrice de cette scène. Elle pouvait le voir, elle, son dragon, cela devait donc être une exorciste, mais peut-être qu’elle n’était pas avec “les” exorcistes. Si elle l’était, pourquoi est-ce qu’elle l’aiderait ? Et elle parlait, parlait, parlait encore et toujours ! Elle couvre cet homme de miel, cela en devenait presque indécent à quel point elle lui faisait avaler des couleuvres, mais cela fonctionne. Elle était appuyée par un… Réseau social ? Comme facebook ou skyblog ? Cela existe encore ça ? Ibara en avait un quand elle était petite, mais à part la famille - et encore - elle n’avait personne dessus, donc s’en était vite désintéressée. Si elle savait que cela pouvait permettre de corrompre les flics sans avoir à les payer, elle y aurait fait plus attention, c’est sûr. Qu’importe, si elle en a fini ici, Ibara pouvait se concentrer à nouveau sur sa tâche auto-imposée. Son sécateur passait sur les branches et les coupait avec le minimum de temps perdu, preuve de son habitude avec son outil. Voir qu’elle a coupé une fleur en deux en entendant son nom était donc plutôt révélateur de son niveau de surprise. Son regard se perdait dans le vide, et si elle semblait figée, son esprit lui tournait à cent à l’heure. Sato. Les mêmes Sato que l’enflure ayant détruit son jardin ? Ayant infligé à Haru et à elle-même tous ces cauchemars ? Cette femme était un membre de la famille de Daisuke Sato ? Le serviteur change instantanément d’expression, montrant les crocs et grondant comme un chien près à se jeter sur un intrus, et si Ibara ne l’avait pas fait disparaître d’un claquement de doigt, il l’aurait sans doute fait. Les invocations de la sorcière agissent sur deux facteurs : ses ordres et son subconscient. Même si là, on ne pouvait plus parler de subconscient, elle était pleinement savante de son désir de vengeance contre cette ordure. Qu’elle se retienne la surprends elle-même pour tout dire. Ibara - “... Homura.”
Les bruits du sécateur reprirent de plus belle. Elle ne pouvait pas s’énerver sur elle, du moins pas tout de suite. On lui a appris que les clans n’étaient pas vraiment des familles, ils n’étaient pas si proches ou ne partageaient pas forcément le même compas moral. À en croire le Sato qu’ils ont dans l’ordre, avoir ce nom était plus une malédiction qu’autre chose, et les membres l’ayant pouvaient certe faire partie de la “famille” Sato, mais pouvaient tout aussi bien y être adopté dans des manières… Plus ou moins légales, voir pas du tout. Peu importe si cette femme en était une vraie ou non, ou si Daisuke en était un ou pas. Elle ne devait pas laisser sa colère… Et sa peur, dominer ses actions tant que cela pourrait compliquer le plan de Haru. Ibara - “Il m’aide… M’aidait. Je me sens plus en sécurité avec lui.” L’inverse était aussi vrai, et si Ibara était particulièrement à fleur de peau pour des raisons Satoniennes, elle ne pouvait s’empêcher de se dire dans un coin reculé de son pas si spacieux esprit que cette Sato là pouvait avoir le même pouvoir que l’autre. Elle espérait que non, plusieurs personnes avec un pouvoir aussi perfide, cela frôlait le crime contre l’humanité, mais aussi et surtout parce qu’elle ne voulait pas y être confrontée à nouveau. Est-ce qu’elle devrait en invoquer un autre ? De dragon ? Non, elle avait beau apparaître… Plus ou moins normale, elle considérait déjà consciemment cette jeune femme comme un danger, alors inconsciemment ? Ouais, ses dragons en feront de la charpie, ou se feront transformer en salade. Impossible de dire. Elle ne devait donc pas en utiliser… Pour le moment, encore une fois. Sait-on jamais dans quelle situation elle pouvait se retrouver, faire des promesses comme ça, c’est un coup à s’en ronger les doigts. Ibara - “Pourquoi tu m’as aidé.” C’est dur de dire à qui elle parlait, étant donné qu’elle ne la regardait pas, et était en train de planter les roses qu’elle a taillées, mais cette phrase lui était bien adressée. Elle avait une gravité qui trahissait l’importance de sa réponse, des yeux d’or perçant légèrement visibles au-dessus de la sorcière la fixait, un dragon étant prêt à apparaître si la réponse ne lui plaisait pas, autrement dit, si c’était pour répéter les actions de son relatif. Bien que cette fois, Ibara ne cherchera pas la confrontation, elle s'enfuit sans demander son dû. Elle n’avait rien à protéger dans cette situation, si ce n’est sa vie. Savoir que plusieurs exemplaires du sort inné qu’elle détestait étaient en circulation, ainsi que le nom et l’apparence d’une de ses détentrices pourraient être de précieuses informations. Si son sort était la Noble Truth, évidemment. Bon alors, peut-être qu’elle ne devrait pas fuir sans dire au revoir, mais chercher à savoir si c’était le cas avant ? On verra bien. | | | |
| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Jeu 18 Juil 2024 - 21:08
Si Hanabi était rayonnante et souhaitait faire connaissance, ce n'était visiblement pas le cas de son interlocutrice. Elle lui tournait le dos déjà, et s'était refermée comme une huître, toute à son occupation de couper les fleurs pour les replanter en les espaçant bien comme il le fallait. Elle ne lui répondit que de son nom, et Hanabi hocha quelque peu la tête à l'entendre. Les réponses n'étaient pas élaborées, plutôt concises et froides. Un ton défensif, une attitude complètement indifférente voire agacée. Et puis, elle tilta. Daisuke lui avait parlé d'une Ibara Homura, pendant le festival des fleurs au monastère. Une invocatrice de dragons, qui avait failli avoir sa peau et qu'il avait tenté d'aider. Alors, de ce qu'il lui avait expliqué, il avait surtout utilisé ses poings et Noble Truth. Hanabi comprenait petit à petit ce qu'il en retournait. Noble Truth avait laissé des maux, à cette femme, sans que son petit frère n'ait le temps de l'accompagner pour les comprendre et en guérir. Le regard blond courut sur le dos de la rouquine, avant de s'accrocher à une vision occulte particulière, une invocation visiblement à moitié formée, peu consistante mais prête à sévir s'il le fallait. Lui faisait-elle peur ? C'était vrai que d'exorciste à exorciste, on ne pouvait pas vraiment se faire confiance dès le départ. D'aucun serait sur ses gardes mais Hanabi ne se considérait pas vraiment comme une exorciste. Mais elle se doutait surtout que c'était son nom de famille qui posait actuellement problème. « Oh, je vois. »Les réflexes de ce genre étaient bien loin d'elle. Même quand elle était étudiante, elle ne se souvenait pas se promener autant sur ses gardes. Que cette femme le soit, ça avait quelque chose d'intriguant tout de même. Et si sa question était franchement innocente et sans sous-entendu, Hanabi se dit que peut-être lui fallait-il jouer la carte de la rassurance, étant donné l'attitude générale de cette Homura. Et surtout de la franchise. « Si ça peut te rassurer, ce n'est pas dans mes plans de t'attaquer. » ajouta t-elle d'un léger rire. Hanabi se dandina quelque peu de gauche à droite, ses mains encore jointes dans son dos. Elle observait le manège de l'autre, coupant adroitement et avec efficacité les tiges, branches en trop ou déplaçant sans hésitation certaines fleurs. Ce qui était certain, c'était qu'elle savait ce qu'elle faisait ! A la regarder, on aurait dit qu'elle avait fait ça toute sa vie, ce qui était peut-être le cas. Si Hanabi possédait des plantes d'intérieur chez elle, elle n'avait la place sur son balcon que d'un micro potager et quelques pots de fleurs. Elle rêvait d'un jardin, et lorsqu'elle se rendait dans des monastères qui en possédaient, c'était toujours un plaisir de s'y promener. Enfin, la question lui indiqua tout à fait que la rousse craignait réellement ses intentions envers elle. Hanabi ne bougea pas : elle ne se permettrait pas d'avancer en sachant qu'elle la rendait mal à l'aise actuellement. « Pourquoi je ne t'aurais pas aidé ? » renvoya t-elle d'un ton doux. « Tu as l'air de savoir ce que tu fais, et tu ne fais rien de mal. Et moi je trouve que tu fais un travail super dans ce parterre. »Hanabi s'éclaira d'un grand sourire. Elle était sincère. Mais il était temps d'être vraiment franche et de jouer carte sur table avec elle. Hanabi ne voulait pas que l'incident avec son frère ne jette une ombre au tableau de leur rencontre. Elle n'aimait pas marcher sur des œufs, et elle estimait qu'Ibara devait savoir qu'elle connaissait toute cette histoire. « Enfin... Si tu es bien Homura Ibara, tu connais mon petit frère Daisuke. » Hanabi rajouta rapidement en temporisant d'un mouvement de la main. « Rassure-toi, je ne suis pas là pour finir son travail, je ne m'occupe pas de ça moi. C'est vraiment du pur hasard. » C'était délicat. « Et je ne dirais rien sur ton identité, promis. Enfin, je dis ça comme si tu pouvais me faire confiance alors que ça fait même pas cinq minutes qu'on se parle, haha... C'est un peu stupide, pardonne-moi. »Ouais, ça ne sonnait pas très bien, mais qu'est-ce qu'elle pouvait faire honnêtement ? Faire semblant de ne rien savoir, alors que la rousse la craignait pour rien ? Autant être sincère et franche, et ainsi, si elle ne voulait rien savoir, Hanabi s'en irait et la laisserait tranquille, autrement, peut-être qu'elle pourrait initier un dialogue. Là où Daisuke avait échoué. Sans mauvaise intention aucune. « Je peux partir si tu veux, si je te dérange. Tu as l'air de vouloir rester toute seule. »Hanabi parlait avec douceur, et d'un léger sourire, comme habituellement. La situation était particulière, et elle se demandait pourquoi la vie avait mis Ibara sur son chemin. Parfois, les choses étaient étranges, dans leur déroulé. Mais si elles en étaient venues à se croiser, peut-être que c'était pour une bonne raison. Lui dire tout ça, c'était peut-être aussi complètement stupide. