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Hanabi Sato
Indépendant
Hanabi Sato
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Hanabi Sato
Mer 3 Juil 2024 - 13:11
Il se leva sans un mot, et la rejoignit. Elle ne perdit rien de sa démarche sur la pente douce du toit de l'auberge. Penchée quelque peu vers l'arrière, les muscles forts de ses bras bandant son arc fétiche, elle gigota un peu pour reprendre quelques appuis plus solides sur ses jambes et son regard se porta vers le ciel englobé dans l'obscurité de la nuit, là où pointaient toutes ses flèches. Mais elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il se rapproche autant de lui-même.

Hanabi sentit son pouls s'accélérer sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle connaissait bien la sensation, celle d'avoir l'impression qu'un serpent glissait du creux de son ventre au bas de ses entrailles. Elle souffla, à son tour, n'osa couler un regard vers lui et pourtant il ne lui aurait fallu que peu bouger son petit minois pour cela tant il était près. Sans jamais la toucher, si ce n'était l'effleurer seulement, il se positionna derrière elle et elle se demanda si elle ne prenait pas trop de place lorsqu'il agrippa à son tour l'arc. Elle avait la bizarre impression d’être maladroite avec ses larges épaules, et elle ne voulait pas le rendre inconfortable alors qu’elle se rendait elle-même inconfortable. Pas d’un malaise qu’elle avait envie de fuir, mais de celui qui inquiétait les battements de son palpitant et excitait ses sens. Son bras épousait presque celui de l'archère, et elle remercia le ciel qu'il ait gardé son gant lorsqu'il posa sa main sur la sienne lorsqu’avec lui elle tendit la corde du grand arc. Son poids du corps accompagna le sien dans ce geste simple, et elle retenait le sien pour ne pas que son dos entre de trop en contact avec lui. Il y avait pourtant le léger frottement des fibres de tissu de sa légère veste avec celles de la chemise du brun. Mais s’il n’y avait eu que ça, encore. Hanzo dégageait quelque chose de particulier dans sa présence. Elle était à la fois intimidante et intrigante, appelait à la prudence et à la retenue autant qu’à la témérité.

Les flèches pointèrent vers le ciel, et elle résistait à l’envie de couler son regard sur lui, se concentrant tant bien que mal sur sa visée. Sa main couverte de celle de l’homme, elle joua quelque peu de ses doigts pour repositionner certains projectiles, puis fit parcourir son énergie occulte du départ de son myocarde jusqu’à embraser chaque flèche, imprimant dans la matière son sort inné. Elle inspira, son souffle légèrement saccadé par la proximité physique qu’il lui avait imposée. Il sentait bon, Hanzo. Il sentait une neutralité propre, qui laissait toute la place à une odeur qui était, elle le savait, totalement sienne. Son regard cilla, mais Matsuri n’attendrait pas éternellement.

« Maintenant. » chuchota-t-elle à son oreille.

Ils décochèrent ensemble, et dans un sifflement la volée disparue, avalée par la nuit et le ciel d’un noir obscur. Hanabi y perdit un instant ses yeux blonds, mais elle n’y résistait plus : elle les jeta sur le visage d’Hanzo. A la fois troublée d’être autant désarçonnée par cet homme, mais de se laisser saisir par le charme qu’il opérait sur elle. Les iris perçantes étaient déjà posées sur elle, et elle esquissa un léger sursaut, sans pour autant fuir l’intensité du regard de l’invocateur. Hanabi ne souriait plus vraiment; happée dans les yeux de cet homme sorti de nul part et qui rebattait les cartes avec tant de flegme que ça en était extrêmement déconcertant pour elle. Habituellement bien plus sûre d’elle avec l’autre genre, habituellement bien plus assurée lorsqu’elle décidait de tenter son coup, il lui faisait perdre ses moyens avec une facilité affolante. Et elle en avait conscience : elle avait l’air d’une adolescente timide et facilement impressionnable devant lui. Loin du portrait habituel que ses amis connaissaient d’elle. Des hommes, elle en avait connus plein. Des aventures d’un soir, de quelques semaines, tout au plus. Dans son cercle social, elle était cette amie à la réputation indomptable. La jeune femme solaire qui profitait de la vie, sûre de sa féminité, l’éternelle célibataire libre comme l’air. Et c’était ce qu’elle était.
Mais Hanzo était magnétique. Il lui plaisait, c’était sûr.