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Jeu 18 Juil 2024 - 22:36 Tout ce qu’elle entendait au bout d’un moment, était le son d’un bruit blanc. Un cardiogramme plat. Un bourdonnement. Elle avait entendu la presque majorité de ce qu’avait dit le feu d’artifice, si ce n’était la phrase finale, mais cela suffisait pour la faire paniquer. Pas une petite frayeur ou une inquiétude persistante. Une véritable panique. Son pouls s’accélère, sa vision se trouble, une poignée de mots se répètent dans sa tête, et son expression est livide. Les couleurs ne semblent plus avoir simplement quitté ses yeux, mais également son visage. Ibara - “Non …” Elle se relevait et reculait dans le même mouvement, son gardien apparaissait tout aussitôt, la couvrant dans ses pétales comme un cocon alors qu’elle se saisissait la tête de désespoir. Il y en a une autre, et elle est revenue pour elle. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Fuir ? Attaquer ? L’écouter ? Toutes ces solutions semblaient perdues d’avance à ses yeux, elle ne se voyait pas gagner, ou fuir, elle était imperméable à la possibilité qu’elle soit là en paix, elle paniquait. Son cerveau charbonnait dans le mauvais sens, ne prenant pas la situation et imaginant comment elle pourrait finir, mais en prenant la pire fin possible, et en se convainquant qu’elle s’y dirigeait quoi qu’elle fasse. La sorcière, malgré l’étreinte protectrice, presque maternelle, de son shikigami préféré, était visible, d’une part par les non exorcistes, évidemment, mais également par le rayon de soleil, même si difficilement. Le dragon ne la laissait pas approcher, et elle semblait à ça de s’arracher les cheveux, pleurer, ou les deux en même temps. Que pouvait-elle faire ?! D’habitude, elle n’avait qu’à cacher sa colère, ou la calmer, elle ne savait pas gérer sa peur aussi bien… Alors peut-être qu’elle n’avait qu’à s’énerver, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus peur, et partir de là ? Ibara - “Tu oses… Ne rien dire sur mon identité ?! Ne me fais pas rire, il reste quoi à dire que ton frère n’ait pas déjà déterré, hein !” Des flammes pourraient jaillir de ses yeux vu la manière dont elle regardait la blonde. Cette désinvolture, c’était bien la sœur de ce psychopathe ! Parce qu’ils se disaient être les “bons gars", cela leur permet de se pointer n’importe où comme s’ils possédaient la terre entière ?! D’une chiquenaude du doigt, Ibara fit sauter le bijou retenant ses cheveux, laissant de longues mèches déballer sur son visage, gardant ses yeux mitraillettes sur la Sato. Elle en profita pour faire déployer les ailes de son dragon, ne le faisant pas disparaître cette fois, elle ne pouvait pas se le permettre. Ibara - “Ah ça oui, je le connais ! Et j’en ai des choses à lui dire ! Il a ruiné le travail de toute ma vie ! T’en connais beaucoup des gens toi qui se pointent devant chez toi, te font la morale sur ta vie, et dans la même inspiration, te disent qu’ils ne la connaissent pas ni d’Adam ni d’Eve ?! Bah, il en fait partie !” Cela semblait fonctionner… En partie. Ibara espérait juste que la Sato ne distingue pas ses tremblements de colère de ceux de peur. Le peu de clarté que la sorcière avait, elle l’utilisait pour rationaliser la situation. Elle ne pouvait pas avoir le même sort inné que Daisuke, c’est un sort rare, d’après ce que l’on en sait grâce au détenteur de Noble Lies, il serait forcément au courant que quelqu’un d’autre plus vieux que le détenteur actuel l’ait aussi. Dans ce cas, elle n’avait pas à s’inquiéter autant… Mais si la peur pouvait être calmée par la raison, ça se saurait. Ibara - “Tu veux en faire partie aussi ? Vas-y, éclate-toi ! Je ne passais pas assez une journée de merde apparemment !” Si Ibara continuait de lui parler, alors qu’elle pourrait très facilement détaler d’ici, surtout avec son cocher, c’est parce qu’une idée germait dans sa tête. Elle avait besoin de tirer le plus possible de cette situation, c’était une opportunité en or. Elle avait la sœur de Daisuke en face d’elle, si Haru voulait des informations, elle les aurait sûrement ! Même son agent top secret n’aurait pas autant de détail que celle-là, obligé. Problème, bah ils étaient un peu en plein milieu de non-exorcistes. Donc la kidnapper et partir à dos de dragon, on oublie. Puis, il y a une possibilité non-négligeable qu’elle ait vraiment Noble Truth, donc on évite les combats fair-play. Elle allait utiliser les deux avantages qu’elle avait à sa disposition : son instabilité mentale, et l’idiotie des Sato. Elle avait eu l’avantage sur Daisuke parce que ce fêlé voulait un combat “fair” contre ses dragons, et à ressasser ce que lui disait la blonde, elle semblait tout aussi boy-scout que son fraternel. En voyant l’état dans lequel ce dernier a laissé la sorcière, peut-être qu’elle baissera sa garde, si elle l’a monté dans un premier temps. La culpabilité est un sacré poison, il te fait faire parfois de plus grosses conneries que l’amour, Ibara tablait sur ça. C’est une méthode lâche, elle en a conscience, mais elle n’en a que faire. La fierté ne t’offre rien une fois morte, et cette situation est plus grande que l’ego d’Ibara. Il s’agit là d’aider l’ordre occulte tout entier, d’aider Haru à protéger les gens qui lui sont chers, à lui tout comme à elle. Il n’y a rien qu’elle ne fera pas pour ça. | | | |
| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Sam 20 Juil 2024 - 13:53
Ce n'était pas vraiment ce qu'elle aurait voulu qu'il se passe, mais après tout, la réaction de la rousse était normale. Hanabi recula elle-même d'un ou deux pas, en voyant le grand dragon de roses et d'épines apparaître aux côtés de sa maîtresse. Elle n'avait rien pour se défendre, mais elle ne comptait pas s'en prendre à l'invocatrice de toute manière. Elle espérait surtout pouvoir se faire entendre à travers son trouble et ses émotions. Et quelles émotions. Ibara semblait vraiment secouée par sa rencontre avec Daisuke. Elle comprenait tout à fait, elle compatissait vraiment à sa peine. Il était venu la trouver directement chez elle, dans son cocon, sa maison. Son foyer. Un endroit où l'on se pense en sécurité, où l'on n'imagine pas qu'il puisse nous arriver quoi que ce soit. Hanabi imaginait bien que c'était d'autant plus le cas lorsqu'on était une exorciste comme Homura Ibara, qui faisait partie d'un groupe aussi problématique et recherché que l'Ordre Occulte. Si elle aurait du avertir les autorités de la société occulte quant à la localisation de l'invocatrice au lieu d'établir un contact avec, Hanabi ne travaillait pour personne. Elle faisait ses propres choix. Et elle avait choisi de l'écouter. Ibara était pleine de colère et de rage envers l'héritier des Sato, et si Hanabi savait que les intentions de son frère étaient bonnes, il n'avait certainement pas été le plus adroit avec elle. Les choses auraient pu se passer autrement, et peut-être aurait-elle tiré des bonnes leçons et des bonnes choses de son expérience avec Noble Truth. Mais c'était là toute la délicatesse du sort trésor des Sato. Mal utilisé, ou mal accompagné, il faisait plus de dégâts qu'autre chose. Hanabi avait grandi aux côtés de Daisuke, elle avait vu de ses propres yeux les effets que pouvaient avoir son sort à court terme comme à très long terme, sur certains disciples sur lesquels on l'avait forcé à utiliser la Noble Vérité. Et elle avait vu l'impuissance de son jeune frère à se regarder faire du mal alors que son cœur ne désirait que tendre la main et aider son prochain. Elle savait que ce n'était pas ce qu'il aurait voulu. Elle savait que si Daisuke avait eu le choix, il aurait mille fois préféré discuter avec elle sans Noble Truth, ou du moins qu'elle accepte son sort plus qu'elle ne le combatte. Mais voilà, il avait du se protéger et personne ne pouvait lui en vouloir pour cela. Et personne ne pouvait en vouloir à Ibara de s'être sentie complètement agressée en voyant un exorciste sorti de nul part se pointer chez elle, en connaissant sa situation. Hanabi n'était donc pas étonnée de la réaction violente et vive de l'invocatrice à son égard. Elle ne le prenait pas personnellement. Ce n'était pas dirigée contre sa propre personne, mais sur une situation vécue injustement par la jeune femme. Les yeux blonds étaient déjà doux, mais ils s'adoucirent encore. Elle ne la prenait pas en pitié, mais elle lui donnait sa compassion. Elle attendit qu'Ibara ait fini de crier, pour répondre avec toute la gentillesse dont elle était capable. « Je comprends ce que tu as vécu, et je suis désolée que ça ait du se passer comme ça. » Elle ne chercherait pas d'excuses à son frère, pas plus qu'elle ne chercherait à justifier ses actions devant l'invocatrice. Ce n'était absolument pas le bon moment pour ça. « Je comprends ta colère, Ibara. Elle est totalement justifiée. »Hanabi pensait que c'était important de valider les sentiments et les émotions de la rousse. Elle se doutait que ça devait être vraiment difficile pour elle depuis sa rencontre avec Daisuke. Si elle n'avait jamais vécu ça, ça ne l'empêchait pas de pouvoir s'imaginer à sa place, dans sa grande capacité d'empathie. « Je ne suis pas là pour me battre contre toi, je te l'ai dit... C'est du pur hasard. Je n'ai pas cherché à te rencontrer mais je pense que si on se croise aujourd'hui, c'est sûrement pour une bonne raison. » Elle n'allait pas lui faire un speech sur le destin, les Sato, et leur vision de la vie, ce n'était encore une fois pas le moment. « Je prends ça comme une occasion de pouvoir rattraper ce qui a été mal fait. » Hanabi plia son buste. « Homura Ibara, je te présente mes excuses les plus sincères pour le mal que mon frère a pu te faire. »Même si ce n'était pas voulu. Même si Daisuke s'en voudrait sûrement s'il savait à quel point son sort avait troublé l'invocatrice. Elle ne pouvait décemment pas laisser les choses ainsi, et elle espérait que ses excuses sincères apaiseraient un peu la rouquine. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Sam 20 Juil 2024 - 15:27 Chose rare chez Ibara, elle écoutait. Non pas parce qu’elle était amadouée par le joli minois et les mots mielleux de la Sato, mais parce qu’elle devait réfléchir à ce qu’elle disait. La peur, la colère, tant d’émotion qui lui faisaient tout le temps prendre la mauvaise décision, faire le mauvais choix, dire la pire chose possible, si cela ne concernait qu'elle, elle n’en aurait rien a faire, et continuerait sa spirale destructrice en n’ayant rien à envier aux esprits vengeurs. Mais Daisuke Sato était un problème bien plus grand que simplement pour elle. C'était un danger pour l'ordre, pour Daisuke, Kumiko, Hanzo... Tout le monde était en danger tant que ce gars était en liberté ! Les dégâts que son sort pourrait causer à l'ordre occulte étaient astronomiques, et Ibara n'allait pas laisser faire ça sans conséquences. Cette histoire implique tellement de monde, de monde qui lui était proche et qui éveillait en elle l’envie de protéger. Probablement le même instinct que cette femme avait, en s’excusant en lieu de son frère pour une histoire qui ne la concerne ni d’adam ni d’eve. Lorsqu’elle s'arrêta de parler néanmoins, la sorcière fit claquer la queue de son dragon contre le sol, à un centimètre à peine de la blonde, la mine sévère et les bras croisés. Ibara - “Je refuse.” La décision était sans appel, d’une froideur telle que le nil pourrait s’en retrouver gelé. Ibara refusait que ce soit cette femme qui s’excuse, de manière générale, elle refusais tout simplement entendre des excuses pour les actions de Daisuke Sato. Elle ne manqua pas de s’expliquer en voyant sa confusion. Ibara - “Il t’est impossible de me garantir que Daisuke Sato ne recommencera pas de tels actes, n’utilisera pas de nouveau son pouvoir pour forcer sa vision du monde sur les miens, ou éprouve le moindre doute sur la validité de ses actions. Tes excuses sont donc vides de sens et d'intérêt." La queue qui avait fouetté le sol si fort qu’elle en avait laissé une marque passa sous le menton de la blonde, et releva sa tête, pour que le regard sanguin de la Homura puisse se plonger dans le sien, impitoyable. Ibara - “Garde tes excuses, ce que nous menons, c’est une guerre, tout ne s’arrange pas avec un dogesa et des yeux vitreux.” Le gardien disparaissait peu après sa parole, laissant revenir les serviteurs, plus petits et discrets, les quatre d’un coup cette fois, pour garder à l'œil des environs. Ibara n’était pas assez sotte pour se croire moralement supérieur au Sato ou à sa sœur, si elle avait le même pouvoir, elle l’aurait utilisé tout comme lui, peut-être même plus pour convertir des gens à leur cause. Elle ne le détestait pas seulement parce que c’était un ennemi suffisamment hypocrite pour clamer qu’il n’en était pas un. Ibara - “Les seules raisons pour lesquelles mon dragon ne t’allume pas, c’est parce que tu ne fais que protéger ton cadet, et que tu ne poses pas de danger à ma famille.” Bien assez tôt, la rouquine s’afférait de nouveau sur les plantes, détournant le regard de ce qu’elle considérait jusque-là une menace. Si elle n’est plus autant sur le qui-vive, c’est que la Sato avait bien réussi à la convaincre qu’elle n’était pas une menace, elle décidait donc de ne plus la considérer comme tel pour le moment, aussi simple que ça. La priorité redevenait donc son arrangement floral, et la blonde tombait à la seconde place de sa liste. Ibara - “Reste si ça t’amuses, mais au moindre truc bizarre, je fumes tous les passants de ce parc.”
Pas un battement de cil, son bpm n’avait pas monté non plus, elle ne mentait pas, et était prête à le faire en un instant. La vie de quelques non-exorcistes ne pouvait pas avoir plus de valeur à ses yeux que celle d’une poignée de fourmis rouges. Elle était apathique face au meurtre, et même ainsi, elle était loin d’être la pire occultiste, la blondette ne sait pas à qui elle se frotte. Ibara - “Mais si tu comptes me coller, rends toi utile et passe moi les fleurs dont j’ai besoin.” | | | |
| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Mar 23 Juil 2024 - 11:40
Mais son coeur était encore rempli de trop de colère pour s'ouvrir un peu aux paroles de l'archère. Hanabi releva quelque peu la tête, ses yeux blonds s'accrochant à la silhouette de l'invocatrice lui tournant le dos. Sa chevelure ondulée sursauta au coup de queue qui la frôla. En plus d'être complètement fermée à la discussion, Ibara était visiblement agressive. Il était plus prudent pour la jeune Sato de reculer encore un peu, ce qu'elle fit dans le calme, tout en écoutant la réponse de la rouquine. Visiblement aussi, elle n'avait pas compris pourquoi Hanabi s'excusait. Elle ne parlait pas au nom de Daisuke, elle ne se le permettrait pas. Mais en tant que Sato, et en tant que sa sœur, c'était elle et uniquement elle, qui lui présentait ses excuses. Bien sûr que non, elle ne pouvait pas contrôler les décisions et les actions de l'héritier de son clan. Daisuke était un être aussi libre qu'elle, et si elle pouvait l'aiguiller, il avait son propre libre-arbitre, comme tout en chacun finalement. Hanabi ne répliqua rien, silencieuse et respectueuse de ce que désirait exprimer l'invocatrice aux dragons de ronces, bien qu'elle se trompait quant aux intentions de la fille d'Oroku Sato. Ibara lui rappela peut-être en l'infantilisant un peu, ou en la considérant assez stupide pour oublier le contexte politique actuel même si elle n'y trempait pas régulièrement, qu'il s'agissait d'une guerre qui présageait d'heures sombres sur le monde occulte. Hanabi trouvait cela dommage que la rousse tunnel vision uniquement à travers son prisme. C'était finalement un peu comme Hanzo, après tout, d'une certaine manière. Quand bien même, elle ne se voyait pas discuter avec elle maintenant. La rousse était bien trop énervée, et bien trop fermée pour que ce soit concluant. Et si Hanabi était gentille, elle n'acceptait pas pour autant l'irrespect envers sa personne. Elle pardonnait, parce qu'Ibara avait sûrement traversé des choses difficiles pour être ainsi aujourd'hui, sans parler du contrecoup de Noble Truth ou de la perte de sa maison, mais elle ne comptait pas discuter avec quelqu'un qui n'était pas prêt à au moins l'écouter. C'était perdu d'avance, elle le savait. Hanabi n'aimait pas le conflit et tentait toujours de le régler, mais dans cette situation elle savait que cela ne mènerait à rien. La discussion ne pouvait pas être constructive, au vue des menaces proférées par l'invocatrice, et son ton très agressif. « Non, ça ne m'amuse pas. » répondit-elle enfin après qu'Ibara ait joué la carte d'un chaud froid dangereux. « Mais je vais te laisser tranquille, tu as l'air d'avoir besoin d'espace. »A cela, elle salua poliment la dresseuse de dragons, puis recula de nouveau de quelque pas. « Bonne journée, Ibara. »Hanabi la gratifia d'un léger sourire compatissant, puis s'éloigna doucement pour retourner dans la foule du parc, son thé glacé toujours entre les mains. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Mar 23 Juil 2024 - 15:15 Cela ne l’amuse pas hein, et bien cela en fait deux ici qui ne sont pas amusés par la situation. Qu’est-ce qu’il y a d’amusant à avoir sa journée ruinée par une meuf qui débarque de nulle part et lui rappelle son pire combat de sa vie ? Pfh, c’est surprenant qu’elle ne se tape pas une barre en ce moment même, sinon à quoi ça lui sert de faire tout ça hein ?! Maintenant, qu’elle l’a bien secoué, elle laisse la sorcière seule ? Bah oui, après avoir secoué la ruche, barre toi avant que les abeilles ne te piquent. C’est facile ça, se cacher une fois qu’elle était énervée, puis la traiter de folle pour l’être. Ibara - “ Alors pourquoi tu fais ça, si ce n'est pas pour remuer le couteau dans la plaie.” Oh, et là elle veut lui donner de l’espace ? Donc tout ça n'a servi à rien ! Si, à blesser Ibara un peu plus, avant de déguerpir comme un lapin une fois le mal fait. Si ce n'était pas son attention, bah bravo à elle, elle a fait l’exact opposé de ce qu’elle voulait. La sorcière serre les dents, elle la fait chier à sourire tout le temps, comme si ce n’était pas elle qui débarquait de nulle part pour pourrir la journée d’une innocente petite meurtrière ! Nan, fallait en plus qu’elle la fasse culpabiliser, et pourquoi elle culpabilise de base ! Elle a raison non ? On ne se sent pas coupable lorsque l’on a raison ! Ibara - “ ...” Elle ne lui répondit pas, baissant les yeux avant de retourner sur ses plantes. Elle savait faire, ça, c’était moins compliqué, moins effrayant. Une plante n’avait pas de besoins aussi complexes que ceux des êtres vivants, elles sont plus directes. Ibara la laissait donc partir, elle n’avait rien à dire qui pourrait la retenir de toute manière. Du moins, rien qui ne soit toléré par son propre ego. Mais ses dragons n’étaient pas infligés de telles restrictions. Ils n’étaient pas limités par la conscience d’Ibara et ses dilemmes, ils étaient son subconscient, et si elle savait au fond d’elle que la Hanabi ne lui voulait pas de mal, ses serviteurs en étaient convaincus. La sorcière remarqua donc qu’un de ses dragons, le rouge, s’était rapproché de la mercenaire. Elle pensait qu’il allait la démolir, sans trop y réfléchir, elle hurla “Attention !” à son égard, en soit cela serait plus rapide de simplement faire disparaître le shikigamis, mais dans l’urgence, cela lui semblait le plus approprié. Imaginez donc sa réaction lorsque le dragon alla simplement se frotter à ses jambes comme un chat ! Ibara - “ Hein ?! Sale traître !” Le rouge lui montait aux joues, saleté de mignon dragon, traître à ta maîtresse ! Urgh, Ibara n’a pas de chance, ses sentiments profonds ne sont jamais protégés de la curiosité des gens, parce qu’ils se reflètent toujours dans ses dragons. Les engueuler reviendrait à s’engueuler soit même, d’où la gêne de la dragonnière. Ibara - “ Aller, reviens là…” “Rwaar” Ibara - “ Fait pas le difficile et laisse la tranquille ! Raaah fichu dragon ! Vous en faites qu'à votre tête !” Enfin, c'est comme ça qu'Ibara a vécu si longtemps, sans leur habilité à agir en n'obéissant qu'à ce qui protégerait leur maitresse ou ce qu'elle avait besoin, cela ferait longtemps qu'elle aurait passé l'arme à gauche, de sa propre main en plus de cela. | | | |
| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Lun 29 Juil 2024 - 12:24