Elle se serait écriée “Joyeux non-anniversaire”, si elle avait pu. Matsuri éclata dans le ciel, sous les cris de surprise et d’émerveillement des villageois. Mais elle n’avait d’yeux que pour celui qui se tenait à ses côtés. Son visage s’illuminait au rythme des explosions colorées. Elles projetaient un milliard d’étoiles qui sombraient toutes dans l’intensité du regard du brun. Elle lui trouvait un charme fou, malgré le masque, malgré la nuit. La bouche entrouverte, le cœur au bord des lèvres, elle restait accrochée aux iris incisives, ne put que murmurer d’une voix teintée de feu.

« C’est magnifique, tu ne trouves pas ? »

Ce qu’elle avait le ventre noué, actuellement. Pas d’anxiété, pas de peur. Ou bien si, il y avait peut-être un peu de peur. Mais de celle qui paralyse, celle qui accompagne une excitation. Dans l’appréhension d’une situation stimulante. Elle hésitait, doucement. Elle avait pourtant envie, mais quelque part, quelque chose la retenait encore. Etait-ce parce qu’après tout ce qu’il lui avait dit, elle doutait qu’il serait partant ? Etait-ce parce qu’elle ne voulait pas, étrangement, brisé l’instant ? Faire s’évaporer cette délicieuse tension qui lui faisait hérisser le poil et s’emballer autant son pouls que sa respiration. Elle se vit tendre la main vers son visage, et délicatement retirer l’attache du masque derrière une oreille. Elle se vit plonger plus encore vers lui. Elle se vit succomber à ce que son corps appelait chez cet homme.

Elle n’en fit rien.

Hanabi se décrocha non sans mal du regard intense du masqué, dans un sourire léger fit rouler une de ses mèches blondes derrière sa nuque, d’un geste trahissant son trouble. Loin d’elle l’idée de le fuir. Loin d’elle l’idée de mettre un terme à son malaise. Elle aurait pu, couper court à leur tête à tête. Elle aurait pu lui souhaiter une bonne nuit et se réfugier dans sa chambre pour souffler de leur entrevue.
Mais elle avait faim du petit jeu qui s’installait entre eux. Cette tension palpable, elle comptait bien s’en délecter encore un peu, pour une fois qu’elle était intimidée par quelqu’un. D’autant plus un homme. Et quel homme, finalement.

La petite blonde joua quelque peu d’un air distrait avec le manche de son arc, faisant pianoter ses doigts dessus en évitant de regarder l’exorciste, son léger sourire étirant toujours ses lèvres teintées d’un rose doux. Mais elle y revint, releva son regard pour se laisser de nouveau attraper par celui du brun. Elle fit flasher ses dents pour lui, mais ne chassa pas le silence pour autant, s’enfermant dans cette troublante timidité qu’elle ne se connaissait pas. Elle pouvait la sentir qui enjolivait, d’une traînée de poudre chaude, ses pommettes.
Hanzo Sanada
Membre de l'Ordre Occulte - Classe 2
Hanzo Sanada
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Hanzo Sanada
Jeu 11 Juil 2024 - 13:11
Il relâche à son ordre, mais ne regarde nullement le feu d'artifice qu'il vient d'aider à provoquer. Son regard plonge directement sur le visage de sa coéquipière de fortune, pour analyser sa réaction. Depuis qu'il a compris qu'il lui fait un certain effet, il n'a plus posé ses yeux que sur elle. Pour voir ses moindres faits et gestes, décrypter ce qui ne colle pas a son caractère habituel, les signes évidents qu'elle peut laisser sur une possible attirance ... Et ça l'amuse pas mal, a vrai dire. Elle tourne finalement ses yeux vers lui, mais ne peut réprimer un léger sursaut, ce qui laisse à Hanzo le loisir de laisser échapper un rictus. Invisible, avec son masque. C'est l'une des qualités d'un tel accoutrement : on peut laisser échapper des insultes, faire des grimaces à des gens plus loin qu'ils ne capteront pas ce qui se passe. Mais Hanabi n'est pas plus loin, elle est proche. Si proche. En cet instant, le masque de peste est tellement handicapant. C'est l'une des rares fois où il s'en serait bien passé.

Il se remémore toutes ces journées, où il l'a rencontrée pour la première fois. Un rayon de soleil, très féminine, joyeuse, pleine de vie, indépendante, avec le sens du style, presque inaccessible pour lui. Elle a eu l'air d'un électron libre indomptable, et il l'a déjà placée dans une case. Inconsciemment, il se l'était dit : elle est trop haute pour lui. Mais après toute cette aventure passée à ses côtés, maintenant que la tension est retombée et à la voir maintenant : Hanzo a bien comprit qu'il a toutes ses chances.