Que la possibilité qu'Hanabi lui propose ses excuses sans vouloir quelque chose en retour n'effleure pas l'esprit d'Ibara en disait long sur son état. Le petit soleil humain déplorait qu'elle ait autant été touchée par le sort de son frère au point d'être ainsi blessée et apeurée à la moindre approche. Hanabi ne possédait pas de quoi lui faire de mal, et ce n'était pas du tout dans son intention. A la base, elle l'approchait juste parce qu'elle semblait avoir besoin d'aide et elle ne se doutait pas une minute qu'elle tomberait sur Ibara. Tout ceci était purement hasardeux. Mais peut-être que si le destin les avait fait se croiser aujourd'hui, c'était pour un tout autre dessein, comme se profilait déjà la fin de leur rencontre. Hanabi ne souhaitait pas rentrer en conflit avec l'invocatrice, du moins elle ne souhaitait pas subir les foudres qui l'habitaient. Elle n'avait personnellement rien fait et elle n'était pas un punching-ball. Dans son esprit, elle avait fait ce qu'elle pouvait pour apaiser les tensions et proposer une discussion. Ibara ne semblait pas en vouloir alors elle ne forcerait pas. C'était dans cet optique que l'influenceuse s'éloignait doucement pour reprendre son train-train quotidien. Du moins le comptait-elle jusqu'à ce qu'elle sente se frotter à ses mollets une des invocations draconiennes de la maîtresse des fléaux après que cette dernière l'ait interpellée pour la prévenir. Surprise, Hanabi se figea, dardant ses yeux de comète sur la bestiole agissant comme un chat domestique. Un sourire vint étirer ses traits alors qu'elle s'accroupissait pour le caresser. Daisuke lui avait dit qu'ils étaient mignons, et il n'avait pas tort. « Ohlala, on aime bien les gratouilles sous le museau, hein. » s'exclamait-elle de cette voix un peu gaga que l'on prend avec les animaux, tout en frottant sous les naseaux du petit dragon. Ibara ne semblait pas bien ravie que son invocation lui fasse faux bond ainsi. Hanabi fit coulisser son regard sur elle, souriante et douce. Elle était consciente que normalement elle avait tout à fait le contrôle sur ses dragons, puisqu'elles agissaient en tant que sort. Mais comme elle l'avait expérimenté avec Hanzo, parfois les choses ne se passent pas forcément au bon endroit dans un cerveau humain. Si elle lisait entre les lignes, cela voulait surtout dire qu'Ibara n'en voulait pas vraiment à sa présence. Hanabi se releva après avoir flatté d'une dernière caresse sur la tête le dragonnet. « Est-ce que... Est-ce que je peux t'inviter à prendre un moment avec moi en terrasse, peut-être ? » proposa t-elle d'un léger penchement de tête à la dragonnière. Elle n'était pas certaine de ce que désirait vraiment Ibara, mais à voir le comportement de son invocation, peut-être qu'au fond, elle avait besoin d'une discussion avec elle. Elle pourrait lui parler de Noble Truth, ou de n'importe quel autre sujet finalement. C'était la deuxième fois qu'Hanabi lui tendait la main, et si la rousse venait à refuser, elle la laisserait définitivement tranquille. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Mar 30 Juil 2024 - 13:11 La sorcière se mordit l’intérieur de sa joue. Fichu dragon qui en faisait qu’à sa tête, est-ce que tu avais besoin tant que ça de montrer que tu es adorable ?! On le sait que tu es mignon, arrête de vivre pour les caméras ! Il ne voulait pas la lâcher non plus, vraiment, il abusait.
Ibara soupirait, ce n’était pas la peine de se battre contre son propre dragon, cela reviendrait à s’affronter soi-même. Elle se contente donc d’avancer jusqu’à lui et de le prendre dans ses bras. Les deux devaient probablement passer pour des folles si des humains normaux les regardaient, mais bon, pas de la faute d’ibara s’ils étaient cons.
Ibara - “Ils aiment surtout causer des problèmes. Ce sont des chats que j’ai, pas des dragons.”
Est-ce que c’est parce qu’elle aime les chats que ses shikigamis se comportent comme tels ? Est-ce qu’ils seraient jaloux si elle en adoptait dans sa future nouvelle maison ? Il faudra essayer en allant dans un chenil. Mais ce n’était pas le sujet pour le moment. Les joues rouges, Ibara regardait du coin de l’œil le feu d’artifice, une terrasse ne serait pas mal…
Ibara - “... Où ?”
Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas faim, pire encore qu’elle n'avait pas soif. Il faisait une chaleur du diable, et aussi plaisant que cela l'ait été, réarrangé un parterre de fleurs, cela demandait beaucoup d’effort. Elle comptait juste prendre une bouteille d’eau, puis s’acheter quelque chose sur le chemin du retour, mais bon, si elle invitait…
Son rouge le regardait, il la jugeait ?! Son dragon osait la juger ! C’était de sa faute s’ils étaient dans cette situation ! Mais nan, ils ne peuvent pas s’empêcher d’être cajolé par le premier Sato venu ! Traitres ! M’enfin, tant mieux, il fallait garder ses ennemis proches, comme disait le dicton… Puis de toute manière le grognement de son propre estomac lui interdisent de refuser cette offre.
Ibara - “... Je te suis.”
Trahie par ses dragons et son corps, Ibara était vraiment seule face au rayon de soleil, et surtout démunie. Elle gardait son rouge dans les bras, pour éviter qu’il retourne dans les pattes de l’archère, et s’épargner ainsi l’humiliation, mais le trajet était en contrepartie très silencieux de son côté. qu’est-ce qu’elle pourrait bien dire après avoir fait exploser sa colère comme ça, désolé ? Hah ! Ce n'est pas son genre.
Ibara - “De l’eau, beaucoup. Et ce qu’elle prendra en pâtisserie.”
Dès que la serveuse avait demandé leur commande, Ibara avait répondu du tac au tac. Elle détestait interagir avec autrui plus que nécessaire, pour ceux qui ne l’auraient pas déjà deviné. Probablement l’une des pires clientes qu’une caissière puisse avoir.
Ibara - “Ou sinon, il y a quoi de bon ici.”
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| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Lun 5 Aoû 2024 - 12:46
Hanabi coula un regard doux et chaud sur le visage de la rousse lorsque celle-ci vint près d'elle pour récupérer sa petite invocation. Enfin, à cette vision, l'influenceuse ne put résister et dégaina son téléphone. « Vous êtes trop mignoooons ! Laisse-moi vous prendre en photo, attends. »Elle prit quelques clichés rapides de l'invocatrice et de son petit dragon, un sourire placardé sur son visage. Ibara avait une excellente relation avec ses invocations, visiblement. La jeune Sato en venait à se demander si c'était comme ça avec tous les invocateurs. Après tout, Hanzo aussi avait une relation toute particulière avec la sienne. Regardant les photos qu'elle venait de prendre, Hanabi releva la tête pour jeter ses yeux blonds sur la rouquine lorsque celle-ci demanda où elle comptait aller. Elle se fendit d'un très large sourire lorsqu'elle comprit qu'Ibara acceptait son offre. Bien qu'elle soit encore méfiante, elle commençait peut-être à s'ouvrir au petit soleil des Sato, et ça ne pouvait que lui faire plaisir étant donné les circonstances qui entouraient leur rencontre. « Je connais un salon de thé non loin d'ici, c'est à cinq minutes de marche à peine. »Hanabi mena la maîtresse des fléaux à l'endroit qu'elle avait en tête, sans trop parler si ce n'était sourire. Un salon de thé à la décoration sobre et délicate, méconnu du grand public mais dont elle savait les pâtisseries de qualité et les boissons exquises. L'archère coula son regard sur la jeune femme en face d'elle à présent, assises toutes deux. Ibara ne semblait pas très à l'aise avec les interactions sociales, aussi Hanabi prit le relai pour apaiser la serveuse venue prendre leur commande. « Je vous prendrai un matcha latte avec deux fruit sando, s'il vous plait. » commanda t-elle à son tour d'un ton doux et délicat. La serveuse repartit, les laissant seules toutes les deux à la table. Hanabi observa avec un léger sourire la rousse devant elle, mais la déchargea d'engager la conversation. Elle était visiblement bien plus à l'aise avec les autres que ne l'était Ibara. En bonne extravertie, ça ne la dérangeait pas de porter la charge de l'effort de mener la discussion. « Tu as l'air très proche de tes invocations, Ibara. Est-ce que ça a toujours été le cas ? »Hanabi posa son menton dans le creux de sa main, dardant ses orbes dorées sur le visage de la rouquine. Elle ne lui poserait pas de questions pour lui soutirer un maximum d'informations dans le but de la piéger ou de lui faire du mal. Elle était vraiment intéressée par sa personne, et elle comptait bien mettre du baume sur la blessure que sa rencontre avec Daisuke lui avait laissé. Et puis, elle était certaine qu'Ibara avait des choses intéressantes à raconter sur elle-même, ou sur bien d'autres sujets. Tout le monde avait des choses intéressantes à raconter. Il suffisait parfois juste de creuser un petit peu et d'encouragement. « Comment elles sont apparues à toi ? »More and more questions. Hanabi commençait doucement, elle tâtonnait un peu le terrain. Ibara n'avait peut-être pas l'habitude qu'on cherche à en apprendre sur elle de cette façon. Elle respecterait sa décision si elle ne voulait pas s'épancher sur elle-même. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Mer 7 Aoû 2024 - 13:03
Ibara - "Tu pourras m'envoyer ces photos ?... Comment ça des Sandos ?" Fruits sando ? Qu’est-ce que c’est ? Elle ne connaissait pas un fruit qui s’appelait Sando, et pourtant, Ibara s’y connaissait en fruit. La curiosité la faisait déjà saliver, un nouveau fruit, c’est forcément un bon truc. Il n'y a pas de mauvais fruits de toute façon, suffit de bien les accompagner ! Matcha Latte, ça par contre elle connaissait, mais ce n’était pas son truc. Elle avait trop chaud pour un café, elle allait fondre si elle en buvait, de l’eau ça fera l’affaire.
Elle comprend vite que la sorcière ne mènerait pas la conversation par elle-même, ce n'est pas vraiment son truc les petites conversations. Elle est plutôt du genre à parler d’un de ses petits projets jusqu’à épuiser son interlocuteur. Répondre à des questions, ça, elle pouvait le faire, surtout si c’étaient des questions sur ses dragons, elle adorait ses dragons. Apparemment, elle aussi, puisqu’elle l’avait mitraillée de photo… Un peu comme Daisuke en fait, ça doit être un trait de famille.
Ibara - “J’imagine, t’es pas la première à me faire ce constat. Mais non, on n’a pas toujours été aussi proche. De plusieurs manières, mes dragons sont une partie de moi, et je me suis longtemps détesté pour leur existence.”
Maintenant, elle ne pourrait pas s’imaginer vivre sans, mais pour longtemps, elle ne voulait pas vivre tant qu’ils existaient. Le problème, c’est qu’ils ne mourraient jamais vraiment, et ne laissaient pas leur invocatrice mourir non plus. Cela tombait bien qu’elle lui demande comment ses shikigamis sont apparus, cela lui donnera une idée de sa mentalité à cette époque.
Elle saisit un couvert, posa sa main sur la table, puis vint la planter dans cette dernière… Ou du moins, essayer, le serviteur qu’elle avait sur les jambes l’en empêchant en enroulant son bras dans sa queue. Ibara lâcha le couvert, et il relâcha sa prise.
Ibara - “Comme ça, plus ou moins. C’était bien moins précis à l’époque. Des ronces translucide retenant mes mains, des marques de morsures si l’on cherchait à me blesser ou si on était agressif avec moi. Ils fonctionnaient comme un système de défense automatique et subconscient. C’est toujours le cas d’ailleurs, mais j’ai bien plus de contrôle qu’avant.” Ils sont d’une certaine manière, un réflexe. Si Ibara n’avait pas conscience du danger, ils ne pouvaient pas intervenir, mais si elle le savait, c’était une autre histoire. C’était comme lever le coude en réponse d’une claque venant soudainement en sa direction. Si ce n’était qu’elle était un peu plus… destructive dans ses réflexes.
Ibara - “Enfin, ils restent assez protecteurs, tu as pu le voir plus tôt. Mon contrôle n'est pas total, car je suis trop émotive, et qu’ils répondent à mes sentiments profonds plus qu’à ma raison.” Elle a tout de même tiré le bon lot, comparée à d’autres invocateurs. Mais laissons ça à la curiosité de la jeune femme, Ibara voyait enfin ce qu’était un fruit sando ! Cela a l’air si bon ! Elle tournait la tête vers le feu d’artifice, elle avait bon goût au final ?! Surprenant !
Ah, elle a reçu un message, enfin, elle avait demandé conseil à Haru depuis perpette… Ah, bah ok génial. La chanceuse… Haru allait probablement s’expliquer plus tard, il n’était pas du genre à se limiter dans ses avantages pour une question d’honneur. Vu la gueule de la dame, à tous les coups, c’est du beauty privilege.
Ibara - “Par tout hasard, tu ne connaîtrais pas un gars de l’ordre occulte ? Taciturne, donne l’impression qu’il est agacé de tout ce qui se passe autour de lui, aime être le chef du groupe ?” … Étrangement, elle avait l’impression de décrire une autre personne que celle qu’elle avait en tête.
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| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Jeu 8 Aoû 2024 - 14:31
Hanabi hocha la tête à la demande d'Ibara. Il leur faudrait échanger leurs numéros mais pourquoi pas après tout, si la maîtresse des fléaux n'avait pas peur que cette information fuite. Elle savait qu'Ibara faisait partie de l'Ordre Occulte, mais peut-être qu'elle avait plusieurs téléphones et plusieurs lignes ? Hanabi ne savait pas trop comment elle gérerait ça si elle était à la place d'Ibara. Ce serait beaucoup d'anxiété et de charge mentale que de prendre soin d'effacer ses traces. Peut-être qu'elle aurait plusieurs identités. Hanabi sortit une carte de visite et la tendit à Ibara. Il y avait dessus tous les moyens de la contacter : ses réseaux, mais aussi son numéro de téléphone professionnel. Elle pouvait facilement switcher entre ses deux lignes téléphoniques, mais comme cela, si Ibara lui envoyait un message elle serait en mesure de lui partager les photos qu'elle avait prises. « Tiens, voilà ma carte. Comme ça je pourrais t'envoyer les photos. Regarde, celle-là : t'es trop mignonne dessus ! » lui dit-elle en lui montrant l'écran de son smartphone. Hanabi laissa son téléphone sur leur petite table, calant son visage entre ses mains pour écouter l'invocatrice répondre à ses questions. Effectivement, elle avait vu juste : il fallait juste lui donner un petit coup de pouce pour lancer la conversation avec elle. Rien que le petit soleil des Sato ne sache pas faire. Et ça se révélait une bonne idée d'avoir posé des questions sur les dragons de la rousse. Ibara lui expliqua d'abord qu'elle n'avait pas tout de suite eu le contrôle sur ses invocations. Cette information tilta dans la tête de la Sato. Elle lui rappela sans nul doute le cas d'Hanzo. Lui aussi, tout comme Ibara, avait eu énormément de mal à vivre avec son sort inné. Elle se demanda si c'était pareil pour chaque invocateur. Hanabi se projeta silencieusement à la place d'un enfant découvrant ses pouvoirs occultes. Cela faisait sens que ce soit un peu fouillis au début. Elle savait le sort du masqué très complexe, et de ce qu'il avait évoqué, ça avait été l'horreur lorsqu'il s'était éveillé. Elle imaginait bien ce que ça avait du être pour Ibara aussi, si elle avait fait face à des difficultés similaires. « Mmh, je vois. » ponctua t-elle les paroles de la rouquine, pour lui signifier qu'elle écoutait bien. Leur commande fut servie et Ibara se servit d'un couteau pour une démonstration rapide. Hanabi témoigna du geste instinctif du dragonnet de protéger sa maîtresse d'elle-même. Elle comprenait mieux alors. C'était un peu comme Jack. Du moins, elle le supposait avec Hanzo. Cela prenait encore plus de sens à mesure qu'Ibara mettait des mots sur sa pensée. "Un système de défense automatique et subconscient" faisait totalement écho au fait qu'Hanzo lui avait dit ne pas toujours pouvoir contrôler son invocation. Hanabi laissa son dos reposer contre le dossier de sa chaise, croisant ses jambes, pensive. Ibara continua, éclairant encore plus sa réflexion. "Mon contrôle n'est pas total, car je suis trop émotive" et elle projetait encore ça sur le masqué et le meurtrier de Whitechapel qu'elle avait vu lutter contre des pensées intrusives. Hanzo n'était pas du genre calme, du moins s'il l'était ce n'était qu'une apparence. Il était nerveux et anxieux, ça oui, toujours en recherche de contrôle et elle comprenait bien mieux pourquoi. Si elle avait déjà compris auparavant, c'était encore plus clair à présent. Ibara mettait des mots là où le masqué ne l'avait pas fait. Ou n'avait pas su le faire. « Je trouve qu'il n'y a pas assez de connaissances sur les sorts d'invocateurs. Du moins, votre lien avec vos invocations. Je trouve ça vraiment dommage parce qu'en plus de devoir gérer votre plongeon dans le monde occulte, vous êtes livrés à vous-même pour comprendre les tenants et aboutissants de votre sort. C'est injuste que vous soyez laissés pour compte comme ça, par rapport à d'autres enfants sensibles à l'énergie occulte. » rebondit-elle sur les propos d'Ibara. Bien sûr, cela ne concernait pas tous les invocateurs, mais il s'agissait d'un nombre suffisant pour se demander s'il n'y avait pas quelque chose à faire à ce sujet. Hanabi sourit doucement à la rousse avant de prendre sa fourchette et d'entamer un fruit sando. Sucré, avec des fruits bien frais. C'était un délice. Elle releva ses yeux blonds sur Ibara, et secoua négativement la tête à sa question. « Non, tu es la première personne de l'Ordre Occulte que je rencontre. Et je le sais uniquement parce que mon frère est venu t'embêter. »Le rayon de soleil fixa un instant le visage de l'invocatrice en repensant au sujet de conversation précédent et une autre question lui vint. « Dis-moi Ibara, comment tu es entrée dans le monde occulte ? »Là voilà, on entrait dans le vif du sujet. Hanabi savait que ça n'avait pas été simple en découvrant son sort inné et ses dragons, mais elle se demandait dans quel environnement et dans quel contexte la rousse avait grandi. Peut-être y avait-il un rapport entre les deux ? Peut-être que son sort d'invocation, tout comme celui d'Hanzo, s'était éveillé dans leur inconscient pour les protéger tous les deux d'un environnement mauvais pour eux. C'était une supposition mais c'était un sujet intéressant. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Ven 9 Aoû 2024 - 20:13 Une carte ? Genre, elle a une carte professionnelle et tout ? Et bien, ça a changé les influenceurs… C’est vrai qu’elle est vachement belle sur ces photos, elle n'est même pas floue en plus, ça doit être un bon téléphone qu’elle a. Elle réfléchirait bien à s’acheter un téléphone plus moderne que celui qu’elle a… Mais sa ligne de pensée a été annihilée par une bouchée dans le fruit sando.
C’était juste trop bon ! Elle doit apprendre comment en faire elle-même, ça ne doit pas être compliqué, c’est de la crème fouettée, du pain de mie et des fruits. Tranquille non ? Ouais, ne nous concentrons pas sur l’implication macabre qu’elle a utilisée pour montrer son sort inné. Elle avait néanmoins complètement raison en disant qu’on ne savait presque rien sur les sorts d'invocateurs. C’est un bordel sans fin, les invocateurs sont basiquement l’exception à toutes les règles de base de l’exorcisme, et même entre eux, ils n’ont pas de règles cohérentes.
Ibara - “Tu n’as pas idée. J’ai affronté un gars qui a un sort d’invocation aussi, mais le sien est complètement autonome. il a genre, 12 travaux d'hercule dans la tête. Tu penserais qu’avec autant d'années d'existence, les exorcistes auraient des solutions pour des cas comme ça, mais noooooooon. Sur les trois invocateurs que je connais, deux d’entre eux doivent se démerder avec les personnalités de leurs sorts.”
C’est peut-être une malédiction en fait, pour être invocateur, il faut une vie de merde. Sauf si on ressemble à un bonbon apparemment. Beauty privilege, I swear. “T’embêter”, ouais, c’est léger quand même, mais bon, il aura ce qu’il mérite plus tard. Si elle s’énerve à nouveau sur la blondasse, cela va mal finir... Oh, mais oui c'était peut-être pour ça qu'elle ne devait pas la toucher !