Aucun ne se quitte des yeux. Hanabi est tellement expressive qu'on peut y lire comme dans un livre ouvert. Ses yeux fous se perdent dans les siens, et son regard est tellement caractéristique d'une jeune femme happée par quelqu'un qui la fascine que s'en est troublant. Hanzo a l'impression d'être replongé dans ses jeunes années au lycée, où il en imposait avec son sort mais aussi et surtout son caractère. Elle ne sourit même plus vraiment. Pas comme d'habitude, du moins. Il a pris goût au sourire qu'elle arborait. Celui-ci n'est plus le même, clairement. Sa mine affiche surtout le fait qu'elle est happée par le masqué. Et puis, son minois est éclairée d'un grand nombre de couleurs qui lui vont toutes aussi bien les unes que les autres. Hanabi jaune, Hanabi violette, Hanabi verte, Hanabi bleue, Hanabi orangée, Hanabi rouge ... Chaque teinte lui correspond parfaitement. Est-ce qu'une seule la rendrait laide, où chacune va la mettre en valeur ? Du point de vue du masqué, la réponse est évidente. Ce serait mentir que de dire qu'il n'est pas piqué également, même s'il s'amuse bien plus de la situation.


"Ouais, c'est magnifique."

Alors qu'il n'a pas levé une seule seconde ses yeux vers le ciel. Ils n'ont jamais quittés ceux d'Hanabi. Et elle le sait, elle en est consciente, puisqu'elle même le regarde en continu. Aucun d'eux n'a profité du spectacle, alors qu'il est juste au dessus de leurs têtes. Et lorsqu'elle se détache de son regard perçant, c'est pour minauder dans un geste qui trahit son trouble et sa gêne, tout en gardant un léger sourire. Elle lui fait penser à Kanae, sur le coup. Elle a le même air. Avait. Elle pensait pouvoir l'aider à aller mieux, surtout à l'époque. Peut-être a t-elle réussi dans cette quête, finalement. Mais c'est une dynamique différente. A l'époque, Hanzo est un bully énergique, elle est celle qui le tempère. Aujourd'hui, Hanabi est plutôt celle qui est une pile électrique, et Hanzo qui est peut-être plus réfléchi, ou du moins plus calme. Le chaud et le froid à changé de camp. Qui l'eut cru. Pas ses docteurs, professeurs, camarades de l'époque, en tout cas.

"Qu'est-ce qui t'arrive ? On dirait que t'as perdue ta langue."

La voix s'est enrouée, elle se révèle fatiguée, mais son côté rauque et grave ajoute quelque chose à l'atmosphère et à leur réciprocité. En fait, il ne sait pas ce qu'elle peut lui trouver. Il ne parle pas, il ne révèle pas grand chose, il est une plante dans le décor, il est dans l'ombre. Jack, même si c'est un connard la plupart du temps, a bien plus d'intérêt. Peut-être que la part de mystère qui l'entoure fait son effet, mais encore une fois, quand il passe le plus clair de son temps avec le meurtrier de Whitechapel, il se fait vite éclipser. Après, le fait que Jack soit le criminel le plus connu de l'histoire devrait être un red flag assez évident, mais ça n'a pas eu l'air de contrarier Hanabi plus que ça, qui avait plutôt franchement l'air épatée. Mais visiblement, ce soir, c'est le masqué qu'elle veut. Les signes ne trompent pas. D'une main, il détache son masque, et l'accroche a sa ceinture. Un manteau qui cache des munitions, une ceinture multifonction, Hanzo est prêt à tout. La fumée liée au feu d'artifice est retombée, emportée par le bon air de la montagne. Il ne la sent pas, même en se concentrant. Il a veillé à laisser un certain temps passer, après le spectacle, pour qu'en effet, ça puisse passer. Le blanc n'était pas gênant, même si insoutenable dans un autre sens, pour lui.

"Je l'aime bien, pourtant."

Il pose ses mains sur ses hanches, et ne perd pas une seconde de plus pour s'accrocher à ses lèvres, et pour explorer bien plus encore. Lancé dans sa frénésie, il baisse les mains vers ses jambes pour la porter. Il enfoui son visage dans son cou. Elle sent les agrumes. Elle sent la fleur d'oranger. Elle sent les fruits baignés par le soleil. Elle sent l'odeur des vacances et l'odeur du sud. Elle sent l'odeur des vignobles lorsqu'on les surplombe sur une montagne qui donne une vue imprenable. Elle sent tout en même temps, et Hanzo se dit qu'il peut bien remplacer ses herbes aromatiques pour sentir éternellement le parfum d'Hanabi