Ibara - "Ah oui mais t'es genre, la soeur d'Asuma non ? Fin je sais pas à quel point vous êtes consanguins dans vos histoires de clan et tout, mais vous vous connaissez non ?"
Est-ce que Haru a parlé avec le sato des occultistes, et il lui aurait demandé de laisser la blondasse tranquille ? Ou parce qu'ils avaient les infos nécessaire, on n'y touchait pas pour éviter d'alarmer Daisuke et de se mettre plus de gens à dos ? Dans tout les cas, si Haru dit non, Ibara ne va pas se casser la tête. Il a - généralement - un bon instinct, donc elle allait lui faire confiance sur tout, sauf peut-être sur ses choix de petite amie.
Ibara - “Faudrait que je lui demande, mais il est compliqué à trouver... Enfin, non on peut le trouver facilement, mais si faut en trouver un en particulier, c'est une horreur. Ils n'ont pas vraiment de planning précis, et je sais pas lequel des cinq a ses souvenirs antécédents à son sort inné.”
Étrangement, Ibara avait l'impression que quelqu'un lui demandera ce genre de question dans le futur. Est-ce que son passé était si intéressant que ça ? Bah, ce n’est pas comme s’il y avait un secret inavouable dedans. Techniquement si, mais elle ne le voyait pas comme ça.
Ibara - “Bonne question. Techniquement, depuis que je suis consciente. J’ai toujours vu les fléaux, et mon sort inné a toujours existé aussi longtemps que je m’en souvienne. Mais quant à prendre conscience de l’existence d'autres exorcistes et de leur société…”
Elle porte sa bouteille d’eau à ses lèvres, cherchant dans un coin de sa tête une date précise, mais ne s’en rappelle pas vraiment. C’est juste, en ce moment, au final. Elle sait que c’est arrivé, mais ne saurait plus dire quand exactement.
Ibara - “Je me passerais de dire comment,pour le moment. Mais je peux dire quand. Je dirais après que je sois devenu orpheline ? Probablement un peu après, genre une semaine ou quoi. Je n’ai pas vraiment fait gaffe aux jours.”
Qui pourrait le lui reprocher ? Mais si la blonde parlait tant que ça avec son frère, elle devrait être au courant, non ? À moins qu’il ait une sélection très spéciale de ce qui était de l’ordre de sa vie privée, ou non. Mais cela ne surprendrait pas la sorcière. Il n’a pas l’air très… Socialement développé. Et ça vient d’Ibara Homura. Imaginez ça.
Ibara - “Maintenant que j’y pense, je n’ai plus de photo de cette époque, vu que ma maison est foutue. Pas que j’aimais particulièrement ce à quoi je ressemblais à l’époque, mais c’était un peu ma motivation. ”
Enfin, c’était surtout son jardin, sa motivation, mais il ne faut pas nier les petites motivations ! Elle n’a pas fait tout ça pour avoir un physique de rêve, même si elle s’en sortait très bien de ce côté-là, mais pour être utile ! C’était une petite preuve de son implication pour l’ordre occulte, une petite victoire vers une vie saine et joyeuse, un tout petit pas, mais quand même !
Ibara - “Je vais devoir faire les magasins…”
Cela fait des années qu’elle n’en a pas fait pour autre chose que de la bouffe ! Elle ne savait même plus tout ce qui lui fallait, elle ne pouvait pas juste payer quelqu'un pour le faire à sa place ? Nan probablement pas, mais est-ce qu’elle pouvait demander à quelqu’un de l’accompagner genre ? Mais qui, pas comme si elle débordait d’ami non plus, et elle doutait que Haru soit un expert en décoration d’intérieur. Peut-être Han… Non.
*Bonk*
Sa tête frappait dans la tête dans un râle venant du cœur. Faire les courses, ça demandait tellement d'interactions sociales. Le vendeur, les aides en magasins, le chauffeur pour les meubles, les électriciens, les plombiers, etc. Tout ce que ne veut pas la rouquine. Payer à la limite, elle s’en branle, mais elle ne pouvait pas payer sans voir ceux qu’elle payait.
Ibara - “Je veux paaaaaaaaaaaaaaaaas… Si j’avais envie de passer mon temps entouré d’imbécile, j’aurais fait prof ! Ou avocate ! Bon, pas dit que j’aurais eu les diplômes pour, mais tu vois ce que je veux dire !”
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| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Lun 19 Aoû 2024 - 15:17
Ibara était d'accord avec elle, concernant la mise de côté et l'incompréhension des invocateurs dans le monde occulte. La petite blonde l'écouta d'un léger sourire lui racontait son anecdote, et parler des invocateurs qu'elle connaissait, soulevant qu'ils possédaient aussi des sorts assez complexes pour offrir des personnalités propres à leurs invocations. C'était intéressant tout ça, et Hanabi se demandait combien d'exorcistes avaient été laissés à leur sort, littéralement, à se débrouiller pour le comprendre, l'apprivoiser. Le cas d'Ibara était surtout dangereux pour les autres, de ce qu'elle en avait compris, ses dragons la protégeant en obéissant à son inconscient. C'était un peu comme Jack, en fait, qui obéissait principalement aux changements d'humeur d'Hanzo, quand bien même il avait un peu de contrôle sur lui. Hanabi se souvenait parfaitement des disparitions soudaines et non désirées de l'invocation, et de l'impuissance de son maître devant tout ça. Ibara prononça le prénom d'Asuma, attirant toute l'attention de la comète sur elle. Elle s'éclaira d'un grand sourire. Quelle surprise ! « Tu connais Asuma ? » demanda t-elle avant de clarifier la situation. « C'est mon frère oui, mais on n'est pas reliés par le sang. Chez les Sato, on vient de partout en fait, on est très rarement frères et sœurs biologiques. »Ce n'était pas pour autant que l'amour qu'elle leur portait était amoindri ou moins fort. Au contraire, c'était une famille que l'on choisissait, et à la fin des années de monastère lorsqu'on prenait enfin son nom, si beaucoup gardaient une amertume vis-à-vis du clan, rares étaient ceux qui se détournaient totalement. Il y avait toujours ces liens, puissants et sincères, qui reliaient un Sato à d'autres. Comme dans le cas d'Okiku, qui avait choisi de poursuivre sa propre voie mais qui gardait contact avec elle ou avec Daisuke. Hanabi était un cas particulier. Elle ne détestait pas spécialement le clan, elle l'adorait même. Elle respirait Sato, vivait Sato, chaque fibre de son être vibrait Sato. Si elle ne participait pas vraiment en tant que parfaite soldate, elle faisait vivre le clan à sa manière. Ibara évoqua les différentes personnalités d'Asuma, tirant un léger trait de tristesse dans le regard de la blonde. « Tu le vois souvent, Asuma ? Il va bien ? Je sais qu'il a beaucoup changé depuis la dernière fois que je l'ai vu... »Hanzo lui avait parlé qu'il considérait Asuma plus comme un robot que comme un humain, et qu'il n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait été. Tout ça attristait énormément Hanabi. Elle espérait peut-être le revoir, s'assurer qu'il allait bien malgré tout. Mais le choix de revenir dans sa vie, ça ne tiendrait qu'à lui. Elle ne s'imposerait pas. Ce n'était certainement pas pour rien qu'il s'était tenu à l'écart de Daisuke et d'elle, depuis tout ce temps. Hanabi écouta finalement la sorcière rousse répondre à sa dernière question. Elle souhaitait éviter de s'épancher sur ce sujet, et bien entendu, elle n'insisterait pas pour savoir. Hanabi sirota sa boisson distraitement, son regard blond se dardant sur le visage de la rouquine alors qu'elle se plaignait d'avoir perdu sa maison et de devoir tout recommencer. Elle compatissait avec elle. C'était vrai que Daisuke y avait été un peu fort à détruire la demeure de l'invocatrice. Devant son manque d'ouverture, peut-être aurait-il du simplement partir au lieu de forcer un combat ? C'était la faute à son caractère têtu, ça. Il avait du mal à lâcher l'affaire, ça avait toujours été ainsi, quand bien même il s'agissait simplement de patienter un peu et de remettre les choses à plus tard, à un moment plus propice. Laisser murir les choses, finalement. Daisuke vivait surtout dans l'instant, plus que personne. L'attitude d'Ibara lui tira un rire amusé. Il lui semblait que la demoiselle aux dragons se détendait en sa présence, petit à petit, et qu'elle ne représentait plus une aussi grosse menace que précédemment dans son esprit. Hanabi sauta sur le sujet lancé avec enthousiasme. « Mais c'est l'occasion de rebâtir une encore plus belle maison ! Je ne doute pas qu'elle était ravissante, mais imagine si tu trouves une vieille demeure à retaper un peu en banlieue, ou dans la campagne proche de Kyoto si tu veux rester dans le coin. Il y a de supers paysages par ici, et peut-être que tu serais bien mieux en dehors de la ville. » dit-elle pour répondre aux plaintes d'Ibara. « Mmh... Oh ! Si déménager ailleurs qu'à Kyoto ne te fais pas peur, j'ai peut-être un plan pour toi. »Elle dégaina son téléphone de nouveau et fouilla sur une application de localisation une adresse qu'elle connaissait. Dans un coin un peu tranquille de la campagne, avec de beaux paysages, du charme et de la tranquilité. Hanabi se rapprocha de l'invocatrice avec sa chaise, pour lui montrer plus facilement son écran. « Ici, il y a un vieux manoir laissé à l'abandon. Bon, c'est un peu loin puisque c'est dans la région de Tohoku mais je pense que tu devrais aller y jeter un coup d'oeil. La bâtisse a le charme de l'européen, et de quoi faire un grand jardin. En plus, tu seras tranquille, le premier village aux alentours est à un bon trois kilomètres en serpentant sur des routes peu empruntées. Et puis, il y a un super glacier. »Hanabi tourna son visage vers elle, s'éclairant d'un sourire. C'était dommage de laisser ce manoir totalement à l'abandon. Elle était sûre que les propriétaires n'y reviendraient pas, malgré qu'elle eut nettoyé les lieux de toute présence occulte avec Katchushi. Et il y avait de quoi faire pour Ibara. Il lui suffisait de hisser un rideau occultant, pour faire penser que le manoir était toujours à l'abandon, alors qu'elle y habitait. Avec des artefacts, c'était assez simple de faire ça. - Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Lun 19 Aoû 2024 - 19:09 Connaitre Asuma, c'était un peu extravagant comme affirmation. Il n'y a plus vraiment d'Asuma à connaître, c'est comme dire que tu connaissais une IA. Ce n'est plus vraiment un être humain, c'est un sort personnifié. Ibara balayait donc l'idée d'un revers de la main. Ne soyons pas sot, une personne comme elle ne pourrait pas être ami avec quelqu'un qui n'en prendrait pas le temps comme lui.
Ibara - "Pas vraiment. Je le croise, tout au plus, et je le comprends. Mais je doute qu'on se soit échangé plus d'une phrase. Je n'ai jamais vraiment eu le courage - LE TEMPS de lui parler."
Elle se reprenait vite, mais cela n'empêchait pas qu'elle détourne le regard après sa boulette. Vite, changeons de sujet. Tiens, elle parlait des Satos, donc c'est un peu comme l'ordre occulte leur fonctionnement ? Pas vraiment une famille de sang, mais de cœur... Ouais, fin, ils se torturent entre eux quand même, la famille, elle a bon dos. Ibara se retint d’en dire plus là-dessus néanmoins. Elle n’avait pas envie de partir dans une guerre d’insulte sur la famille de l’une et de l’autre, elle s'énervait bien vite si elle venait à dire du mal de l’ordre occulte. Et il y a une possibilité non nulle qu'elle la blesserait si cela venait à arriver, alors que Haru lui a dit de ne pas y toucher. Entre fermer sa gueule et se faire fumer par le boxeur coréen… bah on va tourner sa langue six fois dans sa bouche.
Ibara - "Changé et pas qu’un peu. Pas besoin de te faire un dessin j’imagine, mais je pense que c'est un poil trop tard pour se soucier de lui maintenant. Il en aura probablement rien à foutre, mais je peux lui passer le bonjour de ta part."
Elle devait le connaître avant que son serment ne le transforme physiquement, non ? Bah, c’était à ce moment-là qu'il fallait faire quelque chose. Elles en parlaient il y a peu, et c'est vrai que les invocateurs sont laissés à leur propre sort par les hautes instances, mais aussi par les gens qui les entourent. Probablement que Hanabi y croyait vraiment à son sentiment de fraternité avec les autres Sato, et avec Asuma, mais ce n'a pas l’air d’être réciproque. Si ça l’était, il serait avec elle, pas chez les occultistes, l’ordre ne le garde pas contre son gré après tout. La sorcière n’avait toujours que des théories sur le pourquoi du comment il avait fini comme ça, mais en voyant Hanabi… Ces théories commençaient un peu à paraître extravagantes. Comment pouvait-elle être aussi, bah, elle, alors qu’en face, y a terminator, aka Asuma. Traitement préférentiel peut-être ? Il est tombé sur des profs de merde, mais elle et Daisuke ont eu des crèmes ? La chance, le pot. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien y faire.
Mais tiens, qu’est-ce qu’elle disait le feu d’artifice à roulette ? Rebâtir une maison ? Dans la campagne ?! Mais c’est qu’elle l’intéresse la blondinette. La sorcière n’allait pas rester toute sa vie dans un hôtel quand même ! Elle devait trouver un endroit où vivre sa petite vie d’Ibara, sans être obligée de rentrer en contact avec d’autres êtres humains si elle ne voulait pas. La campagne, cela semblait donc très bien, potentiellement hors de kyoto aussi, ce serait bien, qu’on ne la retrouve pas tout de suite non plus.
Ibara - "... Mh, cela pourrait être une idée. Je pourrais faire sans la pollution sonore… Et la pollution tout court.”
Mh ? qu’est-ce qu’elle regarde sur son téléphone celle-là… Oh, c’est vrai que c’est une belle bâtisse. Un bon jardin aussi, s’il y a autant de ronces, c’est que le sol n'est pas complètement foutu. Il y avait du travail à faire bien sûr, comme se débarrasser de la mauvaise herbe, réduire les lierres sur le bâtiment, probablement énormément de travail à faire à l’intérieur aussi… Mais cela a l’air d’être un bon endroit pour commencer un jardin. Si c’est abandonné, elle pourra limite l’acheter en une fois, et être tranquille après. Poser une barrière ? Elle pourrait apprendre à faire ça, trouver des artefacts pour le cacher en attendant, ça va prendre du temps par contre. Mais il y avait un plus gros problème avec cet endroit que ce qui pouvait apparaître à l'œil.
Ibara - "Je peux voler à dos de dragon, la distance n’est pas vraiment un problème. Mais le problème… Bah, c’est que toi, tu sais où c’est. Je n'ai pas envie que ton frangin débarque chez moi à nouveau, surtout que ce sera encore plus loin de mes camarades et ils ne pourront pas sauver mon cul si ça arrive à nouveau."
Elle avait l’honnêteté intellectuelle d’admettre qu’elle ne faisait pas le poids contre ce type, s’il n’était pas con comme une brique avec une addiction pour le combat fair-play. S’il allait plus souvent au contact d’Ibara lorsqu’ils s’affrontaient, elle n’aurait probablement aucun moyen de l’en empêcher. Tant qu’elle ne sera pas dresser de meilleures barrières, c’était une cause perdue. Sa prochaine visite n’était donc pas quelque chose qu’elle ne voulait pas du tout.
Mais c’est quand même une belle maison… Comment ça se fait qu'elle avait ça dans son appareil photo ? La blonde aimait faire le tour des terrains abandonnés ? C’est une sorte d’urbexeur peut-être ? Ça commence à faire beaucoup d'activités à son nom. Il faudrait en laisser pour les autres.
Ibara - "Comment ça se fait que tu en sais autant, t’habites là-bas ? Est-ce qu'il y a un herboriste non loin aussi ?"
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| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Mar 20 Aoû 2024 - 13:42
Hanabi n'était pas dupe. Elle laissa couler son regard blond sur le visage de l'invocatrice, un doux sourire scotché sur le sien malgré les mots durs qu'elle prononça. Elle aurait pu très mal le prendre, et très mal le vivre, étant donné la situation. Après tout, elle aurait pu s'en vouloir de ne pas avoir vu les signes plus tôt, de ne pas avoir su aider son frère à se sentir mieux et à aller mieux à l'époque où elle était encore avec lui au monastère. Elle aurait pu s'en vouloir de l'avoir cru mort peut-être. Elle aurait pu mais tout ça, toute cette culpabilité, ne fut qu'un instant fugace dans ce qui se tramait dans son crâne. Si elle ressentit tout de même une pression dans sa poitrine, elle se fendit d'un sourire. « Ce serait gentil de ta part de lui passer le bonjour oui... Mais ça veut dire qu'il fait partie de l'Ordre, lui aussi ? »Tout ce qu'avait dit Ibara, elle ne l'avait pas pensé personnellement. C'était évident : cette femme manquait cruellement d'empathie et de maturité émotionnelle. Hanabi ne prenait donc pas pour argent comptant ce qu'elle lui disait, d'autant plus qu'Ibara ne connaissait rien de son passif avec Asuma. Elle présumait des choses, sans savoir, lâchait des évidences à ses yeux qui se révélaient totalement fausses. Ce n'était pas de sa faute. Elle n'était juste pas capable de voir les choses autrement. Hanabi ne lui en voulait pas. Elle passa outre. Enfin, son idée semblait plaire à la rouquine et le regard de comète s'éclaira de quelques éclats. Elle l'écouta lui faire part de ses quelques doutes quant à la sécurité du lieu qu'elle venait de lui proposer. Hanabi haussa les épaules et ses cheveux ondulés sursautèrent quelque peu dans son dos lorsqu'elle lui répondit. « Tu peux me faire confiance. Si j'avais voulu t'envoyer Daisuke, j'avais juste à lui envoyer un message tout à l'heure pour lui partager ta localisation au lieu de venir directement te parler pour apaiser ses maladresses. »Pour autant, elle comprenait la prudence de la maîtresse des fléaux. La situation avait quelque chose de lunaire tout de même, mais Hanabi ne rendait de compte à personne. Elle n'était pas à la solde du gouvernement, elle n'avait aucune obligation concernant le partage de ses informations sur des membres d'une organisation telle que l'Ordre Occulte, ou concernant n'importe quel autre personne recherchée, à vrai dire. Personne ne saurait, après tout. Elles partageaient juste un morceau à la terrasse d'un salon de thé. « J'ai accepté un contrat pour nettoyer ce manoir d'un fléau qui le hantait. Maintenant, il est vide et je pense honnêtement que les propriétaires ne comptent jamais y retourner. La demeure va sûrement être mise en vente dans peu de temps sinon rasée vu son état. Je ne pense pas que les autorités s'embêtent à la retaper. Elle est habitable, pourtant. Enfin... Tu as juste à dresser un rideau permanent pour la faire oublier de tout le monde, et faire croire qu'elle est de nouveau hantée. Tu seras tranquille comme ça, je suppose. »Quant à savoir s'il y avait un herboriste non loin, Hanabi ne le savait pas mais Ibara pouvait faire ses recherches d'elle-même en s'y rendant. Dans tous les cas, elle pensait que c'était une bonne idée de faire une première visite des lieux. C'était trop dommage de laisser ce manoir à l'abandon ainsi. Elle rangea son téléphone dans sa poche et prit une bouchée de son fruit sando. « En tout cas, je pense sincèrement que tu devrais te plaire là-bas. Ca vaut le coup pour toi d'aller y jeter un œil. »- Hanabi's Outfit:
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Homura IbaraMembre de l'Ordre Occulte - Classe 2 | Messages : 220 Puissance Occulte : 3423 Date d'inscription : 02/01/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Sort inné: Fleur Eternelle - 2000Sorts Occultes: 1000 | Mar 20 Aoû 2024 - 16:26 Ibara haussa les épaules, pas qu’elle ne connaissait pas la réponse à sa question, mais plutôt qu’elle n’avait pas à la donner. Savoir ça ne lui apportera rien de toute façon. Qu’il soit de l’ordre ou non, Asuma semble avoir tiré un trait sur les Satos.
Ibara - “Je rencontre beaucoup de gens lorsque je suis en mission, pourquoi tout le monde suppose que je ne parle que de mes collègues ? Je lui passerai le message la prochaine fois que je le croise. Si je le croise. ”
Surtout qu’en ce moment, la sorcière levait un peu le pied sur les missions. Elle n’arrêtait pas d’enchaîner les exterminations de fléau, tant qu’elle n’a pas une nouvelle demeure, elle allait y aller mollo là-dessus. La blonde tombait à pic, dans un certain sens. Puis, elle avait raison, si elle voulait envoyer Daisuke sur ses trousses, elle aurait pu le faire depuis longtemps. On n’est jamais trop prudent, même si Ibara prouve le contraire, et pas forcément pour les meilleures choses.