Jack s'est foutu de sa gueule en imaginant qu'elle va le dégager de sa vie, qu'elle va fuir, parce qu'il la gêne et lui fait peur. Pourtant, vu d'ici, c'était tout le contraire qui est en train de se passer. Il n'imagine pas qu'ils vont former un joli petit couple, bien sûr, ça n'a jamais été le but. Pourtant, il ne peut s'empêcher d'imaginer que c'est avec lui qu'elle est en train de s'amuser. Pas Jack. D'une main, il la porte, de l'autre, il parcourt son corps de sa main ... Plus si ganté ? Il n'arrive même pas à comprendre si c'est lui qui l'a enlevée à la hâte ou si elle s'en est chargée, tellement tout va vite. Tout est rapide, mais il a l'impression de prendre son temps, pourtant. La passion le déchaîne, mais après tout, ils l'ont bien mérités. La vie aurait pu prendre fin pour eux, a de nombreuses reprises. La vie pourra se terminer plus tard, avant qu'ils ne puissent se revoir. Dans le monde de l'exorcisme, la faucheuse frappe sans prévenir. Autant prendre du plaisir quand c'est possible.
Hanabi Sato
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Hanabi Sato
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Hanabi Sato
Ven 12 Juil 2024 - 16:34
Un sourire timide étira ses traits à la question d'Hanzo.
Elle savait exactement ce qu'il lui arrivait, et l'appréhension de ce qui allait suivre la tenait presque hors d'haleine. Les yeux blonds ne le quittaient plus des yeux, brûlant d'un vœu qu'elle savait qu'il exaucerait. Ce n'était plus elle qui s'approchait, mais lui, et si elle lui envoyait des signaux qui ne trompaient pas jusque là, il en faisait maintenant tout autant. Elle avait l'air d'une biche innocente, vulnérable à l'attaque du prédateur qu'il semblait être. Seulement l'air, puisqu'au final, n'était-ce pas elle, qui l'avait assez apprivoisé pour l'ajouter à son tableau de chasse ?

Matsuri avait cessé de les illuminer, mais elle n'avait pas besoin de sa lumière pour le voir briller. Ce qu'elle lisait dans les iris perçantes lui plaisait bien, et son geste, marqué par l'habitude, de se démasquer lui fit se mordre taquinement la lèvre. Elle allumait la mèche, et il ne lui fallut pas longtemps pour prendre feu, et succomber elle aussi à son appel. L'arc tomba sur le toit, alors qu'elle l'abandonnait au profit de passer ses mains dans les cheveux bruns, et elle s'abandonna elle-même aux commandes de son désir pour cet homme.
Hanzo n'était pas doux, et elle le lui rendit bien lorsqu'ils glissèrent tant bien que mal d'abord dans le couloir entre deux à-coups brutaux contre les murs, jusqu'à la chambre de l'un ou de l'autre, la plus proche sûrement. La fête couvrit suffisamment ses cris, et rien ni personne ne vint les troubler dans leur tête à tête. La fraîcheur de la nuit fut rapidement oubliée dans l'intimité de la chambre. Hanabi s'offrit le luxe de sa peau sur la sienne, extrêmement consciente de l'offrande qu'il lui accordait. Loin d'elle l'idée de ne pas le respecter, tout au contraire se montra t-elle autant généreuse et lui accorda elle aussi une nuit inoubliable.

Ce fut quelques rayons de soleil chatouillant son minois qui la tirèrent de son sommeil. Hanabi s'étira dans le lit et s'enroula dans le drap. Il sentait encore son parfum, et le sien, et elle replongea avec délice dans les souvenirs de leur étreinte, un sourire étirant ses traits. Ses yeux blonds s'accrochèrent à une note laissée sur la table de nuit. De quelques doigts l'attrapa t-elle pour le porter sous son nez, son regard glissant sur la suite de numéro. Elle enfouit son visage dans l'oreiller, étouffant un cri d'excitation.
Après avoir récupéré ses affaires, dont son arc qui était resté sur le toit de l'auberge, Hanabi prit le temps de dire au revoir aux villageois et à l'aubergiste. Sur ses rollers, elle s'engagea sur la route dégagée de l'éboulis, non sans avoir un sourire à la vue des fleurs qu'elle avait cueilli en compagnie d'Hanzo et de son invocation.

Quelle aventure vécue ici, et elle ne la regrettait absolument pas. Sur la route, elle finit par être prise en stop par une automobiliste. Il lui fallait remettre de l'ordre dans son planning à présent que cela faisait quatre jours qu'elle avait disparu. Elle comptait retourner à Tokyo pour rattraper son retard.
Mais peut-être qu'un jour ferait-elle une escapade à Kyoto. Les yeux de comète glissèrent sur le numéro de téléphone qu'il lui avait laissé. Elle s'arracha aux chiffres d'un sourire, son esprit vagabondant encore dans les souvenirs de la compagnie d'Hanzo alors qu'elle observait le paysage défiler sous ses yeux.

Peut-être, un jour.
Sûrement.
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