Ibara - "Mh, j’imagine… Je ne veux juste pas que ça se reproduise… Ses “maladresses” laissent de sacrées traces."
Elle croisa les bras, puis laissa poser sa tête dessus comme un oreiller de substitution. De sacrées traces, des séquelles qu’elle préférerait ne pas avoir. Elle aimait dormir, mais maintenant, une nuit sur deux, voire deux sur trois, c’étaient des cauchemars des visions de cette fichue Noble Truth. Un sort aussi perfide n’avait pas le droit d’exister. Mais bon, ce n’est pas en le reprochant à la blonde que cela va changer quoi que ce soit.
Ibara - “... Enfin, ce n'est pas de ta faute. Je le sais, mais je ne fais que douter des gens, même quand je sais qu'ils ne me feront rien… Désolé.”
C’était une mauvaise habitude qu’elle n’arrivera probablement jamais à corriger entièrement, à cause d’elle, elle avait failli rater son amitié avec Haru après tout, elle devait définitivement changer de ce côté-là. Beaucoup de monde n'avait pas sa patience avec elle.
Puis bon, la blonde allait peut-être, très probablement même, régler son problème d’habitation. Certes, il avait été causé par son frère, mais si elle lui permettait d’avoir une meilleure maison avec un plus grand jardin et moins de gens… Bah, l’affaire était close ? Non ? Enfin, pas pour le danger qu’était Daisuke Sato et la menace qu’il représentait pour les occultistes, mais l’histoire de sa maison sera résolue. Un peu de savoir vivre n’était donc pas de trop.
Ibara - “Cela veut juste dire que je pourrais avoir le terrain à bon prix. Aucune entreprise au Japon ne veut s’encombrer d’un endroit hanté, cela revient plus cher de payer des exorcistes pour régulièrement le purifier.”
Tout ce qu’elle aura à faire, c’est passer quelques coups de fils pour que son nom ne finisse pas dans les papiers, et elle aura à nouveau un sanctuaire loin des affaires des exorcistes et des fléaux. Si en plus de ça, le feu d’artifice l’a déjà nettoyé de la présence de fléau, cela réduisait le travail qu’elle avait devant elle. Enfin, devant les contracteurs qu’elle allait engager.
Ibara - “Tu es une exorciste indépendante du coup, avec ces histoires de contrat. Ceci explique cela…”
Une dernière bouchée, et le fruit sando était fini. Très bon, elle en mangera à nouveau, elle en est sûre. C’est trop bon pour que ce soit juste un plat d’un jour et basta. Ibara sortit son téléphone encore une fois, pour mettre l’adresse en note, pas qu’elle oublie de harceler quelques non-exorcistes pour mettre la main sur le terrain, et qu’elle puisse faire une petite étude des alentours.
Ibara - “S’il y a de quoi faire un jardin, je m’y plairais. Je ne suis pas difficile à satisfaire. Quel genre de fléau hantait l’endroit ? Pas que cela influera sur mon choix, je suis juste… Curieuse, dirons-nous ? Je doute d'être malmené par un fléau ou deux, du moment qu’ils ne sont pas semi-classe S ou haut du panier de la classe 1.”
Bon s’ils commençaient à être des mini-Daisuke par contre, ou avaient un match up de fou contre elle… Ouais, elle préférait ne pas trop y penser. Il y avait toujours des plus gros poissons que soi dans l’océan, mais elle se sentait plus en sécurité en se disant qu’elle faisait partie des plus grosses bêtes du coin. Au pire, elle devait vraiment travailler sur ses barrières.
Ibara - “Ça rapporte beaucoup d’être une exorciste à son propre compte ? Les exorcistes plus conventionnels n’ont pas déjà un monopole des affaires occultes de l'État et autres grosses entreprises ? Ce serait comme se lancer dans une entreprise de téléphone, alors que tu dois faire face à Samsung et Apple. Tu ne dois pas avoir les missions les plus... Glorieuses.”
Après bon, si elle devait parler des récompenses de ses propres missions, puisque la plupart du temps, c’était pour avancer les plans de l’ordre occulte, elle n’était pas payée beaucoup non plus. Ses ressources venaient… D’ailleurs. Elle ne craignait pas que cette source se tarisse de si tôt. C’était peut-être pour ça qu’elle était autant touche-à-tout la blondinette, pour être sûre de ne pas être à la paille ! Même s’il y a plus sûr comme carrière qu’influenceuse, elle doit vraiment aimer le risque.
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| Messages : 108 Puissance Occulte : 2803 Date d'inscription : 26/03/2024 CompétencesHors-Exorcisme: Visée - 1000Sort inné: Matsuri - 1000Sorts Occultes: 500 | Dim 1 Sep 2024 - 10:38
Hanabi sirotait sa boisson en écoutant la dresseuse de dragons lui répondre. Elle n'était pas certaine qu'Asuma soit ouvert à les revoir, Daisuke et elle. Mais cela ne coutait rien de lui dire qu'ils étaient, eux, impatients de le revoir si d'aventure il en avait envie lui aussi. Elle avait de bons souvenirs à ses côtés, et même s'il n'avait pas toujours été le plus agréable avec elle, elle n'avait jamais pris cela personnellement. Asuma avait beaucoup souffert de son éducation aux monastères. Parce qu'il était physiquement plus faible, parce que les intendants n'avaient eu de cesse de briser son corps dans l'objectif de le consolider mais ils n'avaient fait que rendre son coeur plus amer et acerbe, et sans plus de succès concernant ses chairs. Elle avait fait ce qu'elle avait pu, quitte à se prendre les coups avec lui parfois, mais à l'époque, elle n'était qu'une enfant. Elle se mentirait si elle se disait qu'elle était partie l'esprit tranquille au lycée de Kyoto, en laissant Asuma et Daisuke derrière elle. Plus d'inquiétudes pour l'un que pour l'autre. C'était la dernière fois qu'elle l'avait vu. Ensuite il y avait eu l'accident, mais cela non plus, elle n'en avait pas témoigné. Elle était bien venue aider à tout nettoyer ensuite. S'occuper des corps. Effacer les traces de sang. Panser les plaies sur les corps des survivants, panser les plaies sur leur cœur. Comme elle avait pu. Panser les plaies de son coeur, aussi. Sa disparition lui avait d'abord fait l'effet d'un grand vide. Elle s'était laissée porter par toutes les phases du deuil. Oh, elle n'avait jamais tiré un trait sur lui, mais elle était en paix avec son absence. Lorsqu'elle se souvenait de lui, elle le faisait dans des scènes de joie partagée. Elle ne gardait que le bon. Longtemps, elle l'avait cru mort. Savoir qu'il était encore en vie, c'était suffisant pour elle. Elle n'avait pas besoin de le revoir, elle en avait envie seulement. Et s'il était heureux là où il était, c'était tout ce qui comptait. Malheureusement, d'après ce que lui en avait dit Hanzo, et ce que lui disait Ibara à présent, elle n'était pas certaine que ce soit le cas. La personne qu'on lui décrivait, ce n'était pas le Asuma qu'elle avait connu. Mais pouvait-elle dire qu'elle était encore la Hanabi qu'il avait connue lui ? Lui aussi, avait du digérer le traumatisme de l'accident, qui n'était que le haut de l'iceberg de toute la rancœur qu'il avait accumulé envers les Sato. Et ça, elle le comprenait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. De nombreuses fois, elle avait trouvé les punitions injustes. Elle s'était tue, avait laissé le bâton marquer son corps. Tout finit par passer, après tout. Mais Asuma, il n'avait jamais accepté. A chaque injustice, à chaque coup. Enfin, tout ça, elle le gardait pour elle. Ibara n'avait pas besoin de savoir ce qui la reliait à Asuma. Elle n'avait pas non plus besoin de lui exprimer toute cette histoire. Qu'Ibara ne comprenne pas et ne fasse pas vraiment montre d'une once d'empathie ne la choquait pas. Cela ne l'atteignait pas. Ibara avait de lourdes carences sociales et émotionnelles. Aux yeux d'Hanabi, elle exprimait spontanément ses réflexions sans penser aux conséquences sur les autres. Comme une enfant, finalement. Comme lorsqu'elle lui exprimait ses insécurités vis-à-vis des autres, Hanabi ne pouvait que comprendre et compatir. Sa vie avait du être bien difficile pour ne pas pouvoir faire confiance aux autres, même aux personnes qui lui étaient proches. Ce devait être fatiguant de toujours tout remettre en question et de toujours douter de tout et de tout le monde. Elle savait qu'Ibara était une sociopathe, elle ne la prenait pas en pitié. Comprendre, cela ne voulait pas dire pardonner ni excuser. Les actes qu'elle avait commis en tant que maîtresse des fléaux, rien ne les effacerait jamais et un jour, elle devrait en subir les conséquences. Dans cette vie, ou dans la prochaine. Même Noble Truth ne pourrait pas l'exempter de rétablir son karma, dans d'autres existences. Hanabi espérait pour elle que la prochaine sera la bonne, et qu'elle finira en paix avec elle-même. « Non, ça ne rapporte pas tant. J'ai une autre activité à coté, en fait. J'accepte les contrats qui me conviennent, pour donner un coup de main surtout et puis parce que... C'est aussi le monde dans lequel j'ai grandi après tout. La grande majorité de mon entourage proche y trempe, je ne peux pas vraiment m'en détacher. Et je n'en ai pas envie de toutes manières. » répondit-elle dans un sourire. Les yeux de comète flashèrent sur le visage de l'invocatrice. « Les gens comme nous sont plutôt rares, donc ils ne peuvent pas vraiment se passer de toute l'aide possible. » Ce qui lui permettait de ne pas avoir que des contrats 0 fun. « Mais ma principale activité, c'est plutôt l'influence. J'ai monté ma propre entreprise. Dans le monde des non-exorcistes, je vis de mon image, et dans le monde occulte, je compte utiliser le fruit de mon travail pour ouvrir l'éducation Sato plus vers le monde. Emmener les enfants en voyage, tu vois. C'est un des projets qui me tient le plus à cœur. »Hanabi avait hâte que tout se concrétise. Elle en était encore à trouver des investisseurs, et à faire accepter le plan aux grandes pontes des Sato. - Hanabi's Outfit:
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